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Peut-il y avoir, dans les économies modernes, hausse de prix sans inflation et récession sans baisse des prix ?

Par   •  7 Avril 2018  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  599 Vues

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A l’extrême, il pourrait se produire un phénomène de surproduction où l’offre serait supérieure à la demande. Or si l’offre est supérieure à la demande, les prix baissent, les entreprises font moins de profits et licencient. Donc baisse de la demande.

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-107501-non-linflation-nest-pas-toujours-mauvaise-1034185.php#

II Différentes conséquences de la récession

La déflation désigne une baisse absolue du niveau général des prix, un taux d’inflation annuel négatif.

Les principaux facteurs de ce phénomène de baisse sont traditionnellement les gains de productivité et une structure de marché de plus en plus concurrentielle.

Mais les gains de productivité, qui portent toujours conséquence de baisse des prix de certains produits seulement, n’entraînent pas spécifiquement une baisse de la demande (ou de la consommation), et ce facteur n’est donc pas structurel.

De même l’influence de la mondialisation contemporaine sur les prix, dans son aspect d’augmentation de la concurrence mondiale, est peut-être sur le point de se modifier : on avait d’abord imaginé la mondialisation déflationniste (course aux prix les plus bas entre acteurs économiques concurrents), mais elle pourrait devenir inflationniste du fait de l’évolution des modes de vie dans les pays émergents comme la Russie ou la Chine (forte croissance de la consommation alimentaire ou d’énergie).

Le « cercle vicieux » de la déflation a généralement le principe suivant : pourquoi acheter aujourd’hui ce qui sera moins cher demain ?

Une baisse de la demande globale, ou plutôt une baisse de la demande anticipée par les entreprises conduit à une diminution de l’investissement, puis à une baisse de la production. Ainsi une situation de récession ou de crise est-elle en quelque sorte associée à une situation déflationniste prolongée.

Ce fut le cas au début des années 1930 aux Etats-Unis lors de la « Grande dépression », et beaucoup plus récemment au Japon entre 1998 et 2002, période au cours de laquelle le taux d’inflation annuel sur le marché japonais a toujours été négatif, et cela à la suite de l’éclatement de bulles spéculatives précédemment formées.

Ainsi l’effondrement des cours des actifs financiers et immobiliers peut-il clairement être cause de déflation.

La plupart des récessions sont accompagnée d’une baisse des prix. En effet une baisse de la production engendre du chômage et donc moins de consommations ce qui donne une baisse des prix.

Cette déflation peut être contrée de différentes manières :

2)a)Pensée néoclassique(vs keynes) :

+> mains invisible de adam smith

+> politique de rigeur

+>cycles économiques (période de récession est suivie d’une période de croissance)

La pensée néo-classique prônent un équilibre naturelle du marché, et d’un fonctionnement sans intervention de l’économie, une politique de rigueur aurait tendance à garder une inflation faible, avec une réduction des couts.

b)Pensée keynesienne

+>état providence => politique de relance

La pensée keynesienne préféra une politique de relance afin d’essayer de soutenir l’économie permettant un maintien de l’inflation en augmentant la consommation (augmentation des dépense)

Cependant, la perspective l’épargne revient (selon keynes : spéculation, précaution, transaction) en force (pourquoi acheté aujourd’hui ce qui peut être moins cher le lendemain.

1) les différents types de récession

Bien que la récession soit une baisse de la production, celle-ci peut avoir différentes source :

a)un choc de demande (négatif)

+> baisse de la consommation (diminution de l’investissement)

+>baisse des prix

b)choc de l’offre

+>hausse de la compétitivité (mais destruction créatrice de schumpeter), être un temps en retard

+>baisse de l’offre (donc baisse de l’investissement pouvant donner du chômage)

3) différente conséquence (élasticité, compétitivité) => maintien de l’inflation

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