La prolifération des armes nucléaires
Par Ramy • 17 Juin 2018 • 1 609 Mots (7 Pages) • 579 Vues
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d’engins nucléaires. Sans aller jusque-là, l’Iran a reconnu avoir eu un programme clandestin jusqu’en 2002 et poursuit des activités suspectes. L’humanité fit face à plusieurs dizaines de reprises à de nombreuses menaces de guerre nucléaire, dont quatorze fois un conflit entre les Etats-Unis et l’URSS, à la suite de fausses alertes, des erreurs humaines ou informatiques entre 1956 et 1962, dont la phase la plus critique de la crise des missiles de Cuba.
De nos jours, il est plus facile de fabriquer et dissimuler l’arme nucléaire qu’en 1968 lors de la signature du traité. A l’heure ou la technologie nucléaire devient plus accessible et certaines régions du monde moins sures, il ne faudrait pas s’étonner qu’un nombre croissant d’Etats se donnent tous les moyens d’avoir, eux aussi, une « assurance-vie » personnelle nous ramenant à la question de la prolifération que nous étudierons dans notre deuxième partie.
II-La prolifération des armes nucléaires, l’inévitable exception
Si l’arme nucléaire est vraiment une « assurance-vie »combien de pays se sont-ils personnellement couverts ? Cela nous ramène à la question de l’impact de la prolifération des armes nucléaires sur la communauté internationale (A) et les vaines tentatives de lutte qui en découlent(B)
A- L’impact de la prolifération des armes nucléaires sur la communauté internationale
La prolifération des armes nucléaires et leur vecteur constituent une menace majeure pour la paix, la sécurité et la stabilité internationale et régionale. Elles compromettent notre capacité à atteindre les objectifs que nos Etats se sont donnés dans le cadre du traité. La lutte contre la prolifération est donc une priorité pour tous. L’une des motivations majeures de cette lutte demeure la crainte d’une guerre nucléaire. Redoutée lors de la guerre froide, la guerre nucléaire s’est révélée être une menace si pesante sur le devenir même de l’humanité que les grandes puissances se sont abstenues d’employer massivement l’arme nucléaire. Et pourtant avec la démocratisation de cette technologie, des pays de plus en plus nombreux s’en emparent avec le risque que l’un d’eux cède à un fanatique prêt à tout pour imposer sa vision du monde. Actuellement les principaux risques proviennent de la Corée du Nord et de l’Iran qui développent probablement des armes nucléaires sous couvert d’un programme civil de production d’électricité à partir d’énergie nucléaire. Celle-ci pourrait être utilisée contre l’Occident et Israël. C’est pourquoi la question d’une guerre nucléaire reste d’actualité comme illustré par la rencontre en Mars 2013 des responsables humanitaires des Nations-Unies et des membres de la Société Civile qui ont discuté de ce que la communauté humanitaire peut concrètement faire pour répondre à l’impact qu’aurait une explosion nucléaire. Rashid Khalikov affirme à ce propos que les « conséquences humanitaires d’une attaque ou d’un accident nucléaire seraient potentiellement dévastatrices et catastrophiques ». Aujourd’hui, la communauté humanitaire avoue son impuissance à répondre efficacement à une telle situation, le mieux étant de tout faire pour prévenir le recours à de telles armes.
B- Les tentatives de lutte contre la prolifération nucléaire
Dans l’ordre international, le maintien de la paix et le règlement des différends entre Etats reste une priorité afin de garantir la sécurité internationale. Il s’agit d’un règlement des différends de manière pacifique. A cet effet, nous analyserons la tentative de lutte contre la prolifération des armes nucléaires par l’existence d’un véritable partenariat entre la communauté Euro-Atlantique et la fédération de Russie qui demeure essentielle pour la sécurité mondiale. La Russie reste un acteur capital de cette lutte dans la mesure où cette dernière détient près de la moitié des armes nucléaires. Etant également pays membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, des rapports pacifiques entre l’Eurasie et les pays Occidentaux restent un argument de tentative de lutte.
Depuis Janvier 2007, l’idée d’un monde sans armes nucléaires est énumérée par plusieurs auteurs. Cette idée sera ensuite réitérée par le Président Barack Obama dans un prestigieux discours à Prague en 2009, d’où l’idée du « zéro nucléaire », le renforcement du traité de non-prolifération nucléaire, minimiser l’importance du rôle des armes nucléaires, la ratification du traité interdisant l’essai nucléaire par le Sénat américain. L’interdiction internationale des armes biologiques et chimiques reste un moyen de lutte. La Russie et les grandes puissances, outre le domaine nucléaire, détiennent des armes de destruction massive. Toutefois le traité accepte la détention provisoire d’armes nucléaires par les membres permanents, le Conseil de sécurité et le Droit International interdisant complétement le développement, la production, le stockage et le transfert d’armes biologiques ainsi que celles nucléaires afin de maintenir la paix mondiale et la sécurité internationale par le Conseil de Sécurité de l’ONU et lutter également contre une guerre nucléaire.
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