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L'Infirmière Libérale

Par   •  1 Octobre 2018  •  2 276 Mots (10 Pages)  •  431 Vues

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Spironolactone (Aldactone®)

Sa Classe thérapeutique est : Cardiologie et angiologie

Il est utilisé dans le traitement des troubles en rapport avec un excès d’aldostérone dans le sang et de l’hypertension artérielle.

Warfarine (Coumadine®)

Sa Classe thérapeutique est : Hématose et sang

Prévention des complications thrombo-emboliques (Antécédent AVC)

Acide folique (Speciafoldine®)

Sa Classe thérapeutique est : Cancérologie et hématologie

Troubles chroniques de l'absorption intestinale quelle que soit leur origine. (Dû à sa diverticulose sigmoïdienne)

Eurobiol

Sa Classe thérapeutique est : Gastro-Entero- Hépathologie

Traitement de l’insuffisance pancréatique chez l’adulte

Solifenacine (Vesicare®)

Sa Classe thérapeutique est : Urologie et Néphrologie

Traitement symptômatique des incontinences urinaires

Permixon 160

Sa Classe thérapeutique est : Urologie et Néphrologie

Traitement utilisé dans le traitement des troubles urinaires liés à un adénome de la prostate.

- Description de la situation de soin

J’ai effectué mon stage de 10 semaines dans un cabinet Libéral. Tout au long de mon stage, j’ai pu pratiquer un grand nombre de prise de sang. C’est pour cela que je souhaite vous décrire cet acte dans mon analyse de pratique.

L’acte effectué en totale autonomie s’est déroulé au cours de la deuxième semaine de stage.

Nous nous sommes rendues chez Mr B vers les 6heures30. Le patient se doit d’être à jeun afin d’éviter toute modification des résultats de l’INR (International Normalized Ratio). L’ayant prévenu la veille de notre arrivée matinale celui-ci c’était levé plus tôt. En m’avançant devant la porte fenêtre, je le vis me faire signe d’entrer. Nous le saluons et le questionnons « Comment c’est passé votre nuit ? Avez-vous bien dormi ? » Sur un ton contestataire mais sympathique il nous répondit que oui, mais qu’il était vraiment trop tôt.

Nous nous installons autour de la table du salon où était assis Mr B. Je suis muni d’une boite du laboratoire contenant le matériel indispensable pour effectuer une prise de sang. Je pose la boite ainsi que le sac contenant le matériel de l’infirmière sur la table. L’infirmière vérifie l’ordonnance du médecin et m’indique que je peux commencer mon soin.

Je me munis de mon matériel et l’installe à porté de main. Je commence tout d’abord par adapter mon aiguille sur le corps de prélèvement, dépose de la Biseptine® sur une compresse et déballe le pansement de son emballage afin que je ne sois pas en difficulté à la fin de mon soin.

Je dispose d’un garrot et d’un récupérateur à aiguilles qui me permet d’éviter tous risques de piqûre qui pourraient entraîner un accident d’exposition au sang.

Avec la Solution Hydro Alcoolique (SHA), je me frictionne les mains afin d’éliminer les micro-organismes situés sur la flore transitoire. Comme le préconise les précautions standards je suis censé porter une paire de gant pour ce soin, étant donné le risque d’exposition à un liquide biologique. Néanmoins je n’en ai pas à ma disposition.

Je me place face à Mr B, dans une position qui me permet d’effectuer le soin avec rigueur, d’être à la bonne hauteur. Je dispose mon matériel à ma droite, de façon à ce que je puisse y accéder facilement.

Je suis prête à réaliser le soin de Mr B. Je lui demande de tendre son bras et de serrer le poing. Je me munis du garrot que je pose autour de celui-ci et le serre, pas trop fort afin d’éviter l’arrêt total de la circulation. J’observe ensuite les veines situées dans le pli du coude en touchant les zones susceptibles d’en trouver une palpables ; une attire plus mon attention que les autres lorsque je la touche. Je décide donc de réaliser la prise sang dans celle-ci. Je prends la compresse alcoolisée, préparée auparavant et je désinfecte la zone et les contours du site de ponction.

J’enlève le capuchon protecteur de l’aiguille et me munis de celle-ci. J’étire la peau autour de la veine afin de la faire ressortir et d’éviter qu’elle ne roule. Je préviens Mr B que je vais le piquer et j’introduis l’aiguille avec le biseau vers le haut pour faciliter la pénétration.

Une fois que je sens que je suis dans la veine, j’introduis le tube de prélèvement correspondant à l’INR et le met dans le corps de pompe de façon à perforer le bouchon. Je le questionne en lui demandant si tout va bien. Une fois le tube rempli, je le retire et y dispose une étiquette comportant les informations personnelles du patient (nom, prénom et date de naissance)

Tout en tenant le corps de pompe je retire le garrot, prends le coton et le dépose sans appuyer au-dessus de l’aiguille. C’est une fois que je sors l’aiguille que je fais un point de compression. Je demande à Mr B d’appuyer fort cela permettra d’éviter les hématomes, de plus Mr B etant sous anticoagulant risque de saigner plus facilement et plus longtemps. Enfin je dépose le pansement sur le lieu de pénétration. Je saisie l’aiguille usager et la jette dans le collecteur à aiguille.

Je place le tube prélevé dans le boite et remplis le bon d’analyse comportant toutes les données nécessaires à la traçabilité du prélèvement, c’est-à-dire, l’identité du patient, le médecin traitant, l’heure et la date du prélèvement ainsi que le nom du préleveur.

Je m’assure que Mr B va bien, et qu’il n’y ai pas beaucoup de saignement. Il me dit que tout va bien et me rassure à son tour qu’il n’a pas eu mal.

Une fois que tout est terminé, je dois quitter Mr B ; je le salue et lui souhaite de passer une bonne journée en lui rappelant que je passerai le soir pour lui enlever ses bas de contention et lui donner ses médicaments..

Le prélèvement

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