Economie - L'Etat et le fonctionnement du marché
Par Junecooper • 30 Novembre 2018 • 1 143 Mots (5 Pages) • 484 Vues
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- Les défaillances de marché et l’intervention publique
- La prise en compte des externalités par les pouvoirs publics
Il y a externalité lorsque l’action d’un agent impacte la situation d’un autre agent sans que cela ne soit pris en compte par un quelconque système de prix. Lorsque les impacts sont positifs, on parle d’externalité positive. Par exemple, un professeur nous transmet une part de son savoir. Lorsque les impacts sont négatifs, il s’agit d’une externalité négative. Par exemple, un ami fumeur, un voisin bruyant. Le fait que ces externalités ne puissent être prises en compte par un système de prix rend le marché totalement défaillant. Les externalités sont des effets externes au marché. Des moyens doivent être mis en place pour palier les défaillances du marché, ces moyens visent à favoriser les externalités positives et réduire les externalités négatives. La panoplie de moyens à disposition est large. Afin de favoriser les externalités positives, peuvent être instaurées des subventions, des aides et diverses incitations qui poussent les acteurs à mener les actions génératrices d’externalités positives. Par exemple, une réduction fiscale aux ménages permettrait aux ménages d’investir dans des dispositifs énergétiques modernes et plus respectueux de l’environnement. De la même manière, en offrant des avantages fiscaux aux entreprises menant des activités de recherche et de développement débouchant sur des innovations aux effets externes positifs importants. On les incite à mener des actions en ce sens.
- La production et le financement des droits publics
Le marché est incapable de prendre en compte les externalités, donc l’impossibilité d’assurer le financement et la production des biens dits « publics » constitue une autre défaillance du marché. Les biens publics purs sont caractérisés par :
- La non rivalité : la consommation du bien par un agent n’empêche pas les autres agents de consommer également ce bien. Par exemple, l’éclairage public.
- La non exclusivité : aucun agent ne peut être exclu de l’accès au bien. Par exemple, l’air.
Les biens qui ne regroupent pas ces deux caractéristiques sont appelés des biens privés purs. Ils sont donc rivaux et exclusifs. Par exemple, la télévision, la voiture… Il existe aussi des biens de club qui sont non rivaux mais exclusifs. Par exemple, une autoroute à péage. Ensuite, on a encore des biens communs appelés « biens publics impurs » qui sont non exclusifs mais rivaux. Par exemple, les océans. La non rivalité dans les biens publics purs impliquent qu’aucun agent ne peut être exclu de la consommation du bien même s’il n’a absolument pas contribué. L’incitation à se comporter en passager clandestin est forte et en conséquence, aucune entreprise privée n’a d’intérêt à produire et offrir un bien public pur. Le marché est totalement défaillant et c’est à la puissance publique de s’y substituer pour assurer le financement et la production des biens publics purs.
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