Régime protéiné pour enfant sous alimenté.

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- La carence en vitamine A

La vitamine A ou rétinol est présente dans les aliments d’origine animale : surtout l’huile de foie de morue qui en est très riche, ainsi que le lait. La vitamine A a un rôle prépondérant dans la création et protection de l’épithélium, elle favorise aussi la croissance de l’enfant et le protège contre les infections.

Cette vitamine est aussi sous forme de précurseurs appelé provitamine A qui se trouve dans les végétaux comme les béta-carotène que l’on trouve dans les feuilles vertes, et certains fruits comme les mangues, papaye et huile de palme.

L’enfant est capable de transformer ces béta carotène en rétinol qui sera alors stocké dans le foie, cependant cette transformation nécessite un apport protéique suffisant.

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Ainsi divers signes variables témoignent d’une carence en vitamine A :

-La perte de vision crépusculaire :

Difficultés à s’orienter et à se diriger dans la pénombre, ce trouble disparaît 2, 3 jours après un traitement à la vitamine A .

-La sécheresse de la conjonctive :

Il s’agit de l’un des premiers signes objectivables chez le jeune enfant, la conjonctive perd son aspect brillant et sa transparence pour devenir mate et terne. La lésion régresse rapidement si on donne rapidement de la vitamine A.

-La tâche de Bitôt :

Traînées blanchâtre où tâche superficielle à la surface du globe oculaire, régressent rapidement avec administration de vitamine A.

-La kératomalacie :

Toutes les couches de la cornée sont touchées et ramollissent, ce qui entraîne l’expulsion du cristallin et la destruction du globe oculaire. L’œil est perdu et si l’atteinte est bilatérale, l’enfant est alors aveugle.

- Importance de l’apport protéique chez l’enfant.

- Les besoins et apports nutritionnels conseillés en protéines et en acides aminés essentiels pour les nourrissons, les enfants et adolescent

Le besoin en protéines du nourrisson et de l’enfant est la somme des besoins pour l’entretien et pour la croissance, c’est-à-dire les besoins en azote et en acides aminés indispensable nécessaires pour permettre l’accroissement programmé de la taille et du poids sans compromettre l’équilibre du milieu intérieur.

Plusieurs méthodes sont disponibles pour estimer les besoins de l’enfant mais ne donnent pas les mêmes résultats. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à la méthode factorielle.

La méthode factorielle : consiste à faire la somme du besoin d’entretien, c’est à dire la somme des besoins nécessaire à la compensation des pertes basales et au maintien de l’équilibre chimique de l’organisme et du besoin pour la croissance. Ce dernier point suppose que soit connu avec précision l’accroissement de la masse protéique, qui dépend de la vitesse du gain pondéral et de l’évolution de sa composition en fonction de l’âge.

La méthode factorielle consiste donc à faire la somme des pertes obligatoires d’azote et de la quantité de protéines déposée au cours de la croissance. Les pertes obligatoires correspondent à l’élimination de protéines constitutives de l’organisme, sous forme native (desquamation cutanée, perte digestives) où bien après dégradation (azote urinaire).

Nous avons donc différents tableaux récapitulatif des besoins protéiques chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent.

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A partir des valeurs observées dans le tableau ci-dessus, il est possible de calculer la quantité minimale de protéines permettant de couvrir le besoin de tous les nourrissons et jeunes enfants, il s’agit de l’apport nutritionnel conseillé, qui prend compte de la variation interindividuelle des besoins d’entretien et de croissance. D’après l’ONU le coefficient de variation d’entretien est de 12,5% et celui de la croissance est de 35%, l’apport nutritionnel conseillé est alors voisin de 10g /j pendant les deux premières années de vie et de 12g /j entre 2 et 3 ans.

Besoins et apports nutritionnels conseillés en protéines des garçons de 4 à 10 :

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Besoins et apports nutritionnels conseillés en protéines des filles de 4 à 10 ans :

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Besoins et apports nutritionnels conseillés en protéines des garçons de 11 à 18 ans :

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Besoins et apports nutritionnels conseillés en protéines des filles de 11 à 18 ans :

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Nous pouvons déduire de ces différents tableaux que les besoins d’entretiens augmentent au fur et à mesure des années tandis que parallèle à cette augmentation très importante de l’entretien les besoins protéiques pour la croissance eux diminue pour être nul chez les filles à l’âge de 18 ans.

L’évaluation des besoins en acides aminés peut être réalisé aussi par la méthode factorielle à partir de l’estimation des besoins de croissance et d’entretien. Comme vu précédemment la protéolyse ne conduit pas à l’élimination complète des acides aminés libérés en effet une grande part est recyclée pour le renouvellement des protéines détruites.

Chez le nouveau-né, le besoin d’entretien évalué par la méthode factorielle représente 13% de la quantité de protéines renouvelées chaque jour. Sur le plan qualitatif, il n’y a pas de raison de penser que le profil des besoins en acides aminés indispensables pour l’entretien s’écarte notablement de la composition moyenne des protéines de l’organisme, puisque le profil des besoins en acides aminés indispensable pour l’entretien de l’enfant de 2 ans lui est similaire.

Besoins moyens, apports nutritionnels conseillés et consommation moyenne d’acides aminés indispensable entre 0 et 6 mois

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Besoins