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L'Intégration Sociale.

Par   •  2 Juillet 2018  •  1 774 Mots (8 Pages)  •  352 Vues

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En effet, on constate un déclassement scolaire (document 1), nous pouvons voir que de plus en plus de personne ne possédant aucun diplôme ont un taux de chômage plus élevée qu'une personne ayant des diplômes supérieurs.

En 2010, les personne de 15 à 29 ans possédant un CAP, avaient un taux de chômage de 27,6%. Contrairement aux générations précédentes qui étaient moins importants puisqu'en dans la même période, pour les personnes de 30 à 49 ans ayant également un CAP avaient un taux de chômage de 15,7%. Soit la moitié d'une génération à l'autre. Un sociologue, Anderson pense que pour lui la situation dans laquelle l'obtention d'un diplôme plus élevé que celui de ses parents n'est pas une condition suffisante pour accéder à une position socioprofessionnelle plus élevée que celle de ses parents, on appellera ça le paradoxe d'Anderson. En règle générale, le déclassement social désigne une situation où la position sociale dans la structure sociale occupée par un individu est inférieur à celle de ses parents.

En effet, on constate (document 1), que les personnes âgées de 15 à 29 ans sont moins diplômés que les personnes âgées de 30 à 49 ans ou bien encore 50 ans et plus. De moins en moins de personnes âgées de 15 à 29 ans ont des diplômes supérieurs.

Mais si les nouvelles générations sont moins diplômés, cela peut entraîner des répercutions sur le travail.

En effet, pour trouver un emploi, la situation est plus difficile sans diplôme. Nous allons donc nous intéresser à une autre instance d'intégration : le travail.

Le travail apparaît comme un facteur de cohésion sociale décisif La généralisation de la division technique du travail, c'est à dire la spécialisation dans une entreprise, des travailleurs dans une tâche particulière ; conduit à une solidarité organique : elle décrit un type de lien social caractérisant la société moderne. Dans ce type de solidarité, la cohésion sociale est fondée sur la différenciation et sur l'interdépendance des individus entre eux qui favorise la division du travail. Contrairement à la société mécanique, où c'est plutôt une société traditionnelles (avant la révolution industrielle). La société est plutôt de petite taille, les membres du groupes partagent les mêmes croyances, le lien social se base sur des sentiments et des opinions communs, la conscience collective est forte. On peut voir également que dans cette société, il y a une forte solidarité.

Dans une société de grande taille, la solidarité n'est pas automatique. C'est la division technique du travail qui va établir, en effet, les hommes sont dépendants entre eux pour leur travail, ils sont complémentaires, ce qui crée des relations, d'où la solidarité.

Le travail contribue à la construction de l'identité sociale au sein de laquelle l'identité professionnelle forme une composante importante. Les relations du travail remplissent une fonction de socialisation secondaire et influencent la sociabilité des individus. Le travail développe un sentiment d'appartenance à un groupe et une identité professionnelle. En effet, au travail, on appartient à une entreprise.

Les relations professionnelles donnent accès à différente forme de participation au sein de l'entreprise, par exemple, les syndicats, les associations professionnelles. Le travail assure un revenu d'activité qui conditionne l'accès à la société de consommation. L'activité professionnelle facilite alors le développement de liens marchands, c'est à dire l'échange de la solidarité. Il est également important pour pouvoir participer à des activités payantes (sorties, sport...), mais aussi pour se sentir intégré.

Le travail donne accès à des droits sociaux qui concourent à la protection des individus face aux différents risques de la vie sociale. En étant salariés, on paie des cotisations qui donnent droits à des couvertures en cas de problème, comme par exemple, les maladies, les accidents du travail, les retraites ou encore le chômage. C'est donc le résultat du développement de la société salariale.

Tout comme la famille et l'école, le travail est une instance qui peut être fragilisée.

Les mutations de l'emploi, c'est à dire le chômage, en effet on constate une hausse du chômage (document 4). De plus en plus de chômeurs se font ressentir notamment dans les générations entre 15 et 29 ans, tandis que pour les générations de plus de 50 ans, le taux de chômage est plutôt faible.

Une bonne partie des embauches se fait maintenant par des contrats, ou avec certains diplômes mais aussi avec l'organisation du travail. Tout ceci, affecte la fonction d'intégration du travail. Le renforcement des contraintes professionnelles, dans un environnement économique plus risqué, place les travailleurs dans des situations de stress qui génèrent des problèmes de santé et un mal-être aux conséquences plus ou moins graves.

Le sentiment d'appartenance se dissipe, le sentiment de solidarité collective avec les autres travailleurs diminuent. On peut aussi dire qu'il y a un essor des emplois précaires et le chômage conduit à une rémunération instable donc la consommation est réduite. En effet, (document 3), on constate que la proportion de personnes pauvres pour un chômeur en 2009 est de 23,7%, tandis que la proportion de personnes pauvres pour une personne occupant un emploi n'est que de 6,7%.

Les catégories hors-travail sont fragilisées.

Pour conclure, nous pouvons donc dire que l'évolution des instances d'intégration fragilisent la cohésion sociale avec la montée de l'individualisme, de plus en plus d'individus deviennent indépendants. Mais aussi avec les inégalités scolaires et le fait que les nouvelles générations arrêtent l'école plus tôt que les générations précédentes ou bien que leur diplômes sont moins élevés. Mais également avec le diminution de solidarité, au travail ou entre individus. Le chômeur participent également à la fragilisation de la cohésion sociale.

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