Les aspects monétaires de la monnaie
Par Andrea • 7 Décembre 2018 • 863 Mots (4 Pages) • 600 Vues
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On peut ajouter que la monnaie qui se détient en encaisse est seulement l’équivalent des biens réels, malgré ceci, la monnaie reste neutre.
L’approche marxiste :
Cette approche s’appuie sur l’analyse du processus de transformation de la nature par l’homme (rapports entre H-N, processus de production), ce dernier se réalise dans le cadre des rapports sociaux de production (rapports H-H).
Cette analyse est basée sur deux types de rapports : le déterminisme social et le capitalisme.
Marx considère le capitalisme un système économie vit dans la crise et par la crise car il est caractérisé par l’antagonisme, c'est-à-dire l’existence des conflits sociaux entre deux classes sociales : capitaliste, qui détient les moyens de production (capitaux) et la classe ouvrière qui ne détient que sa force de travail.
La classe ouvrière vend la force du travail pour survivre, alors que la classe capitaliste détient un ensemble des pouvoirs économiques, politiques et sociaux. Ces pouvoirs résultent de la détention de la monnaie. De ce fait, la monnaie est active. La détention de la monnaie de réalise dans un système socialement déséquilibré, ce déséquilibre a une incidence sur le système économique, en effet, ce dernier est structurellement déséquilibré.
L’approche Keynésienne :
La monnaie est demandée pour des raisons :
1/ Transaction : où la monnaie joue le rôle d’un motif de paiement, de règlement ou d’échnage. Ceci fait référence aux disponibilités nécessaires aux agents pour effectuer leurs transactions ; cette demande est liée au revenu global, en conséquence il y’a une relation directe entre le niveau du revenu et celui de la demande.
2/ Précaution : Ce motif répond au besoin des agents de se prémunir contre l’imprévu, de saisir des opportunités d’achat à prix favorable (achat des biens réels ou de titres) ou de garder un avoir en valeur nominale immuable pour faire face à une obligation future stipulée en monnaie.
3/ Spéculation : Ce motif incite les agents économiques à opérer des arbitrages entre monnaie et titres, avec l’objectif de réaliser des plus-values en capital sur les marchés financiers.
De ce fait la monnaie est un bien et a une utilité propre, ce qu’il signifie qu’elle peut être demandée par les agents économiques ; elle peut exercer une influence sur le système économique, donc elle est active.
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