La nouvelle économie institutionnelle

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- Atteintes au bien être : crises systématiques dues a des formes insatisfaisantes de régulation des marchés financiers, des mécanismes des échanges internationaux etc..

- Faible performance : Persistance de résultat macro décevant au niveau de l’emploi, la croissance a cause des institutions en place au niveau des marchés du travail, des systèmes nationaux de formation et d’innovation.

Des dispositif institutionnels inefficaces peuvent émerger et persister a cause :

- Des biais existants dans le processus de changement institutionnel

- Du soutien accordé par des acteurs ayant une rationalité limitée et contextuelle.

Néanmoins, on peut considérer que le cadre institutionnel est assujetti a une forme d’efficacité « adaptative »

→ Les institutions subissent une pression pour évoluer au fil du temps vers des fromes plus adaptées par rapport au contexte.

La question de la stabilité des institutions dans le temps :

La stabilité caractérise les institutions.

- Une fois en place, les institutions font preuve de résilience et de persistance faxe aux changements

- Les principales raisons de cette résilience sont les trois suivantes :

i. Les institutions assurent la distraire et/ou distributions de ‘’ rentes’’ monétaires et/ou de situation a certaines catégories d’acteurs.

Exemple : La protection des emplois profite aux salariés en poste, le smic profite aux salariés faiblement qualifiés, le code des sociétés permet de protéger les actionnaires etc..

ii. Les institutions sont liées entre elles par différentes formes de ‘’ complémentarités’’ : les nouveaux dispositif institutionnels en vigueur dans un pays a une époque donnée et le confortent en retour.

Exemple : La loi dite des ‘’trente-cinq heure’’ dans le contexte d’un marché du travail protégé et dans le soucis de décloisonner a la marge la gestion du temps de travail.

iii. Les institutions en place sont le reflet des ‘’ modèles mentaux partagés’’ au sein d’une collectivité : mœurs et codes moraux d’un groupe et/ou de l’ensemble de la sociétés.

→ La rationalité contextuelle des acteurs renforce le rôle des modèles mentaux.

Exemple : Les acteurs soutiennent les règles en vigueurs car elles sont conformes a la leur ‘’ habitus’’ → celui-ci permet a un individu de se mouvoir dans le monde social et de l’interpréter d’une manière qui lui est propre, mais qui est aussi commune aux membres des catégories sociales auxquelles il appartient.

Comme conséquence de tout cela, les institutions changent lentement au fil du temps.

→ On dit qu’elles ont une dimension historique

- Les trajectoires d’évolution des institutions sont dépendantes du chemin emprunté : c’est la ‘’ path-dependence’’ (B.Arthur, P. David)

Une collectivité et/ou un pays peut-être prise a piège d’un chemin : C’est le phénomène du ‘’ lock-in’’ B.Arthur

Dans l’analyse économique, les institutions comptent :

→ Au niveau macroéconomique

- Les institutions différencient :

- Les pays (lois, coutumes nationales)

- Les zones géographiques (traditions et politiques régionales)

- Les secteurs (Codes et règlement de branche)

Cette différenciation permet de réaliser des analyses, en coupe transversale, de la performance économique des pays, des secteurs, des branches d’activité.

- Les formes institutionnelles marquent les grandes époques historiques et façonnent la système économique associé a chaque époque.

- Les lois sur les pauvres a l’époque de la révolution industrielle

- L’Etat providence, les négociations collectives pendant les trente glorieuses

La dimension historique des institutions se reflète dans les analyses empiriques de la croissance économique ←→ analyse en termes de séries temporelles longues.

Au niveau microéconomique :

- Les règles institutionnelles pèsent sur les décisions individuelles

- De production ( ex. production standardisée, bas de gamme)

→ Analyse comparée du modèle allemand

- De consommation ex. essor du fordisme et de la consommation de masse)

- D’investissement (ex. analyse du financement privé de la formation et du capital humain)

- Les institutions influencent les activités économiques des organisations, cela se reflète au niveau :

- De la nature des contrats que les organisations passent avec les acteurs concernés

- Des formes d’incitation que les organisations conçoivent pour motiver les acteurs concernés

- Des régimes de propriété qui façonnent la gouvernance des organisations.

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Définitions et rôle des organisations :

Les organisations sont des entités crées par des individus qui agissent en interaction, en vue d’atteindre des buts économiques, individuels et collectifs.

- Entités → Acteurs pouvant engendrer des décisions économiques/ acteurs ayant personnalité morale (Contrats)

- Interaction → Mécanismes de coordination et d’incitation

- But économique → Intérêts individuels (rentes)

→ Intérêts collectifs (Bien-être et richesse collectifs)

→ Les organisations génèrent des rentes