Article 3 de la constitution de 1958, commentaire alinéa 1er
Par Christopher • 10 Décembre 2017 • 961 Mots (4 Pages) • 1 497 Vues
...
La durée de vie de la Vème république prouve la souplesse d'adaptation de cette constitution du 4 octobre 1958, ce modèle étant érigé de telle sorte qu'il puisse être révisé, selon les changements, sans que ne s 'écroule l'édifice en lui même, ou ne disparaissent les idées principales qui en font la force et la durabilité.
La souveraineté nationale est selon la conception de Locke et Montesquieu, abstraite, la nation ne se limitant pas aux simples citoyens vivants et présents : chacun représente donc la nation tout entière, et non ses électeurs,
En effet, en cet alinéa ; l'article lui même qui est l'un des premiers définissant l'essence même de l’État, démontre que le pouvoir constituant voulait placer la souveraineté du peuple au premier plan, bien qu'en théorie la souveraineté de la nation soit la plus privilégiée des deux : l'application du suffrage universel le démontre concrètement cela.
Il est donc évident que la souveraineté telle qu'elle est exercée en France sous la Vème République offre plusieurs moyens d'expression de leurs opinion et conviction, et co
B. Une multitude de moyens d'expression indiscutable
(référendum, etc, suffrage universel…)
Mais persistent néanmoins quelques inconvénients non négligeables à la constitution française, dont découlent quelques doutes quant à la réelle souveraineté du peuple,
II. DES ÉCUEILS IMMANENTS AU MODÈLE FRANÇAIS
A. Une souveraineté partiellement démocratique
Le modèle de souveraineté appliqué en France, selon cette constitution, exclue la démocratie directe et pose certaines limites et conditions.
(droit de vote limité, age, déficience mentale, etc)
La nation ici n'existe que par des représentants, car elle se veut réunir les individus mais est distincte de l'ensemble des individus
B. Une représentation insuffisante
« Le droit de vote des membres du Parlement est personnel » dispose l'article 27 de la Constitution de 1958. La nation étant une entité abstraite, elle ne peut exercer un contrôle sur les représentants.
En effet, le peuple
(mauvaise représentation du peuple par les députés (décisions plutôt personnelles, impossibilité de prendre en compte tous les avis au parlement…) article 27 de la constitution
...