Dossier intervention à l'école ifsi
Par Junecooper • 9 Décembre 2017 • 7 845 Mots (32 Pages) • 622 Vues
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addictions
et leurs propres addictions
Deux groupes travaillaient à chaque fois sur le même thème. Nous avions 40 minutes pour réaliser 3-4 questions. Nous avons chacun pu débattre avec les autres étudiants pour savoir ce qu’il était important de faire ressortir. Chaque petit groupe devait ensuite se rassembler avec l’autre groupe qui traitait le même sujet pour pouvoir regrouper leur questions et n’en faire ressortir que 4 ou 5 questions à la fin.
L’étudiant 4 devait, avec son groupe formuler des questions concernant les habitudes de vie des élèves. Ils savaient que le questionnaire devait être rapide et à réponse fermée ce qui ne rendait pas la tache facile. En effet, il fallait que les questions soient des QCM mais il devait y en avoir assez pour que les différents collégiens puissent se retrouver et répondre correctement à la question. Après réflexion et quelques arrangements dans le groupe, trois questions étaient prêtes.
L’étudiant 2 traitait le sujet sur leurs propres addictions. Avec son groupe, ils ont trouvé cinq questions qui englobaient le tabac, l’alcool, les écrans, la drogue et le sommeil. Les questions étaient trop centrées sur l’addiction et non sur les attentes des professionnels de l’EREA. En réalité, les questions devaient tourner autour du sommeil et de l’impact des addictions sur celui-ci.
L’étudiant 1 devait trouver des questions sur la présentation des élèves et la mise en forme du questionnaire.
L’étudiant 3 devait se concentrer sur leur connaissance des différentes addictions. Avec son groupe, ils ont trouvé trois questions que nous pourrions leur poser. Lorsqu’ils se sont rassemblés avec l’autre groupe traitant le même thème, ils se sont rendus compte, dès lors, qu’il allait être compliqué de regrouper leurs idées car chacun voulait rester sur sa position. Après que Cindy soit intervenue en leur apportant quelques précisions, ils ont finalisé quatre questions.
Chaque groupe a alors envoyé ses questions aux formateurs afin qu’ils réunissent le travail de tout le monde.
Par la suite, nous avons alors pu échanger en promotion entière sur les différents éléments et regrouper les questions qui se rejoignaient.
Nous avons eu plusieurs heures de mise en commun car nous avons rencontré quelques difficultés afin de satisfaire tout le monde, de répondre correctement aux besoins des élèves de l’EREA ainsi qu’aux attentes des professionnels.
Nous avons eu des problèmes concernant :
le bon nombre de questions et l’ordre dans lequel nous devions les mettre. Il ne fallait pas que le questionnaire soit trop long, car les élèves pourraient vite s’en lasser et répondre n’importe comment. Il fallait également mettre les questions les « plus compliquées » au début car une fois arrivé à la fin ils n’allaient plus se concentrer. Nous avons donc mis tous ce qui concernait les données d’ordres générales en dernier.
la question de l’anonymat : nous ne savions pas s’il était utile de le rajouter en début de questionnaire sachant que les professionnels allaient leur préciser lorsqu’ils allaient leur distribuer. Nous avons quand même préférer le souligner afin d’insister sur cette notion et pour que les élèves puissent se dévoiler davantage.
la formulation adaptée à la population visée : suite à ce que nous avaient rapporté les professionnels de l’EREA concernant les difficultés des élèves, nous avons essayé d’utiliser les termes qui seraient le plus adaptés pour eux. Il était parfois difficile de savoir si ce que nous voulions dire ne serait pas trop compliqué pour les élèves présentant des « dys ». Nous avons notamment hésité par rapport à l’emploi du mot « addiction » qui nous a finalement été confirmé par l’infirmière scolaire de l’établissement.
la question du tutoiement et du vouvoiement : la promotion était mitigée et chacun avait de bons arguments concernant ce problème. Après avoir contacté l’infirmière, les formateurs nous on rapporté qu’il serait préférable d’utiliser le vouvoiement étant donné, que le questionnaire serait commun pour toutes les classes (de la 6ème au CAP).
d’une réponse «je ne sais pas» : un échange autour de cette réponse à certaines questions posées, a été envisagé. Nous l’avons intégré dans une question concernant le nombre d’heures qu’il leur faut pour être en forme car nous avons jugé qu’ils sont en droit de ne pas savoir.
et pour finir à la forme du questionnaire, c’est-à-dire s’il fallait mettre des couleurs, des images, des smileys etc. Suite à leur échange avec les professionnels de l’EREA, Cindy et Rémi, nous ont rapporté que l’on pouvait mettre une image mais qu’il fallait que cela reste discret et neutre. Deux propositions ont été soumises, et en promotion entière nous avons décidé de faire un mélange entre les deux. Notre questionnaire final était donc sur feuille blanche avec un dessin derrière qui montrait un enfant fatigué, avec une batterie déchargée. Les différents choix de réponse étaient mis sur deux colonnes ce qui plaisait le mieux à la majorité d’entre nous.
Lors de la réalisation de ce questionnaire, certains d’entre nous avait pu faire tester un premier essai du questionnaire sur des enfants/adolescents afin de voir les problèmes qui pouvaient en ressortir.
Nous avions pu tester le questionnaire sur un lycéen et un collégien. Pour le lycéen, les questions avaient été comprises, il nous avait répondu sincèrement et n’avait pas eu de problèmes particuliers. En revanche le collégien n’avait pas saisis certaines questions comme par exemple « quelles activités peuvent, selon vous, perturber le sommeil ? ». Le garçon de 14 ans avait répondu « rien ». En discutant avec lui nous nous sommes rendues compte qu’il avait compris la question comme « quand je dors, qu’est ce qui peut me perturber, me réveiller ? ». La question « selon vous être accro c’est … » à également soulevé l’attention du jeune, il n’arrivait pas a comprendre s’il devait répondre par ce qu’il pensait ou plutôt de ce qu’on lui avait dit sur le sujet … même en lui expliquant cela restait confus.
Une fois en promotion entière, chacun a exposé les différentes réponses ainsi que les difficultés rencontrées lors du test des questionnaires et des modifications ont été apportées en fonction de cela. Les différentes réponses des enfants nous a été d’une grande aide car cela nous a permis d’avoir
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