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La croissance économique

Par   •  14 Mars 2018  •  1 057 Mots (5 Pages)  •  326 Vues

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la quantité de facteurs (plus de salariés, plus de machines, par exemple) et doit aboutir à une hausse de la production appelée croissance extensive. Les investissements de productivité, eux, se définissent comme les dépenses visant à augmenter les quantités produites par unité de facteur. Il s’agit donc d’obtenir des gains de productivité, ce qui aboutit à une croissance intensive.

C’est par ses dépenses d’investissement de productivité, avec des machines plus performantes ou bien des salariés plus qualifiés, que le coût unitaire des produits va baisser (on produit plus avec autant de facteurs). Les prix peuvent être baissés, ce qui va augmenter les ventes. Ainsi, le PIB peut s’accroître. Par exemple, ces dépenses d’investissements permettent à la Chine d’entraîner sa croissance : en 2007, celles-ci représentaient 41 % de son PIB, contre 15 % pour les États-Unis (document 1). Or la Chine a connu jusqu’à cette période des taux de croissance les plus importants du monde (10 % par an !). Ce qui montre que les facteurs de production contribuent à la croissance par ces investissements.

Ensuite, les facteurs de production permettent de créer de la croissance économique à travers les profits qu’ils engendrent, et l’épargne utilisée ensuite pour l’investissement.

En effet, les gains de productivité, permis par une meilleure combinaison productive et par une plus grande efficacité, conduisent à réaliser plus de profit brut (ce qu’on appelle Excédent Brut d’Exploitation, EBE). Une partie de ce profit brut va être épargnée, c’est-à-dire non-consommée, et une partie de celle-ci va servir à des nouveaux investissements productifs. Ce mécanisme est auto-entretenu : de la croissance entraîne de nouveaux investissements en capital physique (des machines améliorées) ou humain (du personnel plus qualifié) qui vont eux-mêmes permettre de la croissance. C’est le raisonnement d’économistes comme Robert Lucas et Paul Romer, qui considèrent que la croissance est « endogène ». Par exemple, la forte croissance de la Chine permet des investissements pour des infrastructures sur son territoire qui vont permettre des externalités positives sur l’économie (comme des gains de productivités car le temps de transport ou de communication est réduit).

Ainsi, une épargne importante est rendue possible par la croissance, et une partie de l’épargne va être destinée aux investissements dans des biens de production, que ce soit sur le territoire national ou bien à l’étranger (on parlera alors d’Investissements Directs à l’Étranger, IDE). C’est encore le cas de Chine, en 2007 (document 1) : Paul Krugman et Robin Wells soulignent que le capital étranger « a joué un rôle important dans la croissance économique à long terme de certains pays, y compris les États-Unis ».

Ajouter ici un paragraphe sur le progrès technique et la productivité globale des facteurs.

Conclusion

Ainsi, les facteurs de production peuvent contribuer à la croissance économique par trois moyens différents. D’abord, grâce aux investissements de capacités et de productivité, qui vont permettre d’augmenter au final les quantités produites et d’obtenir des gains de productivité. De plus, une utilisation efficace des facteurs de production permet d’augmenter l’EBE des entreprises, dont une partie est épargnée pour être réinvestie. Enfin, les facteurs contribuent à la croissance avec le progrès technique, qui vient également améliorer leur efficacité et leurs rendements.

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