La démocratie au Cameroun
Par Stella0400 • 21 Décembre 2017 • 1 194 Mots (5 Pages) • 389 Vues
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l’organisation périodique des élections libres, justes et équitables. Elle est une force de la démocratie camerounaise car elle permet au peuple de choisir ses représentants via les élections. En effet, grâce aux élections, le peuple participe à l’organisation du gouvernement camerounais.
c- Le multipartisme véritable
Au Cameroun, nous pouvons compter 282 partis politiques. ces derniers constituent une force dans la démocratie du pays car ils sont des gages de l’expression libre des opinions concernant le choix des candidats pour les élections et permet au peuple d’améliorer la vie politique.
d- La garantie des droits fondamentaux
L’Etat camerounais assure, dans une certaine mesure le respect et la garantie des droits fondamentaux de la personne humaine. On distingue ainsi :
Le droit à l’éducation : l’Etat construit des écoles publiques qui sont gratuites.
Le droit à la santé : par la construction des dispensaires et des hôpitaux.
Le droit de vote
Le droit de presse : on distingue ainsi Cameroun tribune, le journal le jour et bien d’autres.
En somme, la démocratie camerounaise a plusieurs forces ; mais elle possède également des faiblesses.
3- Les faiblesses de la démocratie au Cameroun
a- L’absence d’une culture civique et l’abstentionnisme
Ces deux concepts constituent une faiblesse de la démocratie camerounaise dans le sens où la démocratie n’est qu’un concept vide si tous les citoyens n’ont pas accès à l’information ou à un niveau d’instruction qui leur permette de participer au débat politique et une renonciation volontaire à exercer son droit de vote fausse les résultats des élections et par conséquent affaiblit la démocratie.
b- La non-alternance au pouvoir
Depuis les indépendances, le Cameroun ne compte que deux présidents à savoir Son Excellence M. Ahmadou Ahidjo qui a fait 24 ans au pouvoir et Son Excellence Paul Biya qui est à sa 31ème année de pouvoir. Tout cela constitue un frein à la démocratie car il n’y a pas de renouvellement d’idées, cela montre également la faiblesse des partis politiques d’opposition, qui n’ont jamais pu faire le poids face au parti au pouvoir lors des élections depuis 30 ans déjà.
c- Le faible niveau économique
L’organisation régulière des élections ou autres procédés propres à la démocratie nécessite un coût financier parfois très élevé. Le Cameroun étant un pays du tiers monde, le gouvernement peut rencontrer parfois des difficultés à porter toute cette charge financière et certaines élections ou consultations populaires ou concertations ne seront pas tenues correctement ; constituant alors une faiblesse de la démocratie camerounaise.
Ainsi, l’existence d’une Constitution démocratique ne saurait garantir pour autant le caractère réel de la démocratie, dans la mesure où tout pouvoir peut s’affranchir des limites qui lui sont fixées, dès lors que l’opinion publique ne parvient plus à faire entendre sa voix. Ainsi, la démocratie semble toujours enfermée dans le dilemme qu’a souligné au 19ème siècle l’un de ses plus éminents analystes, Tocqueville : favorisant l’égalité de tous plutôt que la liberté de chacun, la démocratie est toujours fragile, moins que l’action des corps intermédiaires et la qualité du débat public évite la fragmentation du corps social, qui laisserait le citoyen seul face au pouvoir.
CONCLUSION
La démocratie nous apparaît comme un idéal à atteindre dont les principes fondamentaux sont parfois contournés. Depuis 1990 et l’instauration du multipartisme, le Cameroun connaît une difficile démocratisation du régime. La vie politique continue d’être dominée par l’ancien parti unique fondé par le Président Ahmadou Ahidjo en 1966, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais(RDPC), dont le leader Paul Biya préside le pays depuis 1982. Des changements s’imposent donc, mais il n’est pas impératif de copier complètement su le modèle occidental, mais allier nos valeurs africaines à une démocratie occidentale.
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