Dissertation - croissance et développement durable
Par Ramy • 13 Juin 2018 • 7 406 Mots (30 Pages) • 572 Vues
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également qu’une coexistence peut avoir lieu et que le développement durable peut devenir un vecteur de croissance pour nos économies.
I. Crise et croissances
A) Cycles économiques, composantes et origines de la croissance
La croissance économique est désignée comme étant, sur une durée relativement élevée, l’augmentation assez forte ou faible de la production d’un Pays. La hausse du PIB à prix constant est généralement retenue comme étant l’indicateur de croissance. Dans ce contexte, il est intéressant pour comprendre ce phénomène de s’intéresser aux composantes de la croissance.
Afin d’obtenir une augmentation du travail d’un point de vue quantitatif, il est possible d’accroitre la durée du travail ou encore le nombre de travailleurs. Premièrement, la hausse de la population active peut être à l’origine de la croissance. Une augmentation de la population peut engendrer un taux de population active plus élevée et donc des répercussions sur la croissance assez positive. Cette hausse de la population active peut être la conséquence d’une croissance démographique due à un accroissement naturel. En témoigne le phénomène du « baby-boom » en 1945, qui entraina des conséquences sur la population active des années plus tard. Cette augmentation peut aussi être causée par des taux d’activités plus élevée, entre autre féminin mais également par une main d’oeuvre plus importante due à l’immigration. L’augmentation du taux de population active a une conséquence directe sur l’offre des biens et services puisqu’elle permet d’avoir une main-d’oeuvre supplémentaire. Elle agit également sur la demande des biens et services en entrainant un taux de débouché plus élevé.
La hausse du temps de travail est également un facteur donnant lieu à une croissance économique. En effet, dès lors que la durée du travail est plus élevée, les actifs travaillent d’avantage, ce qui provoque une augmentation du taux de production et par conséquent de la croissance économique. Cependant au cours du 20eme siècle, la durée du travail à diminuée en France de par la législation et notamment suite à la loi Aubry et aux congés payés. Néanmoins, la France possédait sur cette même période une croissance économique. En effet, de 1951 à 1969, subsistait une augmentation du PIB de l’ordre d’environ 5,5% par an. Avec cet exemple, il est facile d’observer de la croissance économique ne s’est pas appuyée sur une augmentation mais bien sur une diminution du temps de travail. Par conséquent, le travail ne peut pas être un facteur unique de croissance. Cette dernière se basant également sur d’autre facteur tel que le capital.
La qualification et la formation des travailleurs ainsi que la productivité des entreprises permettent, en bonne partie, de préserver la vitalité d’une économie. C’est pourquoi, le Pacte pour l’emploi comprend une augmentation substantielle des fonds consacrée, par l’Etat, à la formation de la main d’oeuvre au sein d’une entreprise. De plus, ce pacte comprend un rassemblement de diverses entreprises dans des mutuelles de formations afin de gratifier la mise en commun des ressources de formation. Subsiste également une hausse de l’offre de formation de base et de cours dans le but de préserver l’emploi des travailleurs et de développer continuellement leurs compétences. Un crédit d’impôt existe aussi dans le secteur manufacturier pour former les travailleurs. Enfin, des dispositifs nouveaux permettant de
reconnaitre les compétences de chacun, ainsi que leur acquis au travail, aussi bien pour les travailleurs que pour ceux recherchant un emploi ont été créées.
Le progrès technique est essentiellement la conséquence du capital physique. En effet, dès lors que ce dernier est renouvelé, il est d’avantage plus productif. D’autres formes de capital tel que le capital public ou le capital humain subsistent aussi. Ces derniers, dès lors qu’on les accumule, engendrent de la productivité et ce d’autant plus qu’ils créent des externalités ou encore gratuitement pour d’autres agents de multiples avantages. D’après Schumpeter, la croissance est due aux différentes innovations qui sont sources de productivité. Ce dernier affirmait l’existence de cinq types d’innovations. Il subsisterait ainsi des innovations de méthodes de transport et de production inédits, de produits et de sources d’énergie ainsi que de matières premières nouvelles, de moyens d’organisation industriels novatrices, et des débouchés nouveaux. Schumpeter met tout d’abord en avant la discontinuité de la croissance de par l’alternance des périodes de récession précédées par des périodes d’expansion très longues s’expliquant par l’irrégularité du progrès technique. Il observe entre autre qu’à chaque période d’expansion apparait de multiples innovations. Les innovations décisives donnent lieu à de nombreuses innovations secondaires de se répandre et de bâtir des produits novateurs ainsi que des occasions de profit dynamisant l’activité économique. Ainsi, toute nouvelle innovation anéantit la précédente et entraine la création d’une combinaison nouvelle. Pour Schumpeter la croissance est donc le miroir d’un processus << de destruction créatrice >>
La croissance économique est irrégulière. En effet, cette dernière comprend des variations de l’activité de son économie aussi appelée « fluctuations économiques ». Lorsque la production s’affaiblit au cours de deux trimestres consécutifs, les économistes évoquent la récession. Cependant, si la diminution de la productivité s’s’inscrit dans une durabilité, il s’agit d’une dépression. La crise dans les années 30 s’est caractérisée par une baisse très forte des revenus, de l’emploi, des prix, de la production ainsi que de la consommation. Cette crise est le reflet d’une période de déflation. Lors de la crise des années 70, il y’eu une inflation. En effet, subsistait une augmentation cumulative et générale des prix. Cependant, une désinflation, c’est-à-dire une baisse de la hausse des prix, apparut dans la majorité des pays occidentaux suite à l’application de politiques économiques libérales. Ces fluctuations donnent naissance à des cycles. (Des fluctuations aux cycles économiques)
Les cycles possèdent une durée plus ou moins élevée, caractérisés par l’alternance de périodes d’augmentation et de diminution de la production. Ils comprennent ainsi une période d’expansion économique déterminée par la hausse de la production ainsi qu’une phase de crise correspondant à un retournement virulent de la conjoncture. Une période
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