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LE ROLE DE L'ETAT EN ECO OUVERTE ?

Par   •  14 Mars 2018  •  2 044 Mots (9 Pages)  •  447 Vues

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tandis que d’autres étaient confiés à des institutions supranationales (l’Union européenne, la Banque centrale européenne, l’organisation mondiale du commerce) ou à des autorités administratives indépendantes. En dépit de ces multiples remises en cause, les attentes à l’égard de l’État n’ont pas diminué.

C ) fonction de régulation

La politique économique consiste à choisir parmi les instruments dont l’Etat dispose (monétaire, budgétaire, action direct), ceux qu’il mettra en œuvre pour réguler l’ensemble des activités dans le but d’atteindre des objectifs macroéconomiques. Les buts de la politique économique sont nombreux, contradictoires (ex : inflation – chômage) et difficiles à définir de manière opérationnelle.

2 ) l’éffication du role de l’état en eco ouverte

A ) les enjeux eco

Une économie à fort potentiel et durable est une économie qui assume le partage des ressources, énergies, matières premières, produits agricoles, la maîtrise du climat

- Une économie de la connaissance et de l’innovation comme réaction à la concurrence des nouveaux pays industrialisés pour avoir chacun ses avantages comparatifs et des complémentarités équilibrantes

- Une économie fonctionnelle (produits et services associés : économie de solutions) comme positionnement avec une approche spécifique d’économie circulaire (prélever et rejeter le moins possible par l’ éco-conception)

- Une économie donc à fort contenu technologique associée à des services et s’appuyant sur l’économie des territoires (écosystème d’attractivité et de filières d’appui : tourisme, services, grappes, systèmes productifs localisés et pôles d’excellence rurale)

Pour répondre à ces enjeux, quatre orientations majeures de politique économique sont lancées en parallèle dans l’objectif de la compétitivité globale des territoires, avec quelques approches complémentaires en sus de l’export et des approches par filière.

* Les orientations de politique économique :

- l’Intelligence économique

- la stratégie régionale d’Innovation

- l’ anticipation des mutations économiques

- l’attractivité du territoire

Ces orientations méritent un suivi coordonné avec les autres déterminants du développement :

- la compétence (formation, enseignement supérieur et recherche)

- le territoire (son aménagement, sa structuration, sa gouvernance)

- la cohésion sociale, en repérant leurs liaisons et recoupements.

B ) contraintes communautaires et monétaires

* des contraintes qui réduisent l’action de l’état : en économie ouverte, l’intervention de l’Etat peut générer des e¤ets sur d’autres

pays (externalités politiques) qui, en retour, prennent des décisions. La coordination

internationale est généralement souhaitable et les relances isolées sont

parfois inutiles;

* les causes économiques des crises et des reprises sont diverses et, dans certains

cas, des politiques de relance de la demande peuvent ne pas produire les e¤ets

escomptés, tout simplement parce que la demande n’est pas à l’origine des

problèmes.

² l’intervention du gouvernement est contrainte par les lois budgétaires: soutenir

la demande intérieure peut mettre en péril l’équilibre …nancier des …nances

publiques.

Elle consiste à accroître la quantité de monnaie en circulation . Or , selon FRIEDMAN , cette politique est certes positive à court terme , car elle modifie les anticipations des individus ; ils se croient plus riches , consomment donc plus , ce qui engendre une augmentation de la production .

Mais , à moyen terme , ils se rendent compte que cette augmentation des revenus a seulement été nominale et monétaire : leur pouvoir d’achat n’a pas augmenté , car l’augmentation des revenus a été corrélée avec l’augmentation des prix . Comme leur pouvoir d’achat est constant sur le long terme , ils reviennent à leur plan de consommation initial , la production revient alors à son niveau antérieur .

FRIEDMAN reprend donc la théorie quantitative de la monnaie d’I.FISCHER pour expliquer la forte inflation des années 70 : l’augmentation de la masse monétaire n’a aucune influence sur la production , elle n’a d’effets que sur l’augmentation des prix , car la sphère réelle et monétaire sont déconnectées .

Or , l’inflation peut empêcher la croissance économique en ayant des effets pervers , tant au niveau interne qu’au niveau international .

Au niveau interne , l’inflation gêne le comportement rationnel des individus , car tous les prix augmentent en même temps . En effet , le prix joue le rôle de signal et indique quels sont les produits les plus demandés , ceux dont la production est la plus rentable . Si tous les produits connaissent une augmentation des prix , les individus ne savent pas si cette augmentation est due à des effets monétaires ( l’inflation) ou réels ( la demande est supérieure à l’offre ) . Cela empêche donc l’allocation optimale des facteurs de production : le travail et le capital ne sont pas placés dans les secteurs où ils permettent la plus forte croissance .

Au niveau international , l’accélération de l’inflation peut empêcher la reprise de l’activité : l’inflation engendre une perte de compétitivité-prix des produits , donc une perte de parts de marché des produits nationaux : les consommateurs préfèrent acheter des produits étrangers . La production nationale diminue donc. L’europe n’a donc aucun intérêt à appliquer une politique monétaireexpansive qui est d’ailleurs proscrite par les

statuts de la BCE.

Cette perte de croissance va être renforcée par la politique budgétaire expansionniste de type keynésien

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