L’économie de marché, son fonctionnement et ses imperfections
Par Matt • 14 Mai 2018 • 1 500 Mots (6 Pages) • 626 Vues
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Il y a deux niveaux de répartition :
- primaire = partage des revenus issus de la production (partage de la VA). C’est la rémunération des facteurs de production (travail = salaire; capital = intérêts, prélèvements obligatoires; EBE c’est à dire le revenu des entreprises après le paiement des salaires et des impôts).
- secondaire = revenus de transfert distribués par les APU (= revenus sociaux distribués majoritairement aux ménages).
- Les opérations financières
Opérations entre les unités institutionnelles qui portent sur les moyens de paiement, les placements, les instruments de financement et les réserves techniques d’assurance (= fonds collectés par les assurances).
C. Les agrégats (page 93 à 96)
Agréger = sommer
Un agrégat est une grandeur synthétique obtenue par l’addition de valeurs représentatives de l’activité économique.
Il y a différents types d’agrégats. Pour l’instant on s’intéresse aux agrégats de production, de revenus ou de dépenses.
- Agrégat de production (PIB)
Il peut être envisagé de trois manières :
- mesuré à partir de la production = somme des VA
- mesuré à partir des revenus distribués lors de la production (=répartition primaire)
- mesuré à partir des emplois (consommation et investissement)
PIB : intérieur car agrégat calculé sur le critère de la territorialité. Unité institutionnelle → résident sur le territoire national.
PIB marchand = somme des VA + droit de douane + TVA
PIB non marchand = somme des coûts de production des administrations
PIB marchand + PIB non marchand = PIB global
PNB : même nationalité et non territorialité
RNB : revenu national brut → critère de nationalité
= PIB + revenus en provenance du reste du monde - revenus versés au reste du monde
La dépense nationale est la somme des achats (dépenses de consommation et d’investissement) effectués par les agents économiques finaux (Etat, entreprises, ménages résidents) et des achats des non résidents.
Conclusion : intérêts et limites du PIB
- mesurer le niveau d’activité
- effectuer les comparaisons internationales (dans le temps et dans l’espace)
MAIS problèmes d’évaluation possible : liés au cours des devises et aux différences de pouvoir d’achat.
Et problèmes de mesure liés à l’économie informelle (activité domestique, bénévolat, activité souterraine) et aux externalités (conséquences négatives et pollution)
Le PIB est un indicateur imparfait.
II. Le circuit économique
Circuit = représentation schématique des relations (flux réels et monétaires) entre agents.
A. Représentation des relations entre agents
- Circuit simplifié
Limites : - économie fermée → autarcie car il n’y a pas le reste du monde
- épargne, investissement pas pris en compte
- absence des biens et services non marchands
Il suppose que l’ensemble des revenus des ménages retournent aux entreprises. Or les ménages peuvent épargner et cette épargne peut être thésaurisée.
Il suppose que tous les biens produits sont destinés à la consommation des ménages. Or une partie des biens produits sont destinés à d’autres agents qui investissent.
Les institutions financières jouent un rôle d’intermédiaire (cela évite la thésaurisation).
Il suppose une économie fermée (en autarcie) or les agents résidents échangent avec des agents non résidents (reste du monde).
Les agents économiques voient certains de leurs besoins satisfaits par des services non-marchands (rôle des APU et des administrations privées).
- Circuit complexe
Voir document
B. La transcription comptable
TEE → tableau économique d’ensemble qui reprend la suite des comptes de chaque secteur institutionnel = transcription comptable du circuit économique dans son ensemble
- Les comptes des secteurs institutionnels
Enregistrement de flux monétaires: en ressources les flux de monnaie reçus et en emploi les flux de monnaie versés. Les comptes s'enchaînent et sont liés entre eux par le solde du compte précédent.
- Le tableau économique d’ensemble (TEE)
Conclusion :
Intérêt : représente les relations entre les secteurs institutionnels (vision d’ensemble) et met en évidence des interdépendances parfois complexes.
Il suppose qu’il existe que des phénomènes macro-économiques (approche keynésienne), que la monnaie n’est pas neutre et qu’il permet de comprendre les déséquilibres macro-économiques.
La modélisation de l’activité économique peut prendre deux formes :
- approche reposant sur les marchés (inspiration néo-classique)
- approche reposant sur le circuit économique (inspiration keynésienne) → reprise par la comptabilité nationale. Elle met en évidence des interdépendances entre les agents économiques, entre les phénomènes réels et monétaires et met en évidence des déséquilibres au niveau macro-économique.
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