Le chômage est-il volontaire ?

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Tr : mais si le chômage relève tout le temps d’un choix du travailleur ou de la société, comment expliquer l’essor du « temps partiel subi » ou plus généralement les périodes où les Leurs sont prêts à travailler pour le w en vigueur mais ne trouvent pas preneur (ex : crise de 29)

II. Le chômage comme fatalité: il est subi la plupart du temps

- Si le chômage est le fruit d’une volonté c’est de celle de l’employeur

1)Micro : producteur rationnel choisit la combinaison productive optimale en fonction du prix relatif des facteurs → peut préférer la substitution du K au L, et ce d’autant plus que cette substitution (hausse du chômage) augmente la pression à la baisse sur les salaires → ex : 19e siècle

2) Macro : Keynes et l'équilibre de sous emploi avec une demande anticipée trop faible. En effet des travailleurs accepteraient en théorie de travailler au salaire d'équilibre! → ex : années 30 (13 millions de chômeurs en 1932)

Tr : cette demande de travail dépend aussi facteurs endogènes.

B. Des facteurs endogènes

1) La mondialisation est facteur de chômage des travailleurs routiniers dans les pays développés car facteur de concurrence (cf. Théorème Stolper-Samuelson).

Mais, pour Krugman, La mondialisation n’est pas coupable : responsable = le PT (Cohen aussi)

Et, même si mondialisation pas innocente d’après Fitoussi et Rosanvallon, Le nouvel âge des inégalités car elle stimule l’apparition du PT, c’est ce dernier qui est en grande partie responsable du chômage.

2) Le PT est facteur de chômage car :

-destruction créatrice : crée des emplois, en détruit d’autres. Pbs : rend certaines formations, qualifications, savoirs-faire obsolètes et ce, d’autant plus qu’on est dans un cadre d’innovation permanente. + emplois créés par forcément dans les mêmes secteurs et les travailleurs ne peuvent pas immédiatement se convertir et se déverser dans le secteur nouveau

→ problèmes d’employabilité des travailleurs facteurs d’effet d’hystérèses

-les gains de pté permettent de produire plus efficacement → moins besoin de facteur L pour produire la même qté (cf. désindustrialisation → Cohen)

Ces deux causes modifient la structure du marché du L…

3) La structure même du marché du travail : un marché du L dual

-On a donc un marché du L dual (Piore et Doeringer 1971 ou Lindbeck et Snower 1989 "the Insider-Outsider theory of employment and unemployment ») avec un marché primaire (emploi stable + salaires d’efficience avec « théorie des contrats implicites » de Azariadis) et un marché secondaire (emplois atypiques, faibles rémunérations qui répond plus au modèle classique. Le problème est qu’un tel marché primaire ne peut exister que parce qu’il y a ajustement sur le marché secondaire.

C. L'aversion pour le chômage

L’emploi n'est pas qu'un moyen de survivre en tirant un revenu, c'est un vecteur

- d'intégration sociale (contre exemple des chômeurs de Marienthal)

- reconnaissance: d'Iribarne +Maslow. Par ex, au Japon, 70 suicides par jour et 63% des suicides sont liés à une perte d’emploi qui est vécue comme un déshonneur

- Donc inactivité, même si compensée est difficilement supportée. La preuve: les tests réalisés aux US et au Canada sur le revenu universel montrent qu'il est peu souvent désincitatif à l'emploi, donc la plupart du temps les gens s'en servent plus de K de départ pour pouvoir travailler plus/mieux!