L'organisation d'une plante: les relations avec son environnement

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Transport de du pollen par les insectes (plantes entomogame) ou par le vent ( plante anémogame) :

Les insectes pollinisateurs sont attirés par l’odeur, la forme, la couleur ou par la présence de nectar. Il y a collaboration entre la fleur et son pollinisateur : l’insecte assure la pollinisation et la fleur lui fournit un liquide nutritif. Souvent cette collaboration résulte d’une coévolution : les deux partenaires ont évolué progressivement et conjointement l’un en fonction de l’autre.

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La dissémination des graines.

Fécondation : L’ovaire → fruit, et les ovules →graines. Indispensable à la colonisation de nouveaux territoires.

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Graines dispersées par différents agents :

-Vent : graines petit et légères et parfois dispositifs favorisant leur portance.

-Les animaux : fruit charnu, coloré, sucré attractif pour les animaux ou bien dans un fruit qui adhère au pelage.Cette dispersion met souvent en jeu une collaboration plante/animaux résultant d’une coévolution.

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Les moyens de protection contre les agressions.

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Lutte contre les conditions du milieu.

Les plantes doivent faire face aux conditions parfois extrêmes de leur milieu (manque d’eau, températures extrêmes) mais aussi aux variations journalières et/ou saisonnières.

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-Par exemple, l’Oyat, dans un milieu sec et desséchant :

- Face externe des feuilles : lisse, presque dépourvue de stomates, épaisse cuticule imperméable.

→faible pertes eaux, mais pas d’échanges de gaz pour la photosynthèse.

- Face interne des feuilles : nombreux repli, épiderme interne recouvert de longs poils.

→ réduit vitesse vent à proximité de l’épiderme. Ainsi atmosphère plus humide que l’air peut persister au niveau des stomates, ce qui limite le flux sortant de vapeur d’eau, sans interdire pour autant les échanges de gaz pour la photosynthèse.

- Atmosphère humide la feuille est étalée : expose cellules chlorophylliennes et les cryptes sont ouvertes, facilitant les échanges gazeux.

- Atmosphère sec : la feuille se repli : ce phénomènes se repose sur la différence d’affinité pour l’eau des deux faces de la feuille.

→ Une fois enroulée, la feuille d’oyat n’expose plus à l’air sec qu’une faible surface cylindrique, lisse et imperméable. Cette configuration limite les pertes en eau mais aussi la photosynthèse.

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-Autre exemple :

En automne, certaines plantes meurent et ne subsistent sous de graine, d’autres comme les arbres des régions tempérés entrent en vie ralentie (réductions des activités métaboliques et des échanges avec le milieu). Des organes spécialisés assurent le passage de la mauvaise saison comme les bourgeons qui passent l’hiver en vie ralentie protégés par des écailles épaisses et des feuilles duveteuses.

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Lutte contre des organismes prédateur ou pathogènes

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-Défenses chimiques :

Menthe : Production de menthol qui repousse les herbivores

Acacia : Productions de tanins, molécules toxiques, qui repoussent les herbivores.

Acacia : Emission de signaux d’alerte (éthylène) par les feuilles brout »es qui induit une augmentation de la teneur en tanins des feuilles des arbres voisins.

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-Défenses morpho-anatomique :

Acacia : Les épines longues et pointues dissuadent les herbivores.