Le Tribunal
Par Junecooper • 7 Septembre 2018 • 1 672 Mots (7 Pages) • 410 Vues
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Plaidoiries : Les arguments de l’avocat n’ont pas été très bien entendus, mais je peux cependant affirmer que l’avocat de la défense a appuyé qu’il était normal dans ce genre de quartier de faire des tours en voiture, sans but précis, et de passer plusieurs fois au même endroit en une après midi. Il a aussi reconnu son client en victime, affirmant que la supposé victime de l’audience a elle même provoqué plusieurs fois des dispute avec monsieur X.
Jugement : Monsieur X est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, et va subir six mois de prison dont trois avec sursis et mise à l’épreuve. Il a la formelle interdiction de prendre contact avec la victime.
AFFAIRE 3
Énoncé des faits : Un homme est accusé d’avoir tenu des propos violent et des menaces de mort à son voisin, à l ‘écrit et à l’oral.
Reconnaissances ou contestations des faits : L’homme reconnaît les accusations qui lui sont portés, ainsi qu’avoir été légèrement alcoolisé au moment des faits.
Présentations du prévenu : L’homme est marié et à un enfant de deux mois qui est né alors qu’il était incarcéré. Il a déjà neufs mentions dans son casier judiciaire, concernant des délits routiers, outrages dont sur une personne mandataire de l’autorité publique, dégradations et injures. L’homme souffre de problèmes d’alcool et a déjà été suivi par un médecin concernant son alcoolémie. En tout, il a déjà purgé un an et demi de prison dont si avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans en 2016.
Plaidoiries : L’avocat de la défense affirme que son voisin est autant en cause que son client car il est précisé que c’est sa femme qui l’a retenu afin que la dispute ne dégénère pas en bagarre. Il dit aussi que si son client tenait un tournevis lorsque les menaces ont été prononcés, c’est parce qu’il déménageait, donc l’outil était à portée de main, et parce que son voisin était un ancien rugbyman, sa carrure lui a fait peur.
Il demande la relaxation de son client.
Jugement : Nous n’avons pas assisté au jugement final car nous avons du quitter l’audience.
PARTIE 3 : Exprimer son point de vue
Durant notre séance au tribunal, nous avons vu autre chose que ces trois affaires. Le président a d’abord présenté plusieurs affaires qui ont été reportés. Les reports avaient lieu en septembre 2017 ! Le calendrier des audiences est très chargé, le tribunal est obligé de renvoyer certaines affaires qui prendront trop de temps ou où les accusés sont absents ou pour d’autre raison qui n’ont pas été évoqués.
Certaines personnes qui devaient être jugé le jour même ont vu leur procès repoussé de dix mois, et ont réagi de manière inattendue : un de ces hommes est arrivé les mains dans les poches, en mâchant un chewing-gum sans avoir l’air de se rendre compte de la gravité de la situation et de l’importance de dégager de lui même une bonne impression. Un autre parlait de manière familière au président, comme si il se trouvait en présence d’un ami, et à même juré en sortant de la salle parce que son affaire était reportée pour la seconde fois. Même si cela est sûrement frustrant, l’homme ne s’est pas rendu compte qu’il risquait d’aggraver son cas en ce comportant de cette manière.
Une personne a interpellé le juge entre deux audiences, de manière familière encore une fois en lui demandant quand est-ce qu’il allait être jugé, prétendant ne pas avoir que ça à faire de sa journée.
J’ai trouvé le tribunal impressionnant. Je n’étais que sur le banc des spectateurs, mais le juge, le procureur, les avocats et toutes les procédures auxquelles j’assistais me faisait déjà « peur ». Je pense que lorsqu’on est accusé, et qu’on se retrouve au tribunal, on ne peux pas se défendre de manière correcte. La pression que l’on doit accumuler, l’appréhension du jugement final et l’imposante présence des juges, avocats et autres magistrats doivent être tellement affolant que l’on doit perdre tout ses moyens. Comment peut-on convaincre une assemblé de son innocence alors que l’on doute soit même de ce que l’on dit ?
De plus, je trouve ce format de justice n’est pas égalitaire pour tout le monde. Certaines personnes issues de banlieues ou de quartiers défavorisés, n’ont pas la chance de pouvoir s’exprimer de manière correcte, ne peuvent pas parler comme ils le devraient pour se défendre car ils n’en ont pas les moyens. Comme vu précédemment, certains parlent de manière grossière ou se comportent maladroitement, sans même savoir qu’ils ne devraient pas, sans imaginer qu’ils se rendent encore plus coupable en agissant d’une telle manière. Être jugé et donc avoir la possibilité de se défendre de manière convenable contre une accusation portée est un droit, mais tout le monde ne peut pas en profiter comme il le pourrait. Mais y a t-il un moyen ou une solution pour que le politicien qui a un discours convainquant et le vieil homme qui a vécu sans éducation et dans l’ignorance puisse débattre de manière égalitaire ?
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