Le manuel Etudes efficaces

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En début d’année, j’ai dû remplir un questionnaire « Qu’est-ce qu’apprendre pour moi ? », en ce temps je ne comprenais pas forcément l’objectif de cet exercice. Mais c’est en devant répondre au même questionnaire en fin de session que ce dernier a pris tout son sens. En effet, suite aux multiples exercices réalisés en classe et surtout grâce au Répertoire des styles d’apprentissages de Kolb, j’ai appris à me connaître et j’ai réalisé que j’étais de style accommodateur. Ce qui m’a aidé à comprendre comment résoudre des problèmes, comment fonctionner dans une équipe … Chacun selon Kolb, « a sa façon d’apprendre » et par conséquent mes techniques d’apprentissages ne sont pas forcément compréhensibles pour tout le monde. A titre d’exemple, en cours de Compétence clé, au sein de mon groupe se mélangeait divergents et accommodateurs, nous nous sommes avoués en fin de session que nous ne comprenions pas toujours la façon de penser de chacun. Mais cela n’a en aucun cas porter préjudice à notre équipe, au contraire, le partage de différents styles d’apprentissages nous a permis de nous compléter et d’accroître notre flexibilité. Ainsi, j’ai réalisé qu’il n’y pas qu’une seule manière de voir les choses. En gestion, il est rare d’avoir qu’une seule opinion. Avant d’arriver à HEC, j’avais une vision de l’apprentissage qui était principalement diffusée par l’enseignant, mais ici, chacun donne son opinion en cours, et c’est cette diversité qui fait tout notre apprentissage et le rend concret. Ainsi, le rôle de l’enseignant tient une place prépondérante dans mon rapport avec l’apprentissage, mais cette idéologie s’est légèrement modifiée avec le temps.

De plus, j’aimerai revenir sur le travail de recherche réalisé lors des séances 10 et 11 , en se basant sur le texte Les compétences informationnelles des étudiants à l’heure du WEB 2.0 : proposition d’un modèle pour baliser les informations ». de Karsenti et Al. En effet, j’ai réalisé lors d’un travail de recherche sur internet ou dans des livres qu’il est important de bien choisir ses sources, de les trier et de les interpréter. Avant mon arrivée aux études supérieures, ceci ne représentait pas un automatisme et je dois avouer que je manquai de rigueur dans ce domaine-là. Ainsi pour éviter de me faire accuser de plagiat, je prends aujourd’hui davantage de précautions. Je suis persuadée que l’acquisition de ce mécanisme me sera plus que favorable ici à HEC, surtout pour répondre aux normes d’Amérique du nord concernant le respect des informations.

Mon intégration à HEC Montréal m’a demandé une abondante réajustassions à de nouvelles méthodes de travail. L’approche de la pédagogie inversée en est une des causes principales comme il l’est mentionné dans une des vidéos de la séance 2 « ma classe inversée ». En effet, si on la compare à celle transmise au lycée, les attentes et les fonctionnements sont à l’antithèse de celle de HEC. J’ai dû apprendre en quelques semaines, à travailler sur un ordinateur, savoir gérer de manière autonome mes cours, mes lectures préparatoires … Ainsi, cette année peut paraître un peu courtes pour acquérir toutes les habiletés requises pour réussir son BAA à HEC mais je suis persuadée que ceci est un processus qui se réalise sur la durée. J’ai le sentiment d’avoir déjà développé plusieurs compétences, grâce à toutes les matières enseignées au cours de cette première session. Tel que gérer des outils informatiques(TI), travailler en équipe (compétence clé et atelier gestion), savoir raisonner (mathématiques) et surtout apprendre à être autonome. Et pas dessus tout, j’ai la conviction que cette année n’a pas été une perte de temps, elle m’a permis d’apprendre à me connaître, d’analyser mes méthodes de Travail, de m’intégrer correctement dans un nouveau système qui ne m’était pas familier. Tout cela me permettra d’arriver plus confiante en première année de BAA, puisque j’aurai quelques notions de ce qui m’attend.

Mais ce que je retiens surtout de cette première session d’année préparatoire c’est que la philosophie d’HEC ne se base pas sur les notes, elle ne reflète pas forcément le travail de la personne, ce que je retiens par-dessus tout c’est mon évolution et ma façon de voir désormais l’apprentissage. Je clôturai ce journal sur cette citation de H.Portine (1998) « Apprendre à apprendre, c’est viser sa propre transformation d’individu en apprenant en fonction des contextes. Apprendre à apprendre, c’est donc se préparer à être autonome ».