La France, son avenir

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L’auteur tire alors la sonnette d’alarme : il est impératif d’améliorer la visibilité internationale des établissements d’éducation français pour attirer les meilleurs étudiants étrangers, renforcer les liens et les réseaux, et à long terme, soutenir le niveau d’innovation du pays.

ARGUMENT NUMÉRO TROIS

Dans une société mondialisée, un pays ne peut améliorer ses facteurs de croissance (formation, recherche, innovation et créativité) qu’en mobilisant des moyens, mais aussi en garantissant une organisation basée sur l’intervention de l’Etat et la coopération entre pays.

En France, il existe une multitude d’aides économiques dédiée aux entreprises, mais elles sont jugées par l’auteur « redondantes et dans une optique courtermiste » étant donné que seulement 9%[3] des bénéficiaires sont des PME et des ETI[4]. Or, ce sont elles qui possèdent le plus fort potentiel d’innovation et de développement. [pic 6]

L’auteur relève notamment que leur développement doit être encouragé, d’autant qu’elles rencontrent des difficultés à acquérir une taille critique pour investir et exporter.

En résumé, l’Etat est en mesure d’inciter les entreprises à investir en R&D et à innover mais d’après l’auteur, les ressources sont mal exploitées et elles n’ont pas permis d’impulser quelconque dynamique.[pic 7]

- L’exemple ou l’idée qui vous a le plus marqué (référence de la page)

Selon nous, l’argument le plus pertinent de l’ouvrage est celui qui explique l’écart entre les résultats de la recherche française et la capacité d’innovation (page 23). L’auteur met en lumière des arguments pertinents qui montrent que la cause n’est pas perdue et que la France a les moyens d’être compétitive face aux pays émergeants, mais que des changements profonds doivent être entrepris.

En fait, elle explique que trop de ressources publiques et privées sont mobilisées pour améliorer la compétitivité-prix (inclus notamment baisse des taux de marges, du coût de production, coûts salariaux), négligeant la compétitivité hors-prix. En d’autres termes, les entreprises françaises savent mieux utiliser les TIC pour optimiser leur organisation que pour vendre. Et parallèlement, les entreprises innovantes sont sous capitalisées et finissent par être rachetées par des grands groupes allemands, anglais ou américains. En fait, les entreprises françaises, et notamment les grands groupes, continuent d’évoluer comme il y a plusieurs décennies, mais des changements d’organisation peuvent toujours avoir lieu.

- L’auteur est-il convaincant ? Pourquoi?

Nous jugeons cet ouvrage très scolaire, malheureusement nous déplorons trop peu de hauteur de vue. Nous avions effectivement l’impression d’avoir pris nous-même des notes et d’en avoir fait un cours structuré. Nous ne pouvons alors pas vraiment dire que l’auteur a été convaincant dans la mesure où elle n’a pas réellement pris de partie, ni fait d’analyse poussée.

Les arguments avancés dans le livre ont déjà été relevés par beaucoup d’experts auparavant. Nous nous attendions à une valeur ajoutée : soit l’auteur nous expliquait les raisons d’une telle situation, ou bien réalisait une ouverture en nous expliquant comment cela allait évoluer, ou encore nous expliquait en détail les mécanismes.

De plus, l’ouvrage est écrit de manière sommaire et nous avons relevé plusieurs paraphrases et idées dans le désordre.

En bref, nous jugerons ce livre comme étant un travail verbeux, laborieux, parfois abscons et proposant bien peu d’exemples concrets.

Le plan proposé est très scolaire ; nous aurions attendu d’en apprendre plus.[pic 8]

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