Création d'une zone humide d'intérêt ornithologique
Par Matt • 1 Décembre 2017 • 1 041 Mots (5 Pages) • 592 Vues
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L’espèce est très commune des marais, des tourbières, des marécages, des prairies et des landes humides, des bords d'étangs avec végétation basse et fournie sur le sol et restant humide au moins jusqu'en juin-juillet.
Friand des zones humides continentales, sa population est en déclin due à la diminution de son habitat naturel. Autrefois répandu en Europe, elle connaît un déclin rapide depuis les années 1980.
On récence approximativement 250 couples nicheurs seulement dans l’hexagone mais 2 000 000 d’individus en Europe.
Le sort de cet oiseau et bien d’autres encore prouve combien la disparition des zones humides en France affecte la biodiversité. Le drainage des marécages, la construction de canaux, l'agriculture intensive ou l'urbanisation à proximité de son habitat sont des éléments contribuant à diminuer sa population. La création de ce domaine est donc un petit havre de paix.
La bécassine des marais est en mauvais état de conservation mais son statut de protection UICN est « préoccupation mineure ». Cependant l’espèce est encore chassable en France et est très appréciée en tant que gibier. Nous nous retrouvons donc face à un décalage inquiétant entre le statut officiel de conservation de l’espèce et sa densité de population effective en France.
Il y a sans aucun doute des efforts et une réflexion à mener face au traitement inégal entre les espèces. D’un côté, il est possible d’entreprendre des travaux d’urbanisme et d’aménagement sans mesures compensatoires adaptées pour des espèces en déclin (la bécassine des marais). De l’autre, un même projet peut se retrouver suspendu à cause d’une espèce déclarée « menacée » mais dont la disparition de quelques individus n’affecterait en rien la pérennité de l’espèce. Il faudrait donc des modifications législatives et une mise à jour plus régulière de l’état de conservation des espèces, d’où le travail indispensable des ornithologues, entomologistes, etc… pour recenser les espèces.
Une campagne de sensibilisation pour la protection de la bécassine des marais auprès des chasseurs et des populations locales aurait également un impact positif.
Pour terminer, nous tenons à remercier Tristan Guillosson et Christophe Thebaud pour nous avoir fait partager leur intérêt pour l’ornithologie. Ce fut une journée très enrichissante à travers la découverte du site et les discussions que nous avons pu avoir.
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