Politique économique, CM
Par Plum05 • 23 Novembre 2017 • 4 842 Mots (20 Pages) • 487 Vues
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En régime de change flottant, l’affectation optimale est la suivante, la politique budgétaire est dévolue à l a régulation de l’activité, la politique monétaire a pour objectif la stabilité monétaire c’est-à-dire la maîtrise de l’inflation. Dans l’union Européenne et en zone euro cette règle d’affectation a été suivie. De plus ce sont des acteurs indépendants qui les maîtrisent. Ainsi la banque centrale européenne pilote la politique monétaire avec un objectif inscrit dans ses statuts fondateurs c’est-à-dire la stabilité des prix. Le gouvernement pilote leur politique budgétaire pour réguler l’activité économique.
Aux États-Unis la solution choisie est différente. La banque centrale (la FED) a deux objectifs qu’elle poursuit, la régulation de l’activité économique et la stabilité des prix. Ces deux objectifs sont inscrit à égalité dans ses statuts. Selon les périodes elle va être parfois sur un ou l’autre des objectifs.
Politique monétaire affectée à stabilité monétaire = sont affectées à la BCE (elle est indépendante)
Politique budgétaire est confiée au gouvernement avec pour objectif une période d’activité (= hausse de l’emploi)
L’avantage de cette répartition permet de limiter les problèmes d’incohérences temporelles (Time Inconstancy). C’est issu des économistes Kydland et Prescott (1977) : l’idée est que quand un acteur poursuit plusieurs objectifs il peut être amené à prendre des décisions différentes sur le même sujet au cours du temps. Dans certaines périodes, les décisions vont apparaître comme incohérentes au cours du temps. Mais lorsqu’elle est prise dans l’environnement, elle sera rationnelle et cohérente ( dans le temps, les variations de l’économie vont obliger à une réadaptation constante des décisions).
En 1983 Barro et Gordon : deux objectifs qui passent par stabilisation monétaire, et une baisse du niveau d’activité. Pour cela deux instruments : politique monétaire et les politiques budgétaire. Dans cette théorie on a aussi la présence d’un gouvernement qui va amener soit politique monétaire ou politique budgétaire.
Si le gouvernement cherche à booster l’activité économique il va employer la création de monnaie pour que le coût du crédit pour entreprise et des ménages soit moindre c’est une politique monétaire accommodante. Le but de la politique monétaire est de favoriser l’investissement en diminuant le coût des crédits.
Quand l’activité économique est tellement satisfaisante, le gouvernement va employer une politique monétaire qui va freiner les crédits.
Si les agents économiques voient que le gouvernement a le choix entre différentes politiques, s’ils soupçonnent le gouvernement de pratiquer une politique monétaire plus accommodante que celles qu’ils avaient annoncé ils vont anticiper l’inflation. La banque centrale est toujours soupçonnée par les agents économiques de vouloir dépasser l’objectif d’inflation qu’elle affiche officiellement. Donc les agents économiques vont former des anticipations d’inflation plus élevées que l’objectif d’inflation officiel de la banque centrale. Soit la banque reste fidèle et fait une politique plus restrictive qu’anticipée par les agents et l’activité économique s’en retrouvera freinée. En revanche, si la banque centrale laisse filer l’inflation comme l’avait prévu les agents, alors elle n’arrive pas à maitriser l’objectif d’inflation, et ensuite, la politique monétaire est plus expansive qu’annoncé et ne permet pas de stimuler l’activité économique puisque l’inflation a été anticipée.
L’important c’est que les agents économiques puissent avoir confiance, donc un décideur public est donc plus crédible s’il poursuit un seul objectif. Un acteur = un objectif = un instrument.
Aux USA, la politique monétaire est définie et appliquée par la banque centrale (Federal Reserve Board). C’est ce conseil qui prend les décisions pour les appliquer à l’échelle des USA.
2 objectifs à égalité : activité économique et maîtrise de l’inflation
Selon les cycles économiques et les circonstances économiques, elle va se préoccuper du niveau d’inflation et essayer de calmer le processus économique.
Ce système est plus souple à condition que banque centrale et gouvernement agissent dans la même direction, il faut tout de même qu’il y ait une certaine coordination.
En Angleterre, la banque centrale n’est pas indépendante du gouvernement.
Cf poly « Combien ça dure une crise ? »
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Chapitre 1 : la politique de change
- Définitions, concepts
Cf polycopié « définitions »
- En quoi consiste une politique de change ?
- Choisir le degré d’ouverture financière/ liberté de circulation des capitaux : certains pays où il y a liberté de circulations des capitaux, et des pays ou le degré de liberté est quasi nul.
Généralement au niveau international, les transactions appuyées sur les transactions courantes sont généralement libres. En revanche la liberté de transaction sur le marché des changes appuyé sur des motifs purement financier, est généralement moins étendue. Les transactions fondées purement sur les flux financiers est généralement acquise dans les pays dits développés, moins dans les pays émergeants. Depuis les crises financières qui ont touché les pays émergeants à la fin des années 90, début des années 2000, le FMI est plus prudent.
- Choisir un régime de change (change fixe ou flottant)
Cela consiste à choisir entre régime de change fixe, flottant ou intermédiaire. Il y a d’autres choix radicaux qui consistent à ne pas avoir de monnaie nationale, ils fonctionnent à partir de leur base monétaire (Monténégro, Kosovo). Cela permet d’éviter tout problème d’inflation. Mais on est susceptible d’avoir une masse monétaire extrêmement variable.
Autre méthode qui consiste à rattacher sa monnaie par rapport au dollar (Argentine), cela peut entraîner des crises graves d’inflation. Il faut en faire la contrevaleur exacte d’une autre monnaie, pour choisir un régime de change.
Régime
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