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L'histoire d'Allan

Par   •  23 Octobre 2018  •  1 197 Mots (5 Pages)  •  410 Vues

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à développer une relation avec un autre objet. Pour lui, il donne au cheval et celui-ci lui redonne à son tour. Ce désir de rapport soulage la tension sexuelle qu’il a en lui et assouvir les pulsions primitives qui est l’idéalisation du cheval. Il semble aussi être détaché de son monde social. Il rêve souvent au cheval particulièrement à EQUUS. Enfin, l’absence mentionné plus haut rend difficile et de décrire ses évènements vécus plus jeune.

Au niveau étiologique, ce qui pourrait expliquer ses fixations est le processus de symbiose. En effet, les parents d’Allan ne s’entendaient pas sur la façon d’élever leur fils. Sa mère très religieuse et son père très strict, on fait en sorte qu’Allan ne pouvait pas s’identifier à aucun des deux. Il ne pouvait pas les distinguer ce qui a fait qu’il s’est désinvesti des objets réels. Plus particulièrement, il n’a pas été en position de reconnaitre sa mère corporellement que psychiquement. Allan est caractérisé par un grand détachement envers ses parents. Lorsque sa mère vient le voir en thérapie, celui-ci ne veut pas lui parler et lui ordonne de quitter. Sa mère ne lui a pas assez donné d’espace ce qui a fait en sorte qu’Allan n’avait pas eu de limite claire ni de cadre. De plus, la mère n’a pas introduit le père n’a pas facilité son individualisation. Alors, la non responsabilité est venu ébranler l’identité d’Allan. Il est devenu désorienter et confus ce qui le prédispose au délire. Il est resté davantage fixé au stade oral. Ses parents ne l’ont pas suffisamment aidé pour qu’il maitrise ses pulsions. Lorsqu’Allan avait 6 ans, son père lui avait interdit de monter à cheval. Allan a été marqué par cet évènement, car depuis il n’avait remonté à cheval. Selon les aspects mentionnés plus haut, nous pouvons dire qu’Allan a une personnalité davantage psychotique. En effet, son type caractériel serait la schizophrénie. Il présente un syndrome de perversion, plus spécifiquement en lien avec la zoophilie. De plus, nous pouvons remarquer à certains moments, qu’il a comme traits psychopathologiques secondaires de l’hébéphrénie et de la catatonie soit passive et rigide.

Au niveau du traitement, je crois que le psychiatre a dépassé la limite qu’il doit respecter avec son client. En effet, il n’a pas su mettre les limites claires pour donner un sens au début de la relation avec Allan. Leur rôle n’a pas été bien définit au début du processus. Lors d’une rencontre, Allan décide d’emblée de discuter des relations sexuels du psychiatre. Il décide de même prendre sa place sur le sofa et de le questionner. De plus, il le laisse à quelques reprises déterminer le sens de la rencontre. Il contredit la décision de mettre fin à la rencontre mais Allan fait semblant de quitter puis revient dans son bureau. Le psychiatre a continué alors la rencontre sans lui dire que ce n’est pas lui qui décide quand y mettre fin. À un moment, il discute avec une autre intervenante en mentionnant le fait qu’il ne croit pas qu’il est capable d’aider Allan. Ce qui peut expliquer la méfiance qu’Allan éprouve face à s’est technique comme l’hypnose. Enfin, il éprouve de la jalousie par rapport à son client, car lui n’a pas eu d’extase avec sa propre femme en six ans. Il envie Allan en lien avec sa passion. À la fin du film, il mentionne « qu’il veut à son tour d’avoir dans la bouche le fer cruel ». Ce qui indique qu’il s’est laisser entrer dans l’univers psychose tout en ne ce reconnaîtrait pas à travers.

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