SUJET GEO-ECO: accords commerciaux et flux de commerce de la CEDEAO: le partage d'une monnaie unique est-il déterminant
Par Stella0400 • 13 Octobre 2018 • 790 Mots (4 Pages) • 748 Vues
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- La problématique abordée dans ce dossier porte sur les échanges commerciaux en Afrique de l’ouest et plus précisément : Quel est l’impact des Accords Commerciaux Régionaux (ACR) sur le commerce extérieur en Afrique occidental notamment sur les espaces CEDEAO et UEMOA ?
- Solde commercial de l’UEMOA de 2009 à 2013
Solde Commercial = Exportation - Importations
Années
Exportations
importations
Solde commercial
2009
6 927,9
8 433,6
-1505,7
2010
7 705,9
10 467,2
-2761,3
2011
8 363,0
9 820,9
-1457,9
2012
9 212,0
13 070,9
-3858,9
2013
11 588,3
19 199,7
-7611,4
- Digramme en barres du solde commercial de l’UEMOA de 2009 à 2013
[pic 1]
Le digramme montre un déficit chronique de la balance commercial de l’UEMOA de puis 2009 et surtout un déficit qui se creuse d’année en année. De 2009 à 2013, le déficit a été multiplié par 5. L’explication peut être résumée en deux facteurs principaux :
- Les pays de l’UEMOA sont tous des PMA donc fortement dépendant de l’extérieur. Ils ont des économies extraverties. En effet, ces pays se caractérisent par la faiblesse de leurs productions avec un tissu industriel essentiellement constitué d’unités de conditionnement de produits importés. L’absence d’industries lourdes condamne ces pays à l’importation massive de produits raffinés dans tous les secteurs : automobile, produits alimentaires, machines et biens d’équipement, produits pharmaceutiques, chimiques et énergétiques… Les exportations de la sous-région sont essentiellement composées de produits primaires miniers et agricoles à faible valeur ajoutée.
- Le deuxième facteur est lié à la faiblesse des échanges intracommunautaires. Comme le souligne le document 1, « si la part de son commerce intra-régional dans son commerce total est en léger progrès depuis le milieu des années 1990, elle demeure en-deçà de 10 % en 2006, un niveau bien inférieur à ceux des pays en développement d’Asie (environ 45 %) et d’Amérique latine (près de 20 %) ».
Finalement, l’UEMOA souffre autant que les autres régions de la part marginale du continent dans le commerce mondiale soit « 3% en 2008 ».
Conclusion
L’analyse de ce dossier montre le rôle important des espaces d’intégration dans le commerce sous-régional tout en mettant en lumière des insuffisances par rapport aux objectifs escomptés. Il se pose alors la question des défis à relever pour stimuler les échanges commerciaux intra-régionaux dans un contexte de mondialisation marquée par une vive concurrence notamment des pays dits émergents.
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