Analyse pratique professionnelle sur l'anxiété
Par Ninoka • 15 Novembre 2018 • 2 489 Mots (10 Pages) • 1 197 Vues
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La communication est une étape importante pour rassurer le patient.
Il existe différentes communications à adopter en fonction de l’anxiété du patient. On peut : l’informer sur l’organisation de la journée, l’aider à la verbalisation de ses craintes, lui proposes des exercices de relaxation, de respiration, l’aider à identifier les sources d’anxiété et trouver des pensées positives pour y pallier, l’inciter à exprimer ses sentiments, respecter les silences et les pleurs, adopter une posture compréhensive emphatique, se rendre disponible en restant près du patient... Outre la parole, la communication ne se limite pas qu’aux mots, d’autres éléments interviennent tels que la posture, l’expression du visage, le regard, le toucher, les gestes et la proxémique. Ainsi il est important de centrer son regard sur la personne tout en ayant une expression faciale adaptée, à savoir ne pas froncer les sourcils et sourire par exemple. Il est également important de savoir faire preuve d’empathie et donc adapter sa communication tant verbale que non verbale au patient.
Ils existent d’autres méthodes de communication telle que la gestion des silences, la reformulation…
L’observation est également une étape importante. Une observation attentive et rigoureuse va permettre d’adapter et de personnaliser les soins. L’observation est donc un outil de soins à part entière. L’écoute est une des étapes indispensables pour réagir à l’anxiété d’un patient. Ecouter, c’est prêter attention à quelque chose, à quelqu’un. Etre à l’écoute, c’est être réceptif à la parole de l’autre et être attentif à ce qui se passe. Ecouter est donc un acte qui nécessite un engagement réel : accueillir le discours de l’autre, être attentif au langage du corps et avoir une attitude compréhensive. La relation de confiance est le plus important dans cette situation. La notion de confiance renvoie au sentiment de sécurité́ de celui qui se fie à quelqu’un, ici à un soignant. Base de toute relation, elle n’est cependant pas acquise, mais se gagne au cours d’échanges. Réussir à créer un climat de confiance est propice pour favoriser l’expression de la personne. Le soin prend alors une dimension différente, celle de « dimension humaine ».
Je pense que j’ai bien réagi dans cette situation. En effet, j’ai su me rendre compte dès le début que la patiente paraissait anxieuse. Le fait qu’elle me pose beaucoup de questions m’a mis sur la piste. Tout d’abord, j’ai su accueillir la patiente en lui expliquant que tout s’était bien passé durant son intervention et je lui ai indiqué dans quel service elle se trouvait. J’ai su être observatrice puisque j’ai remarqué que la patiente était anxieuse par ses gestes de nervosité et les différentes manifestations de son anxiété. J’ai su respecter ses silences et ses pleurs et j’ai su lui faire verbaliser ses craintes et surtout exprimer ses sentiments. J’ai également su utiliser une communication non verbale telle que le toucher. En effet, pendant toute la discussion, ma main était posée sur son épaule ce qui permettait de rassurer la patiente. De plus, j’ai su faire preuve d’empathie et être compréhensive. J’ai également essayé de trouver des solutions pour la patiente. Par exemple, je lui ai proposé de changer de position afin qu’elle puisse évacuer ses gaz, j’ai également pu lui préciser qu’il n’y avait rien d’alarmant puisque elle avait eu quelques petit gaz lors de son installation. J’ai su avoir une écoute active et avoir une attitude compréhensive, en lui disant que je comprenais ce qu’elle ressentait et que c’était une réaction normale. J’ai réussi à établir un climat de confiance et ainsi établir une relation de confiance entre la patiente et moi. Je pense donc que je me suis bien débrouillée et que j’ai bien réagi face à cette situation puisque j’ai réussi à diminuer l’anxiété de la patiente.
Néanmoins, je peux apporter quelques améliorations pour mieux agir face à une telle situation dans le futur. Même si j’ai bien accueilli la patiente, j’aurais pu apporter des informations complémentaires. Par exemple, lui indiquer le temps qu’elle resterait dans le service et quelles surveillances je vais effectuer. J’aurais pu lui proposer des exercices de relaxation. Mais ne connaissant pas d’exercices de relaxation, il serait judicieux que je m’intéresse à différents exercices de relaxation afin de pouvoir les utiliser dans une telle situation. J’aurais également dû plus préciser avec la patiente, l’objet de ses craintes afin de pouvoir la détendre un peu plus.
La patiente était énervée à propos de l’IDE. Je n’ai pas trop répondu à la patiente à propos de ce sujet. J’ai plutôt essayé de porter la discussion sur un tout autre sujet. Je n’ai pas osé prendre de parti. D’une part parce que je ne voulais pas remettre en cause les compétences de l’infirmière en prenant le parti de la patiente. Et d’autre part, je ne voulais pas prendre le parti de l’IDE, pour ne pas perdre la relation de confiance que j’ai avec la patiente. C’est pour cela que j’ai préféré recentrer la discussion sur son angoisse qui était surement la cause de son énervement. Je ne pense pas que j’ai mal réagi en ne prenant aucun parti et en changeant de sujet. Même si j’aurais surement dû être à l’écoute des plaintes de la patiente. C’est une situation assez complexe car il est difficile de parler de discuter de son énervement sans prendre un parti en particulier. C’est pourquoi, j’ai jugé plus judicieux de recentrer la discussion. Peut-être qu’il aurait été intéressant d’expliquer à la patiente que le ton de l’infirmière n’était pas censé être méchant, que c’était sa façon à elle de s’exprimer mais qu’en aucun cas, c’était pour lui causer du temps. Bien évidemment, du fait de ma jeunesse de formation, il est compliqué de savoir comment réagir dans une telle situation.
Je pense que j’ai bien su gérer cette situation dans l’ensemble. Après avoir vu la théorie lors des cours à l’IFSI, cela m’a permis de voir un cas concret et de pratiquer dans une situation réelle. J’ai pu me rendre compte que ce n’était pas forcément facile d’avoir une communication adaptée dans de telle situation mais que j’ai néanmoins eu des automatismes. J’ai pu me rendre réellement compte que la communication est un élément indispensable de la relation soignant/soigné mais elle nécessite une connaissance des techniques relationnelles pour prendre en charge les patients anxieux. Il serait judicieux pour la
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