Cours éco-l'investissement
Par Ninoka • 8 Janvier 2018 • 2 813 Mots (12 Pages) • 545 Vues
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→ John-Maynard Keynes.
+ Augmentation de l’épargne plus élevée que la valeur de l’investissement initial.
- L’effet accélérateur.
Raisonnement de Bernard Guerrien.
+ Raymond Barre, premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing. Spécialiste de Keynes.
Le principe de l’accélérateur est d’établir une relation entre la variation de la demande et celle des capacités de production qui permettent de la satisfaire.
Il y a accélération dans la mesure où la mise en œuvre des capacités de production nouvelles entraîne généralement des dépenses (en machines et équipements) bien plus importantes que celles qui accompagnent la production supplémentaire nécessaire pour satisfaire la demande accrue.
Un accroissement d’I suffirait pour produire la quantité de biens et services supplémentaires. Pour une augmentation de la dde de X% qui correspondrait à une augmentation de la production de X%, le niveau d’investissement augmentera. Il y a effet d’accélération lorsque l’effort d’investissement est plus que proportionnel par rapport à ce qui est a priori nécessaire pour satisfaire la demande.
→ Compréhension du caractère cyclique de la croissance. S’il y a une tendance au surinvestissement, on aura dans un deuxième temps un effet de ralentissement de la demande qui se manifestera et qui entraînera un ralentissement de la production.
A un moment donné, un I représente une variation du stock de capital.
I = Kt+1 – Kt
Soit Yt le revenu national (raisonnement macroéconomique) à l’instant t. Toute variation du revenu correspond à une augmentation de la demande dans une certaine proportion (propension à consommer qui est la contrepartie de cette augmentation du revenu).
↗ Dde = Yt – Yt-1
Si l’I permet d’augmenter le stock de capital pour répondre aux variations de la demande :
It = k (Yt – Yt-1)
↓
Coefficient de capital
On suppose que K est constant pour que le rapport entre la variation du stock de capital et la variation de la demande soit stable.
L’It n’est pas un I homogène : Une partie de l’I est due à l’augmentation de la demande nouvelle et une partie de l’I est un I de renouvellement rendu nécessaire par l’usure des équipements. Cet I de remplacement ne contribue aucunement à augmenter ou modifier le niveau, la nature et les conditions de la production.
It = Ir + In → In = k (Yt – Yt-1)
Le capital tel qu’il sera en t+1 est égal au stock de capital tel qu’il est à l’instant t ajouté à l’investissement de remplacement et à l’investissement nouveau.
→ Kt+1 = Kt + Ir + k (Yt – Yt-1).
Si l’Ir est proportionnel au capital existant : Ir =
Voir tableau …
Le taux d’investissement est égal à la somme de k * le taux de croissance du produit et d’un terme constant à k indépendant de la croissance.
Conditions techniques et organisationnelles données.
L’effort d’investissement tend à être plus que proportionnel à la variation de la croissance économique.
K est plus souvent une variable constante, dépendant de la variation de la production, de l’innovation …
Instabilité. Plus il y a d’innovations, plus on est dans une phase de réorganisation des activités de production.
Les I s’inscrivent généralement en long terme.
L’impact de l’I à un moment donné sur le niveau de production et sur le niveau du revenu dégagé dépend de sa nature.
Voir Article accélérateur dans le dictionnaire de Bernard Guerrien.
Samuelson → Combinaison entre effet multiplicateur et effet accélérateur.
Effet oscillateur.
L’I augmente le stock de capital K qui permet d’augmenter la demande et l’offre donc la production et le revenu.
A la base de cet effet d’oscillation, il peut y avoir une augmentation de la demande exogène.
Accélération des exportations qui entraîne une augmentation de la production et une augmentation des investissements donc augmentation de la demande.
- Sous-section 2 : Investissements et innovations.
Schumpeter, en 1934, l’innovation est un facteur exogène dit résiduel à côté du capital et du travail ; caractéristiques de la mise en œuvre de l’activité industrielle.
→ Evolution de la VA qui n’est pas due à l’augmentation de la quantité des facteurs de production.
Il y a un écart entre l’évolution tendancielle de la VA et le coût des facteurs de production mis en œuvre.
Ce facteur résiduel est la part du progrès technique. On parle aujourd’hui d’innovations.
L’innovation peut être autre que technique : Organisationnelle etc.
L’innovation n’est pas uniquement dans le capital. Elle affecte également le facteur travail.
L’approche schumpetérienne est beaucoup plus restrictive.
Depuis Schumpeter, il est démontré que l’innovation n’est pas un facteur résiduel ni exogène. Elle n’est pas extérieure aux facteurs de production.
Les gains de productivité et le niveau de production peuvent s’expliquer par une meilleur combinaison des facteurs travail et capital.
L’innovation est un facteur endogène mais il faut appréhender les facteurs de production en termes de complémentarité
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