FICHE DE LECTURE MADE IN MONDE
Par Stella0400 • 21 Mars 2018 • 1 335 Mots (6 Pages) • 627 Vues
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Des entreprises comme Samsung préfèrent conserver la fabrication du produit fini et ses composantes dans leurs propres usines ce qui serait une solution à la concurrence et ce qui éviterait aux entreprises de sous-traitance de copier leurs produits. De plus, elle met en avant l’importance du pouvoir dans la chaine de production afin de ne pas dépendre de fournisseurs ou de clients.
Elle montre alors que certaines variables renforcent la production et le pouvoir des firmes par rapport aux autres firmes.
Chapitre 5 :
Dans ce chapitre, Suzanne berger fait l’éloge des productions américaines à l’instar des productions chinoises par la rapidité, la satisfaction des clients et la qualité des produits. Elle rapporte l’exemple de l’entreprise américaine « American Apparel » qui fabrique ses vêtements aux Etats-Unis en adoptant la stratégie de diversification des produits ce qui lui a permis de survivre à la concurrence chinoise. Dans cette logique, les firmes cherchent à s’implanter aussi près des universités ou des centres de recherches pour bénéficier des nouveautés, des innovations et de profiter de la main d’œuvre qualifié.
L’auteur va ensuite montrer les avantages à produire dans le pays d’origine. Cela permet d’éviter certains coûts comme les coûts de transports et de vendre plus rapidement et efficacement son produit. De plus, l’origine de la fabrication comme le « Made in Italie » est très important puisque c’est un pays de référence en matière de mode et les clients achètent en tout confiance des produits connus pour être de bonnes qualités.
Chapitre 6 :
Dans ce dernier chapitre, Suzanne Berger, tente d’expliquer comment les firmes peuvent réussir dans une économie globale. Selon elle, si les entreprises ne se diversifient ou ne se spécialisent pas en premier lieu, alors elles sont en danger. Cependant, elles concluent ce livre en montrant qu’il n’existe pas de modèle gagnant et que chaque firme doit trouver sa propre stratégie, saisir les opportunités qui lui sont offertes afin de développer ses capacités de production. L’auteur garde un avis contrasté sur les pays sous-développés qui se développeront certainement à l’avenir mais n’égaliseront pas subitement les pays développés. Enfin elle invite les entreprises à avoir une vision sur le long terme comme par exemple, la protection de l’éducation pour former les futurs cadres ou employés, elle encourage les investissements dans la recherche et le développement. Elle est réticente au protectionnisme et défend aussi une ouverture politique. Elle finit en insistant sur l’attitude humaine qui est avant tout primordial. On relève alors des gagnants et des perdants de la mondialisation.
Conclusion :
Selon Suzanne Berger, les principaux facteurs de la mondialisation sont l’ouverture des marchés avec la réorganisation des firmes dans le système de production et la délocalisation des filiales de productions. Elle ne pense pas que la recherche d’une main d’œuvre toujours plus faible soit une solution gagnante. Chaque entreprise doit trouver sa propre stratégie de production qui la mènera vers une croissance durable.
Avis personnel :
« Made In Monde » est une œuvre enrichissante et concrète nous dérivant avec précision les dessous des multinationales. Nous voyons que Suzanne Berger est allé sur le terrain pour vérifier ses pensées, donner des exemples réels en s’appuyant même sur des statistiques. Elle nous confirme qu’il n’y a de solutions universelles à la mondialisation et que les entreprises sortes gagnantes en s’appuyant simplement sur leurs points forts.
Cependant, de mon point de vue, elle ne met pas assez en avant les inégalités. La mondialisation bénéficie aux cadres supérieurs ou aux employés formés qui se situe généralement dans les pays développés alors que, dans les pays émergents, l’industrialisation progressive remplacera la main d’œuvre qui entrainera un chômage beaucoup important.
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