Analyse des besoins d'assurance vie
Par Christopher • 24 Avril 2018 • 3 321 Mots (14 Pages) • 674 Vues
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impôt et le taux de croissance prévue tel que : (R-C) / (1+C). En fonction du profil de chaque client et de sa tolérance aux risques, le taux de rendement espéré pourrait varier d’une personne à l’autre, l’utilisation d’un taux identique n’est donc pas appropriée. Le régime de rente du Québec (RRQ) est un autre élément important à considérer, de même que le salaire net du survivant, les montants après l’impôt sont ajoutés dans les revenus annuels à actualiser.
Étape 3 : Avoirs actuels
La troisième étape du calculateur consiste à déterminer les avoirs dont notre famille disposera si nous venions à mourir. Celles qui sont sous forme de liquidités et autres placements dont notre famille disposera si nous venions à mourir et le montant d’assurance vie que nous avons en ce moment que ce soit individuelle ou collective.
Une personne décédée est réputée avoir disposé de toutes ses immobilisations immédiatement avant son décès. Par ailleurs, une personne décédée est réputée avoir reçu le produit de la disposition réputée immédiatement avant son décès. Même s’il n’y a pas eu de vente proprement dite il peut y avoir un gain en capital ou une perte en capital. Nous constatons donc que cette étape ne tient pas ce paramètre en considération.
Étape 4 : Résultats
Dans la quatrième et dernière étape le calculateur donne le montant d’une couverture recommandée. Il précise que la couverture recommandée se fonde sur les informations fournies. Et précise que le montant d’assurance que nous choisirons dépend du montant qui selon nous est nécessaire et que nous pouvons nous permettre.
Il semble que RBC voudrait se décharger de la responsabilité advenant un cas où le montant de couverture donné dans le résultat soit supérieure ou inférieure aux besoins réels d’un client.
À la suite de l’analyse critique des étapes du calculateur de RBC, nous présentons ci-dessous les points forts et faibles de ce logiciel suivi d’une synthèse.
Points forts
Facile à utiliser pour un néophyte, disponible au grand public contrairement à l’IQPF qui est réservé aux étudiants en planification financière.
Fournit une estimation du montant d’assurance vie dont on a besoin pour couvrir la perte de revenu encourue par notre famille à notre décès
Calculs simples
Ne considère pas tous les aspects de la situation financière actuelle
Donne une idée de ce que pourraient être nos besoins
Points faibles
Il ne soustraie pas des dépenses les paiements sur les emprunts qui seront remboursés au décès. Ce besoin est alors calculé en double.
Il calcule le besoin en fonction du revenu brut plutôt qu’après impôts. Les prestations de décès ne sont pourtant pas imposables.
Il ne tient pas compte de l’inflation.
Il ne tient pas compte des rentes du RRQ.
Il ne diminue pas des dépenses du défunt le coût de vie des survivants.
Il ne tient pas compte du revenu du conjoint survivant.
N’inclut pas tous les éléments pertinents dans la vie d’un individu et ne considère pas tous les éléments de sa situation financière
L’aspect fiscal est négligé
Synthèse
Suite à l’analyse critique des différentes étapes du calculateur, suivi des points forts et faibles de celui-ci, force est de constater que malgré la convivialité du calculateur et sa simplicité, plusieurs aspects critique au calcul du besoin d’assurance sur la vie ne sont pas pris en considération et pourraient avoir de sévères conséquences pour un client. Ceci étant dit, il donne quand même une idée des aspects élémentaires à un utilisateur du calculateur de ce que pourrait être les éléments à considérer dans le calcul pour déterminer le besoin d’assurance vie.
À la dernière étape du résultat, le client est invité à parler à un conseiller en cliquant sur un lien qui le prompt à remplir un formulaire avec ses cordonnées et ensuite télécharger un guide personnel d’information sur l’assurance vie gratuit.
2- Cas pratique d’un client
Comparaison des deux méthodes : Calculateur RBC et méthode IQPF :
Pour cela, nous prenons le cas suivant :
Alex un jeune homme de 32 ans ingénieur chez Bombardier et sa conjointe Sophie, 30 ans enseignante de primaire. Ils ont des jumeaux de 2 ans Léo et Léa.
Nom Alex Sophie
Salair en $ 90 000 60 000
Taux d’imposition en % 45.71 38.37
Epargne annuel en $ 12 500 7 500
Impôts et charges sociales en $ 30 000 20 000
Versements à l’égard des dettes remboursées au décès en $ 15 000 15 000
Actifs liquides et semi-liquides selon le bilan en $ 20 000 15 000
Prestation d’assurance-vie collective en $ 90 000 60 000
Prestation d’assurance-vie individuelle en $ 50 000 50 000
Dépenses consécutives au décès en $ 15 000 15 000
Emprunt (non assuré) remboursé au décès en $ 53 000 25 000
Rendement espéré en % 3,00 2,5
Croissance prévue des revenus en % 3,00 3,00
Le couple a un prêt hypothécaire assuré en cas de décès, ils paient 15 000$ par année pour son remboursement.
Objectif : Déterminer le montant d’assurance vie qu’ils devraient souscrire sur la tête de chacun d’entre eux pour maintenir le niveau de vie des proches survivants advenant un décès.
Résultat de la méthode IQPF :
Analyse
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