Présentation et rôles des départements de Lafarge Ciments Meknès
Par Stella0400 • 13 Octobre 2017 • 7 270 Mots (30 Pages) • 958 Vues
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2-Présentation de Lafarge Maroc
Leader mondial des matériaux de construction et acteur majeur dans les activités Ciment, Granulats & Béton. Présent dans 64 pays, le Groupe compte 65 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.
Premier cimentier marocain, Lafarge Maroc est un partenariat 50/50 entre le Groupe Lafarge, leader mondial des matériaux de construction et la SNI, holding d’investissement et premier groupe industriel privé au Maroc.
Lafarge accompagne le secteur de la construction au Maroc depuis 1928, date à laquelle est créée la Société Marocaine des Ciments Lafarge. A partir de 1995, la création de Lafarge Maroc a permis la réunification des mono-établissements gérés de manière autonome et a donné lieu à un important travail de mise à niveau technique et d’homogénéisation des politiques et procédures. Aujourd’hui Lafarge Maroc est leader national et une entreprise où il fait bon vivre.
Mondialement reconnu pour ses initiatives en faveur d’une industrie cimentière durable, le Groupe Lafarge favorise l’échange d’expériences à travers la publication de règles et de bonnes pratiques du développement durable (santé et sécurité, réhabilitation des carrières, émissions de CO2 etc.). Lafarge Maroc s’appuie donc sur les compétences et les expériences du Groupe et participe activement à l’enrichissement des connaissances au sein de ses réseaux locaux.
Le Groupe Lafarge a inscrit dès 1977 la notion de développement durable au rang de ses priorités : ses « Principes d’Action » mentionnent l’importance de gérer l’empreinte environnementale de ses activités. Dans les années 2000, Lafarge prend le leadership sur les questions liées au réchauffement climatique et à la réduction des émissions atmosphériques. Cette avance lui a permis d’anticiper les régulations qui voient le jour un peu partout dans le monde et de se positionner comme l’interlocuteur incontournable de son secteur.
Lafarge-Maroc, premier cimentier marocain, dispose d’une capacité de production qui dépasse les 4.5 millions de tonnes par an et détient plus de 42% de part de marché.
LAFARGE-Ciments dispose de quatre sites de production au Maroc : Bouskoura, Meknès, Tétouan et Tanger.
L’usine de Meknès est la 2ème cimenterie, en termes de capacité, du groupe LAFARGE au Maroc. Elle y occupe une position majeure grâce à sa situation géographique.
Lafarge-Maroc est un partenaire à parts égale entre le groupe Lafarge, leader mondiale de construction et la société nationale d’investissement (SNI), premier holding financier privé du Maroc. La convention signée entre les deux actionnaires fait que la gestion de Lafarge Maroc est entièrement confiée au groupe international Lafarge.
La consommation du ciment s'inscrit dans une croissance continue qui est soutenue depuis quelques années déjà par le bâtiment, qui figure parmi les secteurs qui enregistrent le plus fort taux de croissance.
Cette progression de la croissance résulte également de la politique des grands travaux, en particulier l'accélération du programme autoroutier et divers autres constructions : stades de football, plan Azur d'aménagement des zones touristiques, etc. Plusieurs unités de production, d'ensachage, de distribution, de broyage ont démarré leur activité.
La cimenterie du groupe Sefrioui a en effet réussi à faire progresser son chiffre d’affaires de près de 64%, à plus de 2 milliards de DH. Une prouesse quand on sait que le marché dans son ensemble a, à l’inverse, régressé de 1,6% sur la période. C’est dire si Cimat a raflé des parts de marché, dans la lignée d’ailleurs de son dynamisme affiché depuis le démarrage de son activité en 2010. Surtout que la concurrence est loin de tenir le rythme avec pour les trois cimentiers cotés en bourse, Ciments du Maroc, Holcim et Lafarge, des baisses d’activité respectives de 9%, 5% et 9%. Conséquence logique de la très bonne tenue de son chiffre d’affaires, Cimat parvient à faire croître son résultat d’exploitation de 41%, à 563 MDH. Au final, le cimentier dégage un bénéfice net de 280 MDH en croissance de 42%, là où les autres opérateurs ont tous vu leurs profits régresser (15% pour Holcim et jusqu’à 33% pour Ciments du Maroc).
Certes, ces réalisations notables sont à relativiser par le fait qu’il est plus facile de réaliser de forts niveaux de croissance sur de moindres volumes de vente ou de bénéfices. Pour dire, Lafarge Maroc, leader du marché, dégage 5 fois plus de profits que Cimat. Il n’en demeure pas moins que le dernier arrivant sur le marché va très vite, profitant d’importantes synergies avec le promoteur immobilier Addoha, appartenant au même groupe, ainsi que d’un bon positionnement géographique. Cimat dispose de deux cimenteries à Ben Ahmed et Béni-Mellal, produisant 3,2 millions de tonnes par an. Et les travaux pour un troisième site ont été lancés en janvier dernier à Nador.
3-Evolution et système de distribution
Leader national des matériaux de construction, Lafarge Maroc est présent à travers ses activités : le ciment, les granulats et bétons, le plâtre et la chaux.
Le marché marocain est largement dominé par les filiales de trois groupes européens. Lafarge Maroc occupe la position de leader. Holcim Maroc (Suisse) s'adjuge la deuxième place. Ciment du Maroc (Groupe Italcementi, Italie) clôt le podium. A côté de ces trois leaders, le groupe marocain Ciment de l'Atlas (Sefrioui) arrive en quatrième position, à cela s'ajoute notamment une filiale de Cimpor (groupe brésilien Votorantim).
Outre les aspects de concurrence, la fusion de Lafarge et Holcim dans le royaume chérifien sera compliquée par sa structure capitalistique. Particularité expliquée par l'histoire de leurs implantations, les deux groupes cotés à la bourse de Casablanca connaissent un actionnariat multiple.
Lafarge Maroc est, en fait, une filiale à 50-50 du groupe français et de la SNI, la holding de la famille royale du Maroc. Cette JV (coentreprise) détient 69,4% de Lafarge Ciment, la société cotée qui est détenue par ailleurs à 23,83% par divers actionnaires et 5,4% par la Banque islamique pour le développement (BID). Sa capitalisation au 7 avril s'élevait à 26,2 milliards de dirhams (2,3 milliards d'euros).
Du côté du groupe suisse Holcim, sa filiale marocaine a fait l'objet d'une mise à jour de
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