Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Croissance, fluctuations et crises.

Par   •  13 Mai 2018  •  2 901 Mots (12 Pages)  •  657 Vues

Page 1 sur 12

...

Enfin, le PIB mesure la richesse produite, mais non la richesse détruite, notamment l'épuisement des stocks de ressources épuisables ou la pollution.

Une seconde critique faite à l'encontre du PIB est qu'il mesure une richesse monétaire qui est souvent assimilée au bien-être matériel alors qu'elle ne le devrait pas. Le PIB par habitant, notamment, ne mesure qu'une moyenne. Il ne permet pas de rendre compte des écarts de richesse au sein d'un pays. Or, la richesse est toujours inégalement distribuée, et dans certains pays plus que d'autres, car les immenses richesses naturelles peuvent être accaparée par une toute petite fraction de la population.

De plus, le PIB ne permet pas de mesurer le bien-être réel et la qualité de vie dans un pays, car il ne tient pas compte d'autres facteurs que la richesse. Or, le bien-être passe aussi par la santé ou l'éducation.

- D'autres indicateurs.

Les limites du PIB ont conduit le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) à mettre en place un nouvel indicateur prenant en compte la dimension qualitative du progrès socio-économique : l'indice de développement humain (IDH).

L'IDH est un indicateur synthétique du niveau de développement des pays.

L'intérêt de l'IDH a été de proposer une autre évaluation du niveau de développement ou de "bien-être" des populations que la seule richesse nationale, mesurée par le PIB. En plus de la richesse monétaire, l'IDH prend en effet en compte deux autres aspects essentiels du développement humain : la santé et l'éducation.

L'IDH incorpore trois éléments : la santé, l'éducation, le niveau de vie. L'IDH est compris entre 0 et 1.

- Quels sont les facteurs qui contribuent à la croissance économique ?

A. La production, les facteurs de production et la productivité.

- Les facteurs de production.

L'augmentation de la production résulte notamment de la hausse de la quantité de facteurs de production utilisé. On distingue :

Le facteur travail.

Le facteur travail est un facteur de production constitué des ressources en main-d'œuvre mobilisées par les unités de production pour produire. Le facteur travail a deux aspects :

- Un aspect quantitatif : le volume d'heures de travail.

- Un aspect qualitatif : du travail qualifié et du travail non-qualifié.

Le facteur capital.

Le facteur capital est un facteur de production constitué des éléments matériels mobilisés par les unités de production pour produire.

Il se décompose en deux parties : le capital circulant, qui correspond aux consommations intermédiaires (les biens détruits ou transformés pendant le processus de production), et le capital fixe (ensemble des biens qui ne sont pas détruits pendants le processus de production).

L'utilisation conjointe du facteur travail et du facteur capital forme la combinaison productive.

La fonction de production est l'association de la quantité maximale produite à diverses quantités de travail et de capital utilisées.

- La productivité.

On peut mesurer la productivité de chaque facteur individuellement :

Productivité du travail :

La quantité de travail nécessaire est évaluée soit par l'effectif soit par le nombre d'heures nécessaires à la production.

Productivité du capital :

Une entreprise, pour augmenter sa production, a deux solutions :

Elle peut augmenter la quantité utilisée d'un facteur ou des deux. C'est ce que l'on appelle la croissance extensive.

Elle peut aussi améliorer la productivité d'un facteur. C'est alors ce que l'on appelle la croissance intensive.

L'entreprise obtient des gains de productivité lorsqu'elle peut produire en employant la même quantité (voire moins) de facteurs.

Les gains de productivité peuvent être liés à l'amélioration de la productivité d'un facteur, mais aussi à l'amélioration de la combinaison productive, dès lors qu'en utilisant une même quantité de facteurs, on parvient à augmenter le volume de production, on parle d'une amélioration de la "productivité globale des facteurs".

La productivité globale des facteurs mesure l'accroissement de la production qui n'est pas dû à un accroissement de la quantité d'un facteur utilisé

Plusieurs processus peuvent expliquer les gains de production :

La division du travail : une nouvelle organisation du travail suscite des innovations dans le processus de production. Avec l'introduction des chaînes d'assemblage, par exemple, on a pu mieux combiner les facteur capital et travail, ce qui a augmenté la productivité globale des facteurs.

Le progrès technique : il est à l'origine des nouvelles machines ou des nouveaux procédés de fabrication. Il constitue l'explication principale de la productivité globale des facteurs.

B. Le résidu : le rôle du progrès technique.

- Le résidu : la part inexpliquée de la croissance.

Robert Solow est un économiste américain qui a travaillé sur le processus de la croissance et sa mesure.

Il nomme le "résidu" ce qui, dans la hausse de la quantité produite, n'est explicable ni par l'augmentation de la quantité de travail utilisé, ni par l'augmentation de la quantité de capital utilisé. Le résidu mesure donc l'accroissement de la productivité globale des facteurs, attribuable avant tout au progrès technique.

Ici, le

...

Télécharger :   txt (20 Kb)   pdf (65.7 Kb)   docx (21.8 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club