Mémoire sur le stress en entreprise
Par Plum05 • 24 Octobre 2018 • 1 461 Mots (6 Pages) • 633 Vues
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Enfin, dans le but de confronter les données théoriques à la réalité, nous réaliserons une enquête qualitative. Afin d’être le plus représentatif possible, l’échantillon de personnes interrogé sera issue de trois milieux professionnels différents, personnel hôtelier, personnel hospitalier et personnel de la grande distribution. L’âge et le sexe des personnes interviewées seront différents, ce qui nous permettra d’avoir une étude la plus complète possible.
Lors de l’investigation les personnes seront interrogées dans le cadre d’un entretien semi directif, l’objectif étant de laisser les personnes s’exprimer, en me laissant la possibilité d’orienter la discussion vers les sujets importants pour traiter la problématique.
1. Le stress en milieu professionnel
Le travail est un élément essentiel à la construction d’un individu, il ne lui sert pas seulement à gagner sa vie, il permet à l’individu de se réaliser en lui donnant la possibilité de développer l’estime de soi. C’est pour lui l’occasion d’être utile au bon fonctionnement de la société, lui permettant par la même occasio de développer les relations avec les autres. On peut donc considérer le travail comme un vecteur d’intégration sociale.
Pourtant, on constate actuellement que le travail peut aussi être un facteur de souffrance, nous renvoyant ainsi, à sa définition originelle « Tripalium », instrument de torture servant initialement à immobiliser les grands animaux.
Les évolutions de notre société ont transformées le monde du travail. Aujourd’hui il n’est plus associé à l’épanouissement, mais renvoi d’avantage à la souffrance, au stress. Et bien que nous ne disposions pas de chiffres précis, on sait qu’il est responsable d’un grand nombre de suicides, de troubles psychologiques et de maladies somatique.
Le concept du stress à beaucoup évolué depuis que des chercheurs, au XIXe siècle, ont pressenti son existence et son importance pour le développement de l’homme. C’est seulement vers 1930 qu’il devient un champ d’étude et de recherche.
- Le concept du stress
Le mot stress est utilisé régulièrement pour décrire notre état émotionnel face à une situation. Alors qu’il est une composante indispensable à la vie, il est considéré comme quelque chose de négatif. Depuis presque 90 ans des chercheurs étudient le stress, et nous disposons maintenant de suffisamment de matière pour comprendre son impact sur notre biologie et notre psychologie.
L’étymologie du mot stress vient du vieux français « estrece » issu latin stringere qui désigne le mot serrer. Lorsque les anglais se l’approprient, c’est pour signifier « la contrainte » dans ses aspects physiques et mécaniques, c'est-à-dire la pression en tant que notion physique fondamentale.
Au début du XIXe siècle et du XXe siècle, des chercheurs entrevoient l’importance du stress. Il s’agit selon eux d’une réponse de l’organisme lorsqu’il est agressé.
Selon Charles Darwin, il n’y a que les individus adaptés à leur environnement qui peuvent survivre et avoir une descendance. Il estime que la peur permet à l’organisme de mobiliser ses ressources face à un danger afin d’assurer sa survie.
Ces comportements peuvent aussi avoir des aspects adaptatifs. Walter Cannon qualifie la réaction de stress, fight or flight, décrivant ainsi la réaction de combat ou de fuite, (quand un animal fait face au danger. Je pense inutile de préciser ça ici)
Le mot stress apparait en 1930 avec les recherches de Hans Selye. En menant des recherches en laboratoire sur des rats, il se rend compte que leur santé décline lorsqu’ils sont confrontés à des agents agresseurs.
Il approfondi alors ce phénomène, et constate (qu’il d’un. ??) mécanisme d’adaptation face à une agression. Selye va qualifier ce phénomène de « syndrome général d’adaptation », il lui attribuera le nom de stress plus tard.
Ce syndrome général d’adaptation se développe en trois phases :
- La phase d’alerte : Lorsque qu’un individu est confronté à un évènement inhabituel, son organisme l’analyse comme une menace et développe ce que l’on appelle une réponse d’urgence. C’est la phase où l’organisme mobilise ses ressources hormonales. Le rythme cardiaque s’accélère, les muscles se contractent, les poils se dressent et les pupilles se dilatent.
- La phase d’endurance : Lorsque la phase d’alerte se prolonge, l’individu va s’habituer à la situation stressante. Toujours soumis au même environnement, l’individu cherche à résister à l’agent stressant. En restant dans cette phase, l’organisme perd de l’énergie et diminue les manifestations physiologiques.
- La phase d’épuisement : C’est le moment à partir duquel l’organisme ne dispose plus de ressource biologique ou psychologique. Lorsque l’individu persiste à faire face à son agresseur (l’agent stresseur), il puise dans ses réserves jusqu’à l’épuisement.
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