Convention collective
Par Junecooper • 3 Juillet 2018 • 2 703 Mots (11 Pages) • 554 Vues
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Bernier est la professeure
responsable du cours et l’auteure de cette étude de cas.
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P a g e
Le 15 novembre 2013, M. Dionne envoie
par
télécopieur
au Directeur général de la compagnie
un avis
correspondant, selon lui, à ce qui est prévu au Code du travail
.
L’avis indique
que le syndicat
se dit
prêt
à le
rencontrer à compter du 10 décembre 2013, à 9h. Il ajoute que l’endroit est à confirmer.
L’avis est reproduit ici
:
15 novembre
201
3
,
M.
Verdier
,
À titre de représentant membre du comité de négociation du Syndicat, je vous fais
parvenir par l
a présente un avis pour débuter la ronde de négociations en vue du
renouvellement de
notre
convention collectives. Sachez que notre convention collective
sera
expirée
le 20 janvier 2014
et que
le comité de négociation, dont je suis membre, est
ouvert
à né
gocier rapidement les questions salariales
constatant des tensions entre ses
membres et une baisse de productivité. Nous souhaitons aborder ces questions lors de
la première rencontre
Recevez M.
Verdier
mes meilleures salutations.
Syndicalement vôtre,
Louis Dionne
Louis Dionne
,
Pour le comité de négociation
Syndicat indépendant des travailleurs et travailleuses du commerce
M.
Yves
Verdier
répond
rapidement
en suggérant deux dates pour une première rencontre, soit les
22
ou
26
janvier
2014
.
La rencontre du
2
6
janvier 2014
Lors de la première rencontre qui a eu lieu le
2
6
janvier
, le Syndicat présente son
cahier général de
demandes syndicales
intégrant les amendements acceptés
et votés
en assemblée. Le comité de négociation
a travaillé très fort sur les propositions qui s’inspirent largement de la convention collective du
Syndicat
des
travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC Québec)
.
Yves
Verdier
, directe
ur
général et
Louise Robillard
, directrice des ressources humaines sont les deux représentants patronaux
siégeant à la table de négociation. C’est avec
froideur que les demandes des employés sont reçues, à tel
point que M.
Verdier
se montre désintéressé pa
r cette rencontre. Il précise que les employés recherchent le
meilleur des mondes et que dans les circonstances actuelles
, le désintérêt évident de certains salariés pour
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P a g e
le Syndicat,
la
baisse du carnet des commandes
et de la productivité
depuis
les dern
iers mois
, il ne pourra
pas offrir de telles conditions.
Il se questionne aussi quant au contenu des demandes syndicales à savoir si
ces dernières reflètent les intérêts de tous les membres.
Il demande
donc
...