Culture générale de l'éducation
Par Ramy • 22 Août 2018 • 1 554 Mots (7 Pages) • 430 Vues
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Au lycée et au collège, au delà de l’éducation primaires, on arrête d’enseigner la vie réelle, tout est théorique et détaché de la réalité. Au collège et lycée on devrait approcher tout ce qui est déjà approché théoriquement de manière plus attachée à la réalité (apprendre les maths en apprenant à payer ses impôts, comparer les différents impôts pour approcher la notion de statut social). Aujourd’hui si l’école est publique laïque et obligatoire, cela la rend bien pensante. Il est important de faire de la théorie mais si on ne relie pas le contrat social à la réalité du monde (problème du vote en France, quelle représentation politique aujourd’hui ? Problématique des énarques…)
« Eduquer ça n’est pas remplir un vase c’est allumer un feu » Aristophane ⇒ Il faut allumer le feu et pas stocker le bois. Or, pour passer le baccalauréat par exemple, on « impose de stocker un nombre précis de bois » (= connaissance), mais il y en a trop et du coup on ne s’occupe plus d’allumer le feu (la réflexion, le rapport à la réalité…)
A partir du moment où l’éducation est pour tous, qu’elle est mondiale, il y a un aspect : l’éducateur n’a pas le droit d’émanciper ses élèves car cela passerait par un irrespect des valeurs familiale, l’éducateur n’a pas le droit d’informer un enfant sur la réalité sociale de sa famille et de la vie réelle, on considère que c’est le rôle de ses parents de l’éduquer politiquement et socialement.
Le système peut être broyeur de potentiel (concours de médecine : si on veut devenir médecin mais qu’on n’est pas assez bien classé on devient dentiste ou psychiatre mais à quel prix ? Pourquoi devenir dentiste si on voulait être médecin ? Quel épanouissement après cela ? Pourquoi concourir face à des médecins si on veut être dentiste ou pourquoi finir dentiste si on voulait être chirurgien ? ⇒ Quel chance d’épanouissement) Il faut éviter les concours communs.
Dans le monde universitaire : pour enseigner dans le supérieur il faut avoir fait une thèse (quatre ans, 35% des thésards sont financés de 1000€ par l’Etat, donc pendant 4ans on vit avec 1000€ par mois, ceux qui ne sont pas dans les 35% ne touchent rien. Et sur ces 35%, une grande majorité va à la science et notamment la médecine, environ 10% seulement des thésards d’histoire de philo ou de lettres touchent 1000 euros par mois, ce qui est très peu pour vivre pendant ses études). Une fois la thèse soutenue, on devient maitre de conférence (payé pour recherche/cours et assurer 192h de cours par ans) les postes en facs sont limités car l’Etat recrute des professeurs de lycée et de collèges pour assurer quelques heures au fac. Une grande partie des professeurs de facs ne sont donc pas thésards mais viennent de lycée, plus simple pour l’Etat car ils sont payés moins. Donc une fois maitre de conférence, si la matière est peu demandée (littérature), comme peu de personnes s’inscrivent dans certaines filières on ne remplace pas les postes des retraités, on y met des vacataires.
Cependant, si l’on est agrégé, on peut aller enseigner au lycée. Mais le système du secondaire est régi par un système de point (agrég : 21 point/ Enfant 100 points/ 150 points : mari/ poste dans une grande ville : 1700 points). On remplit donc un système de vœux relatifs aux établissements dans lesquels on veut travailler l’année d’après puis on est mutés dans une académie et après on doit faire des vœux intra-académique : on peu faire des demandes géographiques ou à la vocation (un lycée spécifique). Comme en début de carrière on a peu de point on peut devenir TZR (titulaire en zone de remplacement), on est rattaché à un établissement mais on peut être appelé du jour au lendemain pour un poste très loin de l’établissement auquel il est rattaché sans savoir où les élèves en sont dans le programme.
SEMAINE PROCHAINE :
L’éducation aujourd’hui
A VOIR :
La communauté universelle
« Perdre sa vie à la gagner)
Extrait de Rousseau – l’Emile ou l’Education (voir polycopié)
SUJET D’ENTRAINEMENT : perdre sa vie à la gagner ⇒ éduqué pour être à l’abri du besoin ⇒ à l’abri mais en vie ? Idée d’une gagne pain
Il faut sortir de la peur du chômage pour que la vocation remplace l’appât du gain.
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