Le développement durable, dissertation.
Par Raze • 22 Juin 2018 • 2 353 Mots (10 Pages) • 589 Vues
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dénonce la mauvaise utilisation de ce capital naturel, notamment dû à la surexploitation des ressources et la pollution engendrée par des modes de production agressifs. Selon cet économiste australien, il faut que les pays émergents privilégient le « mieux au plus ». L’approche de Robert Costanza pose donc la question des rapports entre croissance et développement durable. La croissance est avant tout un processus quantitatif (l’accroissement des richesses) alors que le développement, lui, est plus qualitatif (l’augmentation de la richesse, des critères qui contribuent au bien-être de l’homme).
Les pays développés ou émergents épuisent l’environnement. Cette surexploitation menace de faire disparaitre les zones naturelles. Pour protéger nos générations futures, il faut que les politiques internationales agissent différemment.
II- Une compatibilité possible entre croissance économique et développement durable grâce aux choix politiques des États.
Des solutions sont apportées par les États pour que les notions de croissance économiques et développement durable soient en harmonie. Il s’agit en effet des différents protocoles instaurés par les grandes organisations internationales (B) et du progrès technique (A).
A- Le progrès technique : le moteur corrélatif de la croissance économique et du développement durable.
Selon Eurostats, entre 2006 et 2008, plus de 50% des entreprises de l’Union européenne ont au moins produit une innovation. Afin de préserver les ressources naturelles, il est indispensable de favoriser l’émergence d’un nouveau mode de production. Il parait alors impératif de valoriser le progrès technique, qui est à l’origine du développement de technologies de production « propres ». Le rôle du progrès technique est d’apporter des solutions et des matériaux plus respectueux de l’environnement, par conséquent, cette avancée permettrait une productivité plus écologique. Nous avons vu précédemment que les pays développés étaient ceux qui polluaient le plus. Ayant une croissance satisfaisante, ils auraient la possibilité de financer des recherches technologiques et réduire l’empreinte écologique Nous pouvons prendre l’exemple des voitures électriques. Les avantages sont que le consommateur économisera de l’argent, mais aussi il polluera moins sa ville. Le document 4 nous montre les résultats du progrès technique. Ainsi, l’intensité énergétique a diminué dans tous les pays entre 1973 et 2005 (de 40% en Amérique du Nord et en Europe, de 25% en Asie). On produit donc la même quantité avec moins d’énergie, ce qui représente une véritable avancée. D’autres exemples de progrès techniques peuvent être cités, notamment les éoliennes ou encore les panneaux solaires.
Guillaume Girmens dénonce également la surexploitation des ressources naturelles (document 3), mais il met en avant l’avancée technologique.
Ainsi, l’Etat peut inciter les entreprises à trouver des solutions innovantes en réglementant certaines pratiques et en imposant des quotas dans l’utilisation de certaines ressources.
Si le progrès technique est un élément nécessaire pour concilier croissance et développement durable, il n’est pas suffisant sans une volonté politique forte.
B- Des protocoles politiques mis en place pour protéger l’environnement.
Le réchauffement climatique est un thème important de nos jours. C’est pour cela que les nations ont donc décidé de se réunir dans le but de signer des pactes pour préserver l’environnement. On peut dire que le véritable point de départ du développement durable est le sommet de la Terre, organisé à Rio en 1992, qui réunit pour la première fois les chefs d’État ou les représentants de 178 pays. La Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement énonce « la mise en place dans chaque pays d’une politique de développement durable ».Un plan d’action nommé « Agenda 21 » précise le rôle des différents acteurs. Greenpeace (organisation mondiale pour la protection de l’environnement) ou encore WWF (ONG pour la protection de la nature et de l’environnement) succèdent cette Déclaration.
Le protocole de Kyoto est un traité international adopté le 11 décembre 1997, qui impose aux 38 pays industrialisés de réduire depuis 2012 leurs rejets de gaz à effet de serre. En effet, selon l’article d’Aurélie VIEILLEFOSSE (document 1), les pays membres de ce protocole ont pour objectif de réduire l’émission de gaz à effet de serre de 5,2%. Le traité énonce cinq gaz : dioxyde de carbone, méthane, halocarbures, l’oxyde nitreux et l’hexafluorure de soufre. Ce protocole a été lent à mettre en place. Cependant, le traité se montre flexible suivant les pays. En effet, il s’adapte dans le but qu’un maximum de nation y adhère. De nombreux mécanismes aident ce protocole, au niveau national. Par exemple, les pays industrialisés peuvent atteindre leur objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre en payant des crédits. Ils permettent de supporter des projets qui réduisent leur émission de gaz. Ce mécanisme se nomme le « développement propre ».
Au niveau européen, la « stratégie de Lisbonne » vise à améliorer la qualité de l’environnement tout en préservant le bien être des citoyens. L’État peut inciter les entreprises à trouver des solutions innovantes en règlementant certaines pratiques et en imposant des quotas dans l’utilisation de certaines ressources (notamment pour la pêche au thon rouge).
CONCLUSION
Nous nous sommes demandé si la croissance était compatible avec le développement durable. Nous avons pu voir que la croissance était dangereuse pour la planète, en effet les problèmes climatiques sont, de nos jours majeurs.La croissance a donc un coût environnemental. Cependant, elle permet d’améliorer la production de la société et le bien être de la population. Néanmoins, il faut surveiller les pays développés comme la Chine qui sont très polluants. Enfin, ne faudrait-il pas réfléchir aux égalités mondiales telle que la solidarité pour lutter contre cette croissance excessive qui peut être dévastatrice pour nos générations futures ?
DOCUMENTS
Document 1
Le protocole de Kyoto, ouvert à
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