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Dissertation

Par   •  12 Février 2018  •  2 220 Mots (9 Pages)  •  325 Vues

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C'est le « paradoxe de la tranquillité » de H.Minsky. En effet, lors de période d'expansion les agents s'endettent et financent des investissements ce qui dynamise la demande et renforce la croissance, c'est ce qu'on appelle l'optimisme général. Ensuite, des crédits sont accordés à des gens moins solvables, le taux d'endettement augmente et des comportements spéculatifs se développent. Comme l'a fait le Japon, les taux d'intérêts sont restés faibles, c'est ce qui a favorisé la prise de risque. Ainsi, ces excès conduisent de façon certaine a une crise financière et plonge l'économie réelle dans un crise.

Partie 2 :

Or, l'éclatement d'une bulle spéculative à donc des conséquences à court terme sur l'économie mais aussi à long terme. A partir de 1990, la récession au Japon commence et les fluctuations en terme de croissance économique sont irrégulières. Si en 1990, la croissance du PIB au Japon est supérieure à 5 %, elle ne retrouva jamais une telle croissance jusqu'à la crise économique mondiale de 2008 où elle chutera d'une manière catastrophique. Cependant, la constatation est flagrante, entre 1991 et 2008, la croissance fluctue entre -5 % et +3 % de croissance, tout en ne se stabilisant pas, ce qui montre que la récession japonaise est difficile à réguler et à relancer. (Document 2)

Pour résoudre ces problèmes de croissance, les politiques japonaises essayent donc d'implanter des politiques de relances économique keynesiennes à partir de 1995. Donc, pour que l'économie se développe à long terme après cette crise, toutes les politiques engagées sont conjoncturelles, elles vont donc faire relancer l'économie, mais l'aide de l'état n'est qu’éphémère, il agit donc très fort pendant un an, pour ensuite laisser le domaine privé organiser une nouvelle croissance.

Les politiques immiscent donc à hauteur de 1,5 % en septembre 1995 et 1,4 % en 1999 du PIB dans l'économie du pays pour tenter de relancer l'économie. On peut observer que la croissance du PIB en 1995 est de presque 3 % ainsi qu'en 1999, elle est également de 3 %. La relance économique a donc marché comme elle le devait, c'est donc une réussite pour l'état japonais. Cependant, il est indispensable de montrer que cette relance a une limite car l'année qui suivront les relances, c'est à dire en 1996 et en 2000, la croissance est faible, ce qui risque d’accroître les déficits et la dette publique sans déclencher un processus de croissance satisfaisant (Document 2 et 3)

En effet, dans le cadre d'une crise économique, si l'investissement privé est faible, l'état doit alors prendre le relais pour mener des politiques de relance de l'investissement et à terme de l'activité économique. Par un effet multiplicateur, les dépenses de l'état créeront des revenus plus que proportionnels dans l'économie.

C'est ainsi qu'un changement de politique économique sera opéré par les politiques japonaises en 1997. Le Japon organise donc une politique monétaire qui permettra à la bourse japonaise, le yen, de reprendre de l'élan. Cependant, c'est cette même politique qui avait, à la fin des années 1980, emballé l'économie jusqu'à la faire devenir incontrôlable.

Or, pendant la crise, il est indispensable pour le pays de baisser les taux d'intérêts pour aider les agents économique a se relancer. C'est donc la politique monétaire expansionniste mené par le Japon, avec en 1999, la mise en place du taux zéro, c'est-à-dire à un taux d'intérêt de 0 %, qui va permettre aux entreprises impactés de perdurer. Cependant, Une politique monétaire expansionniste par la baisse des taux d'intérêt directeurs peut ne pas parvenir à accroître l'offre de crédit des banques et la demande de crédit des ménages et des entreprises du fait du pessimisme des acteurs, même si au Japon, elle semble avoir un impact positif sur la relance de la croissance.

Même si la tendance en terme de politique économique à changer, le Premier Ministre japonais se satisfait de sa lutte « contre une déflation des actifs équivalente à deux fois notre PIB sans faire chuter de manière significative le niveau de revenu notre peuple ». C'est ici la théorie et le mécanisme de Irving Fischer qui globalise ce qu'il s'est passé au Japon. Le surendettement amène la fragilité du système bancaire. Les entreprises étant impactées licencient ; la baisse des prix amène à une augmentation de la dette ; le chômage amène la déflation, et donc une baisse des salaires.

Ainsi, taux d'intérêt et salaire sont liés, et la politique monétaire et budgétaire a permis d'éviter que la population japonaise ne souffre de manière trop importante au niveau des revenus salariaux. (Document 1 et 3)

Cependant, il est essentiel de dire que même si la situation du Japon n'a pas été totalement catastrophique, elle reste tout de même, très complexe et à fait perdre au Japon une décennie de croissance positive, si ce n'est plus, car même si au début des années 2000, le pays se stabilise autour de 2 % de croissance, la crise économique mondiale de 2008 l'a de nouveau fait chuter. (document 2)

Ainsi, le document 2 permet d'établir de façon correcte la bulle spéculative de 1991, mais comme elle n'étudie pas la crise mondiale de 2008, on ne sait pas si un cycle économique est en place, ou si la crise de 1990 n'est qu'une fluctuation de la croissance du Japon.

Conclusion :

Après une longue phase d'expansion économique et une croissance moyenne de presque 5 % pendant les années 1980, le Japon se fit surprendre par la hausse des taux d'intérêts en 1991, qui provoqua l'éclatement d'une bulle spéculative, générée par le surendettement et conforté par des taux d'intérêts faibles, aussi bien boursière qu'immobilière. Ceci amène à un ralentissement de l'activité économique et donc par une récession de la croissance du PIB japonais. Les investissements chutent tout comme les consommations, ce qui provoque des chocs négatifs d'offres et de demandes.

Ainsi, pour remettre en bonne voie l'économie japonaise, l'état japonais va donc procéder à des politiques de relance qui vont avoir avoir leurs limites sur la fragilité économique qu'ils vont engager. Puis une politique monétaire visant à relancer l'économie

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