La société moderne cas
Par Raze • 2 Octobre 2017 • 1 629 Mots (7 Pages) • 1 084 Vues
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de production ne soient pas observés. Il faut donc bien sensibiliser les employés sur l’impact de leur travail ainsi que sur les répercutions que cela apporte. Il pourrait aussi être possible de récompenser les employés selon leurs performances et l’atteinte d’objectifs établis. Le contremaître pourrait servir de guide et évaluer leurs performances.
Une autre solution pour aider à l’efficacité des opérations serait de modifier le système de rémunération. Il faudrait supprimer la hausse du salaire tel qu’elle est pour la remplacer par un système de rémunération basé sur un partage des profits selon les performances de chacun. Ceci a fait ses preuves à la Johnsonville Sausage, « Cette décision entraîna un important changement dans le système d’information. Les employés se mirent à réclamer des données sur les coûts, l’efficacité, les marges de profit…Ces renseignements leur permirent de prendre des décisions et leurs responsabilités face au travail.»
La monotonie et la routine sont des facteurs affectant leur moral. Permettre aux employés une rotation des tâches pourrait briser ce mécanisme, permettant ainsi de développer la polyvalence de tous et aussi de se fixer certains objectifs dans l’entreprise.
Solutions Avantages Désavantages
Stratégique Présence moindre d’autorité
Responsabilisation Risque de non-respect des échéanciers
Résistance aux changements
Modifier la structure organisationnelle
Administratif Favorise la performance des employés Résistance aux changements
Un partage des profits
Opérationnel Diminution du travail routinié
Développe la polyvalance de chacun Plus difficile d’évaluer le rendement individuel de chacun
Rotation des tâches
Question #4
Quand, comment et avec qui mettez-vous en œuvre les solutions pour résoudre les situations problématiques de ce cas?
Partir d’une gestion administrative plus autoritaire vers une gestion d’organisation participative avec un style de direction associatif demande du temps et de la patience. Dans un premier temps, il faut revoir la position des cadres ainsi que leurs rôles respectifs. Il faut aussi qu’ils suivent certaines formations d’encadrement, de leadership, ainsi que des techniques de motivation afin de partir sur le bon pied pour influencer positivement les employés. Par le fait même, un groupe de formateurs est nécessaire. Ceci pourrait prendre au minimum une année. Dans un deuxième temps, il doit y avoir un arrêt des hausses de salaire afin de les remplacer par un système de rémunération basé sur un programme de partage des profits selon les performances de chacun. Les supérieurs doivent s’occuper de guider et de motiver les groupes d’employés dans le but d’améliorer leur production et leur rendement. Les employés se fixeront alors leurs objectifs pour augmenter leurs rémunérations. Ceci pourrait prendre plus ou moins deux ans à établir.
La rotation dans les tâches doit être guidée et animée par les cadres. Ce sont les employés qui vont décider de la variété dans leur travail pour développer leur polyvalence. La rotation se fait au sein d’un groupe défini, pour ne pas biaiser les résultats de production et de rendement pour un groupe.
Solutions Rôles des acteurs Échéancier des opérations
Stratégique Président et CA :
Revoir et modifier le rôle des cadres
Responsabiliser les employés Un an minimum
Modifier la structure organisationnelle
Administratif Cadres : guider et influencer les employés
Employés : s’occuper de se fixer et d’atteindre leurs objectifs Plus ou moins 2 ans
Un partage des profits
Opérationnel Cadres : guider et influencer
Employés : Variété et polyvalance Un an environ
Rotation des tâches
Question #5
Quels sont les enseignements que révèle ce cas pour l’exercice du métier de gestionnaire?
En premier lieu, pour une entreprise, le fait d’avouer avoir un problème est très certainement un gros pas vers l’avant. Cela prend du courage pour accepter que la structure organisationnelle en place est désuette et qu’elle ne convient plus aux employés et à l’entreprise. C’est une chose de trouver les problèmes, mais il faut aussi être en mesure d’y remédier. Dans le cas présenté, le président fait affaire avec un consultant et lui demande un plan d’action basé sur une autre entreprise. Le risque est très présent. Il doit y avoir une évaluation fait à l’interne, comme il l’a fait avec le sondage et les réunions, avant d’opérer de tels changements. Avec cela, il a été en mesure de mettre la main sur les faiblesses de l’entreprise. Par contre, se baser sur les succès d’une gestion efficace d’une autre entreprise n’est pas nécessairement le gage de sa propre réussite.
De mon côté, j’ai toujours cru en le modèle plus participatif. Plus les employés ont le sentiment de pouvoir faire avancer les intérêts de l’entreprise et les leurs en même temps, plus le moral et l’engagement seront au plus haut. En offrant un encadrement efficace, mais pas trop restrictif, l’autonomie et la confiance des employés seront présents. La formation continue des membres du personnel, autant chez les cadres que chez les subalternes, est aussi un atout. Elle fera d’eux des employés polyvalants et au fait des bons procédés. Avec cette autonomie, les gestionnaires ont moins de surveillance à faire et peuvent se concentrer eux-mêmes sur leurs propres tâches, sans trop se soucier que le travail soit bien fait. Tout le monde est gagant au bout de
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