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Crise du 16 mai 1877 et ses conséquences.

Par   •  5 Juin 2018  •  887 Mots (4 Pages)  •  492 Vues

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de 76 députés à 104. Mais les orléanistes passent de 40 à 11 députés.

-suite à cette large victoire des républicains, le Président tente une nouvelle fois de dissoudre la Chambres des députés mais le président du Sénat lui en dissuade (Audiffret-Pasquier).

-le ministère de Broglie démissionne et le président tente en vain de constituer un « ministère d’affaires »lors de la majorité parlementaire.

B. Les républicains

-Le 18 mai 1877, des députés républicains de la Chambre tel que le Centre gauche d’Édouard de Laboulaye, l’Union républicaine de Gambetta et la Gauche républicaine de Jules Ferry signent le « Manifeste des 363 » afin de dénoncer « la politique de réaction et d’aventure ». Le texte reçoit 363 signatures.

-Suite à la dissolution, Mac-Mahon et Gambetta s’affrontent par discours interposés, le chef de file républicain qualifiant le 16 mai de « coup d’État » et incitant Mac-Mahon à « se soumettre ou se démettre ».

-Aux élections du 14 octobre, les républicains perdent 40 sièges sur les 363 qu’ils détenaient, mais restent majoritaires.

II- L’épilogue de la crise et les évolutions politiques et institutionnelles qui en découleront

A. La démission du président

-Le 11 décembre 1877 Mac-Mahon cède : « La Constitution de 1875 a fondé une République parlementaire en établissant mon irresponsabilité». C’est Jules Grévy qui le remplace le 30 janvier 1879 en déclarant « Je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale. »

B. Transformations politiques et institutionnelles

-La République est, pour la 1ère fois authentiquement et entièrement contrôlée par des républicains. Jules Grévy renonce à exercer les prérogatives dont les lois constitutionnelles de 1875 le dotent pourtant  le Sénat bascule du côté républicain et cela rend totalement impossible la dissolution. Grévy fait du président une simple figure influente mais dépourvue de pouvoirs réels.

- C’est la naissance du parlementarisme moniste en France, à la place du parlementarisme dualiste (orléaniste) : le Chef de l’État s’efface et le gouvernement n’est responsable que devant le Parlement. Cela accorde la toute puissance à l’Assemblée.

-Mais Jules Grévy va refuser de nommer Léon Gambetta Président du Conseil, cela va affaiblir l’institution de Président du Conseil et les Chambres vont devenir les principaux organes de la République. On va assister à une valse des gouvernements. Les parlementaires étaient devenus les représentants souverains de la nation.

- Elle met également un terme aux espoirs de restauration monarchique

-Cette crise de 1877 entrainera un déséquilibre des pouvoirs en partie à l’origine d’une instabilité ministérielle étendue à la IVe République.

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