L' ALENA et le trafic de drogue Mexique-États-Unis

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Investissement des trafiquants dans l’économie américaine, impact économique.

En effet, l’ouverture des frontières de l’ALENA a favorisé l’entrée simplifier de quantités importantes de drogues sur le sol américains. Cela n’en a pas été sans conséquences dans la mesure où les trafiquants ne se sont pas simplement contenté de vendre la marchandise, mais ont cherchés à faire blanchir cet investissement de masse aux États-Unis. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, malheureusement, des institutions financières ou bien même des entreprises américaines se sont retrouvé impliqué dans le blanchiment d’argent en provenance direct des cartels mexicains. C’est le cas par exemple avec la filiale britannique HSBC aux États-Unis en 2012 qui auraient reçu des transactions de fond monétaire estimé avec environs 670 millions $ seulement pour le trafic de drogue entre les États-Unis et le Mexique qui s’est amplifier depuis ces dernières années. Ce qui a entraîné des poursuites judiciaires envers celle-ci, se sentant obliger de payer une somme estimée à 1,9 milliard $ afin d’arrêter les poursuites qui l’accuse d’avoir agis intentionnellement, mais aussi pour ne pas nuire à la réputation générale de l’ensemble de l’organisation. En plus du cas de la banque, on relève le cas d’environ onze entreprises américaines principalement localisés à Miami qui auraient été impliqué dans le transfert de millions de dollars à destination de la Colombie, sous la direction du plus important trafiquant de drogue au monde, le Mexicain Joaquin Guzman, surnommé « El Chapo ». Il faut prendre en note que grâce à l’accord de l’ALENA, le Mexique est le pays de passage de toutes drogues en provenance de l’Amérique Latine pour un passage « assuré » aux États-Unis.

Intervention de la politique Américaine, mesure mise en place pour contrer la drogue

Conscient des dégâts apportées par le trafic de drogues sur le sol américains, en 2007, les États-Unis ont créé une alliance avec le gouvernement mexicain pour lutter contre le trafic de stupéfiant, crime organisé et de la violence siégeant principalement au Mexique. Cette alliance est sous le nom de Initiative Mérida. Il consiste en une aide des États-Unis envers les pays de l’Amérique Latine et principale le Mexique à : soutenir les institutions démographiques, formations et équipements apportés aux forces de l’ordre mexicaines pour mieux identifier les marchandises illicites aux postes de contrôles, livraison de plusieurs centaines de chiens pour identifier les stupéfiants, les explosifs ou encore les armes…Cette aide à une valeur de 1,4 milliard $ repartis sur la période 2007-2010. Il va de soi qu’il tel investissement américain sur le sol mexicain a pour but de permettre aux autorités mexicaines un meilleur contrôle sur ce marché illicite afin d’en limité l’impact sur les États-Unis qui sont la première cible du Mexique en termes de marché de la drogue.

Conséquences sociales

Les impacts sociaux du trafic de drogue se résument à plus que la violence. Commençons par la narco culture. Elle touche plusieurs aspects de la vie des Mexicains plus précisément au sein du monde de la musique, du et de la religion. En ce qui concerne la musique, il n’est pas rare que des groupes musicaux prônent les actions des trafiquants de drogue à travers leurs chansons, dans le but de vendre le rêve de la richesse, ce a quoi aspire beaucoup de jeunes provenant de milieux défavorisés [13], un comportement à adopter, et l’adoption de la violence comme mode d’expression[14] L’aspect religieux de la narco culture dans la population mexicaine se remarque lorsqu’on porte une attention particulière à un personnage qui est vénéré par ceux-ci. Jesús Malverde; qu’on peut traduire comme «le bandit généreux». Cette figure glorifiée reflète la vision héroïque que la population Mexicaine attributs aux trafiquants de drogue. Ils sont vus, en fait, comme des Robin des bois qui sont présents pour représenter les pauvres et qui se soucient de ceux-ci[15]. Ce qui nous mène à parler de l’implication sociale des cartels. Les cartels s’impliquent dans la société, car ils voient l’occasion de prendre de l’ampleur et de modifier le regard de la société à leur égard. Ce qui explique que ceux-ci vont financièrement aider certaines communautés plus démunies en construisant des écoles, finançant des hôpitaux, etc. [16]Cependent, il ne faut pas laisser cette représentation des cartels affecter la réalité de leurs actions ainsi que les conséquences qui en résultent. Depuis 2006, 70 000 personnes sont décédées et 30,000 personnes ont été victimes d’enlèvement, de menaces ou d’extorsion. [17]Une augmentation accrue de la prostitution et du trafic humain est aussi remarquable; la prostitution rapporte beaucoup [18]il n’est pas rare que les membres des cartels kidnappent des femmes et font d’elles des prostitués[19]. Certaines femmes s’impliquent elles même dans ce monde à cause de leur situation économique ; elles voient le trafic de drogue comme le seul moyen de sortir de la pauvreté. Un autre phénomène s’apparente aux conséquences du trafic de drogue : le féminicide, qui se définit comme la violence directe envers les femmes. Les femmes sont victimes de meurtres viols, kidnapping, dans le but de faire régner la peur, la vengeance ou même pour lancer un message au gouvernement.[20]

En ce qui à trait au trafic humain, souvent les gens qui essaient de passer à travers la frontière mexicaine, allant vers les États Unis se fait kidnapper par les cartels et deviennent esclaves de ceux-ci.[21]

Finalement, au niveau économique le monde de la drogue a beaucoup couté au gouvernement mexicain. Le terme cout fait référence à l’argent qui aurait pu être investi dans la société ou dans les entreprises émergentes, qui est néanmoins, investi dans la lutte contre les cartels. Un montant ce totalisant à 149,8 milliards de $ US a été versé 2015 pour : les homicides, la restauration du système de justice, les services militaires et soins médicaux.[22]

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