La politique énergétique de l'Union Européenne.

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En revanche, des sources d'énergie dont le renouvellement est infiniment plus lent que leur consommation, comme le pétrole, ne sont pas renouvelables.

- Les énergies renouvelables sur le marché

Les énergies renouvelables n’ont pas qu’un intérêt sociétal, un vrai marché c’est constitué depuis les années 90. Il représente aujourd’hui un million d’emploi et 130 milliards d’euros. L’Europe est précurseur sur ce marché avec 40% des brevets déposé, ses principaux concurrents sont les USA et la chine qui est le leader des panneaux photovoltaïque mais également de Brésil. L’enjeux pour l’Europe est d’assurer son indépendance énergétique. Pour garder sa place de leader sur ce secteur il sera nécessaire d’investir 2000 milliards d’euro en dix ans.

- Les objectifs

A l’horizon 2020, l’objectif est que 20% de notre consommation soit issue des énergies renouvelables. Cette objectif fais suite à l’accord de Kyoto, la France devrait atteindre 23% d’énergie renouvelable dans sa consommation totale en 2020 soit une augment tin de 10 points par rapport à 2013. Le climat est également au cœur du débat européen avec pour but d’utiliser 20% d’énergie renouvelable, et améliorer notre efficacité énergétique de 20%.

- Un objectif faisable ?

A la vue de certains chiffres comme, les émissions de gaz à effet de serre en chutent de 18% de 1990 à 2012. Mais également l’augmentation des énergies renouvelables, passant de 8,5% en 2005 à 14,1% en 2012, et de l’efficacité énergétique qui devrait augmenter de 18 à 19% d’ici 2020. Il est dès lors envisageable que les objectifs soit atteint. Il ne reste qu’a certain Etats membres d’adopter les dispositions législatives adoptées par l’UE.

- Les priorités de l’UE en matière de politique énergétique structurelle

- Les priorités énergétiques de l’UE

Afin d’atteindre ses objectifs à l’horizon 2030, l’union européenne s’appuie sur, L’Union de l’énergie, qui est à l’initiative de la commission européenne a des fins économique et sociétale. Comme la stimulation de croissance économique, lutter contre le réchauffement climatique mais aussi garantir un approvisionnement énergétique péren et compétitif.

- La diversification et la sécurité des approvisionnements énergétiques

La globalisation permet à l’Europe de diversifier et par conséquent de sécuriser ses approvisionnements, dans le sens où se sont les interconnexions de la mondialisation qui permettent cela. Ces interconnexions mettent en place le principe d’offre et de demande, ce qui amène a l’innovation, comme la mutualisation des moyens de production. L’UE produit majoritairement de l’énergie nucléaire.

- Les limites de l’UE à mettre en place une politique énergétique commune

Ces limites s’expliquent par le fait que tous les Etats membres ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Dans le sens ou certains préfèrent développer l’énergie nucléaire, ou alors exploiter le gaz de schiste. La question de la dépendance se pose également avec des niveaux disparates au sein de 28 Etats membres.

- Une situation hétérogène entre les États membres

Cette disparité de dépendance au sein de l’UE s’illustre par le fait que des pays comme la Roumanie dont les importation d’énergie ne représente que 18,6% de ses besoins, ou encore le Danemark qui couvre 87,7% de ses besoins. Ces données contraste fortement avec les pays les plus dépendant comme le Luxembourg dont le taux est de 96,9%, la Belgique, l’Italie, le Portugal, et l’Espagne dont le taux de dépendance est entre 80% et 70%. La France est en deca de la moyenne (53,2%) avec une dépendance énergétique de 47,9%.

L’europe produit également des sources d’énergie, avec le pétrole principalement produit par le Danemark et les anglais qui représente 34% de la production, le gaz 23%, le charbon 17% et enfin le nucléaire 14%.

- L’absence de coordination des politiques énergétiques nationales

Ce manque de synchronisation entre ces pays Européen, viens de la primauté nationale. Dans le sens ou chaque pays pensent en premier lieux à son intérêt. Cela empêche tous les pays de se concerter et d’adopter une politique commune. Chaque pays ayant ses atouts, les options globales de diversification sont réduites. Comme le royaume unis qui décide de renouveler son parc de centrale nucléaire, alors que les allemands quand a eu, les ferments toutes d’ici 2022.