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Analyser scientifiquement les phénomènes politiques

Par   •  24 Novembre 2018  •  3 308 Mots (14 Pages)  •  471 Vues

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-Les politiques, les politiques publiques, soit toutes les mesures prises, projetées ou revendiquées par les titulaires de positions de pouvoir politique (politiques sociales, politique économique…)

Philippe Braud distingue quatre sous-disciplines propres à la science politique :

- la théorie politique, proche de la philo politique, la theorie pol porte sur divers concepts telle que le pouvoir, la nation, l’E, et cherche à formuler des théories, des modèles interprétatifs e la réalité politique et à s’interroger sur les méthodologie employés, elle renvoi à l’histoire des idées politique.

- la sociologie politique renvoi à l’étude des acteurs de la vie politique, les institutions politiques, les partis politique, les groupes d’intérêts, mais aussi l’analyse des élections, l’analyse des processus de socialisation, les processus d’action politique (gréve, manif…).

- les politiques publiques, l’objectif est d’analyser d’étudiés les modalités de production de l’action publique. Comment les acteurs locaux s’approprie l’action publique ?…

- les relations internationales, étudiés les rapports, les relations entre les Etats, les activités des organisations internat.

III/ Le métier de politiste

Les politistes ne sont ni des professionnels de la politique, ni des professionnels du commentaire, ni de simples citoyens intéressés par l’actualité politique. Ce sont des scientifiques, des chercheurs. Il doit voir un regard neutre a l’égard de sont objet d’étude.

Leur rôle est le suivant : produire un savoir qui fera progressivement progresser la compréhension des autres sociétés et de notre propre société. Un savoir, qui en retour, pourra nourrir notre réflexion sur les enjeux contemporains.

IV/ Les méthodes des sciences sociales

Le recueil de données différentes est primordial pour une enquête dans les sciences sociales. Le politiste peut avoir recours selon l’objet de son analyse et selon la problématique à des données qualitatives et/ou quantitatives.

Le travail sur archive donne une dimension historique à l’étude.

4 techniques d’enquêtes :

- Statistiques et sondages, analyse quantitative à partir des années 1950 aux EU, en lien avec le développement des sondages.

- Objectif : dégager des régularités explicatives dans la compréhension des comportements électoraux.

- Travail sur archive

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Le sondage construit plus l’opinion publique qu’il la sonde.

P. Bourdier publie dans les temps modernes un article avec pour titre « l’opinion publique n’existe pas ». Il ne nie pas l’existence d’une opinion publique dans son article mais il dit que l’opinion publique telle que prétende mesurer les sondages celle ci n’existe pas. Il va déconstruire tous les sondages. Si un sonda prétend être le reflet d’une opinion publique à un moment donné, cela signifie que cette opinion publique existe, et qu’elle est mesurable sous la forme d’un pourcentage, nous dit Bourdieu, or pour lui enquête d’opinion repose sur trois postulats très contestable :

- Tt le monde a une opinion : Les sondages conduisent des ind qui ne se posent pas de questions à produire une opinion qui n’existerait pas sans eux. Chacun est censé ê spontanément intéressé par des problèmes, qui assez souvent n’intéressent que kes commanditaires des enquêtes. Chaque personne interrogé ne possède pas, d’emblée, une opinion sur les questions posées car ube question, quelle qu’elle soit, ne suscite pas un intérêt pour le sujet.

- Toutes les opinions se valent : les opinions recueillis seraient homogènes, auraient la même valeur et la même consistance. Il suffirait d’additionner tous les « oui » ou tous les « non » à telle ou telle question pour obtenir un résultat significatif. En réalité c’est FAUX. Car si des votes peuvent s’additionner (1 homme = 1 voix), des opinions, par contre, ça se pèse. Car elles n’ont pas toutes le même poids social. Par exemple, certains individus sont moins informés que d’autres.

Les sondages donnent l’illusion que tous les répondants sont également intéressés par la chose publique.

En réalité, la capacité à émettre une opinion, tout comme l’intérêt pour la politique, est une chose inégalement répartie dans la population. Cela renvoie à la question des inégalités de politisation.

- Les questions font l’objet d’un consensus (accord sur les questions qui méritent d’être posées). Selon Bourdieu, les questions posées dans les sondages ne sont pas celle qui se posent réellement a tous et leur interprétation se fait en dehors du contexte de leur réponse. Elles sont souvent celles que se posent « le petit monde » de ceux qui peuvent financer des sondages (partis politiques, journalistes, etc).

C’est la raison pour laquelle Bourdieu considère que les sondages d’opinion apprennent davantage sur ceux qui posent les questions que sur ceux qui répondent puisque les interrogations diffèrent en fonction des enjeux politiques, de « l’air du temps ».

Sur un plan théorique, le sociologue Pierre Bourdieu formule une critique très précise des sondages d’opinion.

Si un sondage se veut le reflet de l’opinion publique (à un moment déterminé), cela signifie que cette opinion publique existe et qu’elle est mesurable – sous la forme d’un pourcentage.

Or dans un article intitulé « l’opinion publique n’existe pas » (1973), Bourdieu estime que les enquêtes d’opinion reposent sur trois postulats très contestables :

Au total, les sondages – et les médias qui les commandent et qui les publient – auraient plutôt tendance à « faire l’opinion » plus qu’ils ne la mesurent. Pour Bourdieu, l’état de l’opinion à un moment donné du temps est un système de forces, de tensions et il n’est rien de plus inadéquat pour représenter l’état de l’opinion qu’un « pourcentage ».

L’opinion publique que prétendent mesurer les sondages d’opinion n’existe pas. Il s’agit seulement d’un « artefact », cad d’un fait artificiel créé

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