La finance participative.
Par Stella0400 • 13 Juin 2018 • 3 878 Mots (16 Pages) • 683 Vues
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- Une finance éthique et responsable
La finance islamique est une composante de la finance éthique : c’est une finance qui n’obéit pas à la seule loi du profit mais répond à des critères tels que le développement durable, l’environnement et la gouvernance. Ce système est construit autour d’une subtile conjugaison entre l’économie, l’éthique et la loi musulmane.
Elle s’inscrit ainsi dans le cadre plus général des produits financiers éthiques .elle s’adresse a tous ceux qui souhaitent une finance plus responsable et qui intègrent dans leurs décision investissements un certains nombre de critères extra financiers notamment la bonne foi, la confiance, la franchise …..
- Une finance équitable
Pour la plupart des musulmans. La finance islamique tire ses racine puise son essence même dans l’esprit de justice, de solidarité, en un mot dans l’équité qui doit régner au sein de la communauté, entretenant par la même la bonne entente entre les membres de celle-ci.
- Une finance au service de l’économie réelle
A travers son principes d’adossement a des actifs tangibles réels, et a la proscription de l’incertitude et de la spéculation, la finance islamique permet le financement de l’économie réelle travers la création de la valeur et constitue un réel soutien a la création d’emploi.
- L’Evolution des banques islamiques.
le recul de la civilisation islamique au profit de la civilisation occidentale, et sous l’ampleur du mouvement colonialiste, le capitalisme dominait faisant enterrer au fil du temps un patrimoine financier d’un passe glorieux .ce n’est qu’en 1956 que les autorités publiques Malaisiennes décident d’investir les ressources collectées auprès d’un grand nombre de petits épargnants dans des projets industriels a travers une expériences appelée le Tabung Haddji .
Une 2ème expérience en 1963 en Egypte dite le Mit Ghamr, initiative privée dont l’objectif de son fondateur Ahmed al Najjar est d’assurer l’intermédiation entre des ressources financière d’épargnants et des petits investisseurs locaux (coopérative d’épargne / investissement) , expérience qui a donne naissance a la 1er banque islamique : la Mit Ghamr proposant des comptes d’épargne bases sur le partage des bénéfices . Par la suite plusieurs événements s ont marque le lancement de la finance islamique :
- 1967/1970 : création de l’organisation de la conférence islamique, qui lança l’idée de la finance islamique.
- Fin 1973 : l’avènement de la banque islamique de développement a Djeddah en Arabie saoudite : institution de financement de développement fondée a l’issue de la 1er conférence des ministres des finances de l’OCI convoque le 18 décembre 1973. Cette institution a pour but d’apporter son aide aux pays en voie de développement et aux pays moins avances avec des techniques de financement islamique.
- 1975 : naissance de : Dubaï islamic Bank, Kuweit finance house, Bahreïn islamique Bank.
- 1979 : Islamitisation totale des systèmes financiers du soudan, Pakistan, Iran, les Emirat, Indonésie, Malaisie.
- Les années 2000 : développement de la finance islamique en Europe, au moyen orient l’Asie sud est et l’Afrique du nord, par la multiplication des banques islamiques et les banques qui développe le créneau c’est-à-dire les banques classiques qui créent des filiales et des produits de la FI
- 2004 : le royaume uni devient leader en occident par sa 1er BI d’Europe ouverte a Londres : Islamic Bank of Brittan, la France s’attend a accueillir ses premières BI prochainement.
- La différence entre la finance participative et la finance conventionnelle :
- Fondements de la finance Islamique :
La finance islamique recouvre l’ensemble des techniques financières et juridiques permettant le financement de biens ou de service conformément aux exigences de la charia, elle exige par ailleurs que les transactions financières se fondent sur une activité économique réelle et prohibe l’investissement dans des secteurs prohibés comme le tabac, l’alcool, le jeu … Elle incite également toutes les parties à une transaction à partager le risque et le bénéfice ou la perte. Le rendement du contrat islamique est lié à la productivité et à la qualité du projet, pour assurer une répartition plus équitable de la richesse.
- La charia, le code de conduite des musulmans
La charia est un ensemble de règles de conduites applicable aux musulmans. Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la loi de Dieu », les piliers sur lesquels repose la charia sont en nombre de quatre, qui sont :
- Le livre Saint de l’islam, Le Coran
- La Sunna, les enseignements et les actes du prophète Mohamed (SAW) et les interprétations de Coran
- L’Ijma et le Qiyas
- Les principes fondamentaux de la finance islamique
L’interdiction du prêt à intérêt (le riba) ne constitue pas la seule particularité de la finance islamique.
Celle-ci repose, en effet, sur d’autres principes aussi importants. Il s’agit là, bien évidemment, d’une liste non limitative de principes dont les uns sont parfois les émanations des autres.
- L’interdiction du prêt à intérêt (le riba)
L’usure (le riba) a été expressément interdite dans le Coran. Le Prophète a maudit celui qui prend, celui qui donne, le rédacteur de l’acte et le témoin. Il est interdit, de ce fait, d’exiger un rendement du simple fait de prêter. L’intérêt est le prix du prêt alors que fondamentalement, le prêt ne doit générer aucun profit. Cette interdiction est valable aussi bien pour l’intérêt contractuel sur le prêt que pour toute autre forme d’intérêt de retard ou d’intérêts déguisés en pénalités et commissions.
- L’interdiction du risque excessif (Al Gharar)
Les opérations et les transactions doivent revêtir la transparence et la clarté nécessaires, de manière à ce que les parties aient une parfaite connaissance des valeurs
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