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Intermédiation Financière

Par   •  5 Septembre 2018  •  3 185 Mots (13 Pages)  •  483 Vues

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➔ il existe un tx d’i qui maximise le profit de la banque au delà duquel la banque n’a plus intérêt à financer des projets (risque trop grand par rapport au gains espérés). Au delà de ce taux, la banque rationne le crédit.

c) Intrinsèquement fragile

L’autre grande justification de l’existence des banques est l’incertitude et le besoin de liquidité des prêteurs.

Les prêteurs souhaitent des placements liquides à court terme (besoin de C) alors que les emprunteurs privilégient le LT pour leurs projets d’I. La banque fait de la transformation d’échéances et mobilise des ressources à CT (collecte de dépôts) pour les transformer en financement de LT en assurant les déposants de pouvoir récupérer les ressources à tout moment.

Modèle de Diamond Dybvig 1983 étudie le caractère relativement instable des contrats de dépôts bancaires et des conséquences qui en découle.

Contrats de dépôts répondent aux besoins de liquidités des déposants pour leur C. Les banques permettent un meilleur partage du risque entre les déposants et donc socialement utile. Ces contrats sont soumis au risque de panique bancaire car transformation d’actifs illiquides en passif liquide ➔ risque de bank run et de faillite. Risque d’illiquidité indissociable du risque de liquidité des déposants. La banque n’a pas de quoi servir l’intégralité des demandes de retraits en risque de bank run.

Une banque liquide n’aurait pas d’intérêt et n’apporterait pas d’amélioration du BE social par rapport à l’équilibre de marché concurrentiel. Les déposants sont dans une situation d’interaction stratégique et des équilibres de Nash sont possibles. Il y aura un « bon » équilibre ou les agents de type 1 pour réclamer leur argent en t=1 et les agents 2 en t=2, personne ne ment et l’équilibre est viable. Ce n’est pas le cas si il y a un « mauvais » équilibre ou les agents de type 2 réclament leurs dues en t=1.

N’importe quel aléa ou variable aléatoire peut provoquer le pire scénario. Fort risque d’anticipations auto-réalisatrices (phénomène de sun spot). Même les banques en bonne santé peuvent succomber au « run ». Utilité de la banque lié à sa fragilité.

Solutions : -suspension de convertibilité (connaître les proportions des agents 1)

- garantie publique des dépôts (mais taxe prélevée en t=1). Meilleure solution.

Grâce à cette garantie, il n’y a pas eu de « bank run » lors de la crise actuelle. Pas certains que les garanties suffisent si toutes les banques sont touchées par le « run ». Tjr un problème d’aléa morale car les banques peuvent prendre des risques vu que l’Etat garantit les dépôts… augmenter les fonds propres (Bale III).

Portée et limites : La panique ne concerne que le passif de la banque et non l’actif, limite et force du modèle… Si le risque est introduit à l’actif, la proba de panique bancaire est fonction croissance du risque des actifs bancaires.

L’intermédiaire financier formalisé est il une banque ? (passif détenu par déposants ou actionnaires ?). La nature monétaire du passif bancaire est ignorée.

Grand intérêt de justifier l’existence des banques et expliquer les fragilités intrinsèques et la nécessité d’une prévention des paniques bancaires et l’intervention publique.

Banques et marchés complémentaires. B permet réalisation de transactions qui n’auraient pas lieu sur le marché. Rôle de « contrôleurs délégués » et de gestion de l’épargne des clients.

II. La banque s’est transformée

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la mutation financière

Profonde évolution des systèmes financiers dans les pays anglo-saxons dans les 70’ puis 80’ pour les pays européens et 90 pour les émergents.

Contexte inter favorable : abandon de Bretton Woods (BW) en 73 avec une montée du risque de change car plus de fluctuations des monnaies. 2 gros chocs pétroliers en 73 et 79 et donc inflation très forte… Paul Volker mène une lutte acharnée contre l’inflation au US en 1979 avec politique monétaire agressive et hausse des taux et donc du risque. On peut aussi y ajouter les besoins de financements croissants car montés des déficits pub dans les 80’.

Contexte de forte instabilité économique favorable à la mutation financière.

2 processus moteurs : globalisation et innovations financières.

Globalisation fin : vaste processus d’intégration et de décloisonnement à différentes échelles :-marchés nationaux et inter

- à l’échelle des produits, nouvelle gamme des produits fin

- à l’échelle des institutions : intégration des act financières, nv intermédiaires très actifs sur les marchés de titres.

Innovations financières :produits : sicav, tcn, PD…De marché ; marchés dérivés ou segments de cotation. Innov de procédé : nvlle technique ou technologie. USA et RU leaders de la vague d’innovations dans les 70’ puis suivi par les Européens.

Innovations publiques dans les pays suiveurs (réformes fin)/privées dans les pays leaders.

Théories de l’innovation financière. William Silber => les innovations fin sont développées en réponses à 3 types de contraintes : risques, concurrence et réglementation. Il y a innovation quand le coût de contournement

Avantages de la mutation fin : -plus de produits offerts, gestion des risques facilitée, diminution des coûts de transac ; essor des NTIC et diffusion de l’info.

Inconvénients : plus d’instabilité fin (bulles, krach, crises), montée du risque systémique (risque de défaillance globale du système).

Le cas français. Prédominance de l’intermédiation bancaire dans les 70’, faible concurrence bancaire, spécialisation des banques faible et souvent nationalisées. Encadrement strict par les autorités monétaires sur la distribution de crédit et des opérations à l’étranger.

Avec les innovations inter, la France veut libéraliser et réformer le secteur financier. L’emprise du secteur public sur le bancaire est perçue

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