Finance
Par Ramy • 28 Janvier 2018 • 3 557 Mots (15 Pages) • 372 Vues
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partiel marché par marché mais bien d‘un équilibre partiel avec une interdépendance des marchés. Alors si l’équilibre est atteint sur n-1 marchés il réalisé sur le nième marché. A partir de ce principe Walras tente de montrer que le système libéral est le meilleur car ni les consommateurs ni les producteurs n’auront intérêts à changer leurs quantités de biens et services qu’ils offrent sur les n marchés, car ils leur apportent le meilleur résultat possible.
B. La vision libérale des politiques économiques
Au delà des marchés autonomes, il existe irrémédiablement la présence de l’état nous allons voir comment les libéraux l’intègre dans leur raisonnement.
1. Le rôle limité de l’état.
Si l’on se plonge dans la pensée libérale (Adam Smith) au sujet de l’état nous voyons qu’il ne s’agit pas d’interdire l’interaction de l’état sur les marchés (ceci étant impossible) mais bien de le limiter au maximum.
a. Des mesures désincitatives du travail.
Ce sont les partisans de la théorie de l’offre de Say, Arthur Laffer notamment, qui se s’efforce de montrer que certaines mesures de l’état freine l’offre de facteur de production des ménages, soit le travail, et donc par la même, la croissance. Ces sont les prestations sociales et la fiscalité qui sont particulièrement visées. En effet dans un premier temps nous pouvons voir que les prestations sociales diminuent l’offre de travail en baissant le cout du non travail. De la même manière l’impôt sur le revenu reproduit le même effet lorsqu’il diminue la rémunération nette du travail. Adam Smith remarquait déjà : « L’impôt peut entraver l’industrie du peuple et le détourner de s’adonner à certaines branches de commerce ou de travail ».
En abscisse, le taux d’imposition t, en ordonnée les recettes fiscales T. Lorsque t= t*, alors T=Tmax.Lorsque t > t*, le taux d’imposition est dissuasif et les recettes totales de l’État sont inférieures à Tmax.
b. Les asymétries d’informations dans l’économie réelle.
Critiques un peu plus récentes, se basent sur les travaux de George Stigler, et tente de montrer que la règlementation tarifaires des monopoles, pour éviter qu’ils ne profitent de leur situation, s’avère être inefficace. En effet les entreprises connaissent leurs couts de productions, et donc surestime ceux ci pour que, lorsque l’Etat instaure une tarification au cout moyen par exemple, elles fassent tout de même du profit. Cet avantage leur permet de contrôler cette régulation qui au lieu de les contraindre leur garantit des bénéfices. Ensuite concernant le marché du travail la théorie de l’emploi développée par Alchian nous montre la difficulté d’information sur ce marché. En effet la recherche d’emploi peut devenir une réelle activité dans le sens où la durée du chômage dépend de l’écart entre les gains espérés et les coûts de la recherche. C’est donc entre autre l’indemnisation de chômage qui augmente la durée car elle diminue le coût de recherche de travail.
2. L’état joue un rôle nécessaire.
D’après les différentes lois que nous avons vu précédemment, les marchés fonctionnaient entre eux : peu de chômage pas de surproduction mais cependant empiriquement la situation diffère.
a. Des marchés différents de la CPP.
Les marchés parfaitement concurrentiels sont un idéal, les marchés réels sont différents à d’autres niveaux. Il existe des concurrences imparfaites tel que le monopole pur, la concurrence monopolistique, la concurrence oligopolistique. Les économistes ont tendance à penser qu’aujourd’hui seules les infrastructures de réseaux présentent les caractéristiques de monopole naturel. En revanche, les services offerts à partir de ces infrastructures ne relèvent pas particulièrement d’une logique de monopole naturel. Il n’y a pas de nécessité technique pour que ces services soient assurés par une seule entreprise. Ces différents éléments critiques ont poussés les états à ouvrir à la concurrence de certain secteur. Cette ouverture s’est traduite par l’adoption, dans les années 90, d’une série de directive en matière de dérèglementation (ouverture à la concurrence). La notion de service d’intérêt économiques général et l’autorité nationale de régulation.
b. L’état joue un rôle nécessaire pour les marchés.
L’état n’étant créateur de marchandise et de bien matériel, il est tout de même producteur de services utiles au bon fonctionnement des échanges. Ces services sont essentiellement la construction d’infrastructure, qui vont jouer le rôle de lubrifiant pour les échanges, tel que : routes, ponts, voies navigables. L’éducation est un service utile et nécessaire proposé par l’état, car en effet la division du travail ne permet pas à l’ouvrier de pouvoir garantir l’éducation de ses enfants, faute de moyen.
De plus l’état n’étant pas créateur de ressource il faut donc trouver des moyens extérieurs pour le financer. Adam Smith légitime donc l’existence d’un impôt, étant équitable et faisant contribuer chaque individu suivant son revenu, pour que la société puisse jouir de services de qualités améliorant non pas la quantité de biens et services produit mais bien la productivité de la société.
Les libéraux croyaient en la stabilité intrinsèque des marchés, cependant des problèmes évidents pouvaient les écarter de leur fonctionnement normal. C’est entre autre la crise de 1929 qui réfute la théorie des néoclassique qui peine à l’expliquer.
II. Approche Keynésienne : Dynamique interne de l’économie.
L’approche keynésienne diffère de celle des néoclassiques notamment dans le sens où pour Keynes c’est la demande et plus particulièrement la demande effective qui sert à déterminer la production.
A. Les reproches faits à la théorie libérale.
Selon Keynes la vision libérale des marchés n’est pas représentative.
1. Une analyse et des outils d’analyses inadéquates.
Tout d’abords nous présenterons les points sur lesquels Keynes s’opposent à la théorie libérale.
a. Une rigidité des prix.
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