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Histoire de la pensée économique

Par   •  5 Décembre 2018  •  3 120 Mots (13 Pages)  •  535 Vues

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Ils convergent dans les intérêts entre le Prince et les marchands.

Leur théorie repose sur la nécessaire intervention de l’Etat dans le domaine économique pour mener et gagner la « guerre commerciale » donc :

- Développement des industries nationales, notamment à forte valeur ajoutée.

- Protectionnisme : restrictions aux importations et incitations aux exportations.

L’Europe n’en possédant pas ou peu n’a d’autre choix que de commercer, et plus précisément exporter davantage qu’importer, afin de recevoir en retour ces métaux précieux qui

servent alors d’instruments de paiements internationaux et permettent de capter de la richesse

En conclusion les précurseurs qui traitent de questions économiques et ce de manière amorale, mais davantage sur le mode des « recettes politiques » que de l’analyse et donc sans construire un discours autonome sur les faits économiques.

4. Le Tableau économique de F. Quesnay

François Quesney (17/18ème siècle) est le médecin du roi, qui réfléchit à l'économie. Il compare la circulation des richesses d’une économie à la circulation sanguine du corps humain. Il à une très grande influence au sein de la monarchie. Son ouvrage majeur est « Le Tableau économique » (1758).

C’est le fondateur de la pensée physiocrate.

La pensée physiocrate à l’ambition d’une analyse rationelle aux faits économiques, la défense du libéralisme et la perception d’un monde économique centré sur l’agriculture.

François Quesnay élabore un « tableau économique » : le « zigzag » dont l'objectif est de « révéler » les principes de fonctionnement de l’ordre économique naturel et, particulièrement, décrire de manière simplifiée la circulation des richesses entre les différentes classes sociales d’une économie nationale.

Il met au point une réflexion novatrice et pionnière, en mettant sur pieds une première approche « macroéconomique » puisqu'il décrit les relations entre différents agents économiques. appréhendées globalement, au niveau national.

C'est aussi la première approche de l’économie comme un système structuré en classes sociales tout comme la première approche de la circulation des richesses comme un circuit.

La société est divisée en 3 classes sociales :

- La classe des propriétaires (Le roi, la noblesse, le clergé)

Revenus : La rente, « loyer » de la terre payé par la classe productive.

Dépenses : Achats de subsistances, de biens manufacturés et « avances foncières » (investissements de mise en état des terres, etc.)

- La classe productive (Les agriculteurs)

Revenus : Ventes des produits (subsistances ou matières premières)

Dépenses : Achats de subsistances, de biens manufacturés, et « avances primitives et annuelles »

- La classe stérile (Les artisanats, transporteurs)

Revenus : ventes de produits manufacturés.

Dépenses : achats de subsistances, de biens manufacturés.

Du coup La richesse se diffuse entre les différentes classes grâce aux dépenses de chacune d’entre elles , et les dépenses des uns font les revenus des autres et ainsi de suite.

5. La théorie de la valeur-travail

La valeur-travail est la théorie économique selon laquelle la valeur des biens provient entièrement du travail employé ou incorporé. Du point de vue de cette théorie, la valeur échangeable est déterminée par des quantités de travail nécessaires à la production.

La première formulation de cette théorie se trouve chez Adam Smith.

Adam Smith est un philosophe écossais du 18ème siècle qui participe au mouvement des Lumières avec Voltaire. Par la suite il se tourne vers l’étude des faits économiques, et il écrit en 1776 « La richesse des Nations », qui devient l’ouvrage fondateur de la discipline.

Il a attribué deux significations à la Valeur:

- la valeur d'usage : valeur de la marchandise dans l’usage c’est à dire ce qu’elle permet de faire, son utilité

- et valeur d'échange : valeur de la marchandise dans l’échange c’est à dire ce qu’elle permet d’échanger.

Pour Adam Smith la valeur d’échange des marchandises provient de la quantité de travail nécessaire à leur production et leur acheminement vers le marché. Le travail est le fondement de la valeur.

Par exemple le paradoxe de l’eau et du diamant : plus il faut de travail (diamant), plus la valeur d’échange est élevée, moins il faut de travail (eau), moins la valeur d’échange est élevée.

6. La division du travail chez A Smith

La première formulation de cette théorie se trouve chez Adam Smith.

Adam Smith est un philosophe écossais du 18ème siècle qui participe au mouvement des Lumières avec Voltaire. Par la suite il se tourne vers l’étude des faits économiques, et il écrit en 1776 « La richesse des Nations », qui devient l’ouvrage fondateur de la discipline.

Pour Adam Smithe la richesse vient de la théorie valeur-travail mais également de la division du travail. C’est un principe qui doit être le plus étendu possible.

- La division technique du travail (au sein de l’atelier) : des individus se spécialisent.

- La division sociale du travail (au sein de la société) : des entreprises se spécialisent.

- La division internationale du travail (au sein du monde) : des nations se spécialisent.

Théorie des avantages absolus d’A. Smith

La division du travail permet d'améliorer la productivité du travail car elle permet d'accroître l'habileté, l'adresse,

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