L’entreprise Assurances Sécuriplus
Par Plum05 • 1 Avril 2018 • 8 433 Mots (34 Pages) • 737 Vues
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est liée à la fonction , chez les Assurances Sécuriplus, cette autorité est distribuée aux directeurs en poste et 2 « l’autorité personnelle qui est faite d’intelligence, de savoir, d’expérience. Les deux agissent en complémentarités.»Avec l’autorité, il doit y avoir des responsabilités (sanctions) en lien avec les actes de tous. Elle a pour but d’encourager les actions utiles et de décourager les autres. Dans le texte, l’autorité se fait à bout de souffle. Le directeur réprimande les employés dans le but de décourager les mauvaises actions, sans quoi de sévères sanctions auront lieu, par contre, aucun encouragement positif n’a prononcé. 3« Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs. »
Les efforts du gestionnaire afin de rétablir une discipline se font sentir, par contre celle-ci s’avère quasi nulle, et le mal est rejeté sans cesse sur les employés.4 « Alors, j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait… J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver. » D’après Fayol; 5« Lorsqu’un défaut de discipline se manifeste ou lorsque l’entente entre les chefs et subordonnés laisse à désirer, il ne faut point se borner à en rejeter négligemment la responsabilité sur le mauvais état de la troupe; la plupart du temps, le mal résulte de l’incapacité des chefs. »
Chez Sécuriplus, chaque personne dépend que d’un seul chef, M.Blanchette et chaque membre fait affaire avec leur programme attitré comme le démontre l’organigramme de la figure1 du texte de Atkinson A. Anthony (1999). Les Assurances Sécuriplus, department or commerce, Mont Allison University, Sarkville, New-Brunswick. L’unité de commandement et de direction est donc respectée dans cette entreprise.
Par contre, la subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général n’est pas mise de front au sein de cette entreprise. Le but de l’entreprise est de traiter de façon juste le plus grand nombre de réclamations par jour en dépit de faire un travail répétitif et ennuyant pour les employés. 6 « En moyenne, chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui était bien en deçà de la moyenne de 155 réclamations par employé et par jour chez trois de ses concurrents. »
La rémunération des employés n’est ici pas mentionnée, donc je ne peux l’analyser.
Chez Sécuriplus, le degré de centralisation est diminué au sein des membres de l’équipe, puisque le pouvoir est davantage donné aux gestionnaires. 7« J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne, mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction. » Cet extrait est représentatif du pouvoir concédé aux subordonnés.
Par contre, la hiérarchie est respectée. La direction passe par le gestionnaire pour s’adresser au commis. 8 « La direction ne serait pas exactement satisfaite de moi si une telle chose devait s’ébruiter et mon service aurait encore plus mauvaise réputation en haut lieu. » Donc de façon hiérarchique, la direction passe par le gestionnaire et celui-ci s’occupe de son service et de ses subordonnés.
L’ordre social évoqué par Fayol est difficilement maintenu dans la division médicale, car un problème d’employé se fait sentir. Peut-être, certains d’entre eux ne sont pas à la bonne place puisque même après trois ans une employée ne comprend toujours pas le système. 9 « Elle m’a dit : «Je ne comprends toujours pas le système » ».
L’équité n’est pas respectée dans ce secteur de l’entreprise, puisque si la combinaison de la justice avec la bienveillance est censée être une solution pour pallier aux manquements des règles préétablies, celle-ci ne se fait pas sentir. Fayol stipule ,10 « en bon dirigeant paternaliste, considère plutôt que l’équité, c’est-à-dire la combinaison de la justice avec la bienveillance, est la solution pour pallier les insuffisances des règles établies. »Le gestionnaire ne s’adresse pas de façon bienveillante à ses subordonnés comme dans l’extrait suivant ou il dit à une employée: 10«Tu travailles mal! »
Par contre, la stabilité du personnel semble faire partie de l’entreprise puisque Jean Blanchette est directeur du service depuis 5 ans et Marie-Line Briens a trois ans d’expérience au sein de l’entreprise.
Aucun droit d’initiative n’est laissé aux membres du personnel, car chacune des étapes est déjà préétablie dans l’entreprise. 11« Les réclamations étaient traitées par ordinateur."12«Le processus de traitement des réclamations comprenait deux étapes. » Les membres n’ont qu’à suivre ces étapes de traitements des réclamations et des classés parmi six catégories.
En dernier lieu, l’union du personnel n’est pas mise en avant-garde dans cette entreprise, car chacune des communications se fait par écrit entre les dirigeants et les subordonnés ce qui crée une mauvaise compréhension des employés. Les directives ne semblent pas claires et pas saines du tout.13 « J’ai perdu le compte du nombre de mémos que j’ai envoyés à tous les commis aux réclamations pour leur souligner qu’ils ne font pas du bon travail. »
1 Atkinson A. Anthony (1999). Les Assurances Sécuriplus, department or commerce, Mont Allison University, Sarkville, New-Brunswick, p.2
2,5 M.G. Bédrard, M. Ebrahimi et A.-L. Saives (2011). Le management à l’ère de la société du savoir, Montréal, Chenelière Education, p 41
3,4,7,8,14 Atkinson A. Anthony (1999). Les Assurances Sécuriplus, department or commerce, Mont Allison University, Sarkville, New-Brunswick, p11
10 M.G. Bédrard, M. Ebrahimi et A.-L. Saives (2011). Le management à l’ère de la société du savoir, Montréal, Chenelière Education, p 42
6,9,11 Atkinson A. Anthony (1999). Les Assurances Sécuriplus, department or commerce, Mont Allison University, Sarkville, New-Brunswick, p10
12,13 Atkinson A. Anthony (1999). Les Assurances Sécuriplus, department or commerce, Mont Allison University, Sarkville, New-Brunswick, p7
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