La croissance économique, à l'épreuve des théories
Par Orhan • 30 Août 2018 • 4 851 Mots (20 Pages) • 457 Vues
...
»
L’ouvrage de TOUTAIN « La croissance française 1789-1990, nouvelles estimations françaises »
Les étapes de la croissance économique
L’historien Américain, ROSTOW a présenté fin des années 50 un schéma général qui décompose la croissance économique en 5 étapes
La société traditionnelle : Correspond à la société traditionnelle dans l’économie dominée par l’agriculture, ici les fonctions de production sont très limitées (facteurs capital + facteur travail) = facteur de production.
Ici, pas assez de facteurs capital
La préparation au « TAKE OFF » : Les conditions préalables au démarrage, plusieurs transformations d’ordre institutionnel, politique, technique et démographique qui vont préparer le démarrage économique.
Le « TAKE OFF » : Le démarrage économique, ici le taux d’investissement atteint 10% du PNB, selon l’historien. On passe de la société traditionnelle à une société plus industrialisées. Donc des industries se développent. Selon l’auteur le démarrage de l’économie britannique s’est réalisé 1780, celui des EU et de la France sur la période 1830-1860, celui de l’Allemagne vers 1870, et celui du Japon à partir de 1875-1880.
La marche vers la maturité : Ici les techniques apparues au sein des industries motrices se généralisent a l’ensemble du système productif, le volume des investissements représentent 10 à 20% du RNB la technicité est de plus en plus poussée, la maturité est généralement atteinte entre la 3eme et la 4eme en une 60 d’années.
Sociétés de consommation de masse : La production de biens de consommation, et les services deviennent des principaux secteurs de l’économie, pour avoir croissance on doit avoir pour finalité la consommation.
Critiques adressé à ce modèle :
Ce modèle pose la consommation des masse comme finalité ultime que toutes sociétés doit atteindre
Le schéma n’est idéologique, l’auteur ne traite pas le sous-développement comme un simple retard. Les pays les plus pauvres devraient par conséquents rattraper les plus riches.
PARTIE 1 : CROISSANCE ET CRISE :
Chapitre 1 : La croissance économique, à l’épreuve des théories
Ouvrages :
Abraham Frois, Dynamique économique (2002) DALLOZ
MUET (1993), croissance et cycle, théories contemporaines
Une question ancienne pour l’économie politique
A. SMITH « recherche sur la nature et les causes de la richesses des nations 1776 »
Division du travail : distingue 2 types la division technique présente dans les entreprises et la division sociale du travail au niveau de la société dans son ensemble. Il s’intéresse à la division technique du W. exemple : les épingles
Conclusion : avant la division du W on n’avait 20 épingles/jours et on passe à 4 800 épingles /jour après la division du W.
La main invisible : les individus en poursuivant leurs intérêts personnels concourent à la réalisation de l’intérêt général » Elle est liée à la concurrence pure et parfaite. Seulement dans un cadre de concurrence libre. Le rôle de l’état doit-être réduit au minimum (rôle de gendarme : économique et services)
Les avantages absolus
D. RICARDO «
Les avantages comparatifs
L’état stationnaire
T. MALTHUS
La loi de la population (démographie)
K. MARX
Le modèle de reproduction : modèle simple et le modèle élargi
Les 3 derniers ont une perspective assez pessimiste de la croissance sauf SMITH qui a une perspective optimiste.
Modèle de la croissance d’A. SMITH
Croissance = division du travail et gain de productivité
Echange Division du travail Gain de productivité Augmentation des revenus
SMITH : Le processus de croissance se caractérise par l’accroissement du capital du revenu et du progrès technique.
RICARDO : Couple répartition / croissance _ Affiche un pessimisme
Le profit est un revenu résiduel le conduit à pronostiquer qu’à long terme l’accumulation du capital et la croissance doivent s’arrêter. L’économie va s’installer dans un état stationnaire.
Y
Les travailleurs Les propriétaires fonciers Les capitalistes
Salaires Rentes Profits et intérêts
Le mécanisme d’un état stationnaire est le suivant : la population étant en augmentation a besoin de plus en plus de biens mais on n’a une quantité de terre limitée, le cout de production des biens va donc augmenter au niveau macro-économique = augmentation des prix qui va pousser les travailleurs à demander une augmentation des salaires, et va réduire ainsi les profits. Enfin une baisse des profits, l’économie cessera de se développer.
MALTHUS : et la loi de la population
Selon lui, la population adopte un comportement de fécondité maximal, et tend à doubler tous les 25 ans si elle n’est pas stoppée. (loi géométrique)
Les biens peuvent croître que selon une loi arithmétique, puisque que l’on n’a des rendements limités de la terre.
Progression
...