Les casinos; une manne financière ?

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Enfin nous pourrions prendre un jeu comme exemple pour montrer que le casino part gagnant dans 80% des cas. Nous allons nous intéresser à la rentabilité du poker pour clore cette première partie.

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Il existe différentes règles de jeu du poker. Prenons la plus célèbre, le joueur a deux cartes en mains et 5 cartes sont sur la table nommé « flop ». Le but du poker consiste à obtenir des mains les plus avantageuses en fonction du jeu proposé sur le flop. En fonction des cartes que le joueur a en sa possession, il peut enchérir face aux autres si il les estime plus fortes ou bien se rétracter.

La probabilité d’avoir une paire, c’est-à-dire deux cartes de même valeur, est la plus fréquente (un peu plus de 40 %) mais cela signifie aussi que les adversaires peuvent eux aussi en posséder donc les gains seront moindres. ensuite celle d’avoir deux paires tombe à moins de 5 %, et un brelan (3 cartes de même valeur) est à 2,2 %. Quant aux combinaisons plus fortes, elles sont encore plus rares : moins de 1 %, et même moins de 0,05 % pour le carré (4 cartes identiques) et la quinte flush, autrement dit 5 cartes de même couleur. Le plus sûr reste le jeu nul : près de 50 %…

Nous nous demandions comment le casino prélevait le joueur qui a gagné la main voir a la fin de la partie. Pour cela nous avons appelé le casino d’Enghien les Bains qui a pu nous éclairer. En effet, il semblerait que les casinos effectuent une taxe à chaque tour sur le joueur gagnant. Cependant ce prélèvement varie entre les casinos et selon le gain.

En outre, cet exemple démontre que le fait d’avoir un jeu important est difficile à acquérir et donc que le casino empoche souvent les mises de ses clients. La rentabilité du poker est assurée pour les casinos. Les joueurs gagnent peu en fonction des sommes qu’ils misent. Nous avons vu qu’il est rare d’obtenir une bonne main donc les casinos empochent les mises au fur et à mesure de la partie.

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Cette image hiérarchise parfaitement la superpuissance du casino face aux joueurs. En effet, nous pouvons voir que seulement 10% des joueurs jouant au casino sont vainqueurs, alors que 85% sont perdants, dont 10% ( soit le même pourcentage que les gagnants) sont des gros perdants.

En clair, nous avons vu les différentes techniques qui permettent aux casinos de dominer sa clientèle de sorte à générer de gros profits car lorsqu’il s’agit de profit, viennent ensuite des charges à payer.

AXE 2 TAXE ETAT

Ensuite, les casinos ne sont pas épargnés par l’état qui n’hesite pas à profiter des gros était les casinos font face à de multiples taxes mis en place par l’état. En effet l’état tire son épingle du jeu en demandant de 6% du produit brut des jeux jusqu’à 83.5%. Voici les taux de tranches mis en place à cet effet :

Taux Tranche de prevelement du pbj en €

6% en dessous de 100 000€

16% de 101 001 à200.000 €

25% de 201 001 à 500 000 €

37% de 501.001 à 1.000.000€

47% de 1.000.001 à 1.500.000€

58% de 1.500.001 à 4.700.000 €

63.3% de 4.700.001 à 7.800.000€

67.6% de 7.801.000 à 11.000.000€

72% de 11.000.001 à 14.000.000€

83.5% SUPERIEUR A 14.001.000

L’état garantit ce prélèvement appelé prélèvement progressif de l’Etat, calculé selon ces tranches qui dépendent du PBJ après abattement de 25%. Les tranches vont de 6% jusqu’à 83.5%. Prenons un exemple, si un casino réalise un chiffre d’affaire de 265 000€, l’Etat fait toujours un abattement de 25% soit donc au final 198 000€. Sur cette somme, l’Etat prendra 6% dans la tranche de 100 000€ et ensuite les 98 750€ se retrouvent dans la tranche de 16% donc ils sont taxés à 16%. En effet si nous faisons ce calcul, l’état prendra 21680€ ce qui fait descendre le PBJ à 243 320€.

Mais les impôts ne s’arrêtent pas là. En effet même si l’état en demande beaucoup, il reste encore le prélèvement des communes qui prend 15% au maximum du gâteau après abattement de 25%. La commune prendrait donc 27385.5€ le casino conserve donc 215 934.5€ après ces deux plus grosses taxes il lui reste encore à payer les employés ou encore la nourriture et le loyer.

Les casinos sont également contraints à la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui taxe les machines à sous à hauteur de 9,5% du produit brut de celles-ci. La CSG, en plus des machines à sous, taxe les joueurs ayant un gain supérieur ou égal à 1500€ soit l’équivalent de 12% sur toutes les plateformes de jeux dans le Casino. En outre, la bonne nouvelle pour les clients est qu’ils n’ont pas à déclarer leurs gains aux impots en dessous de 1500 €. Attention cependant si le montant gagné est important, il faudra payer l'impôt de Solidarité sur la Fortune (patrimoine de 790 000€ ou plus).

Ensuite, d’après l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale), environ 1% à 2% des joueurs sont addictes aux jeux en lignes. En effet ils sont en général à leur domicile soit dans une ambiance plus décontracté. De plus l’argent est virtuel et le joueur se rend moins compte des mises jouées. Les gains potentiels à gagner au casino terrestre ou en ligne adonnent à l’addiction. Le problème est que les casinos incitent les clients à jouer mais doivent ensuite payer des frais de campagne anti-addiction ou encore les soins.

Le risque commence dès les premiers gains. En effet, le joueur qui gagne est incité à rejouer, et à miser encore plus pour gagner plus. Mais plus il joue, plus il court le risque de perdre, ce qui, inévitablement, finit par arriver. Or, au lieu d’arrêter le jeu, le joueur impulsif va jouer toujours plus pour « se refaire » et récupérer sa mise, même si pour cela, il doit s’endetter, voire dans certains cas, voler de l’argent. Le jeu devient la seule réalité, au détriment des relations familiales, sociales, ou de la situation financière…

De plus, le joueur recherche dans ces jeux, des sensations qu’il ne pourrait peut-être pas obtenir dans la vie courante. En clair les sensations ressenties au casino diffèrent d’une simple addiction à la cigarette,