Vers une nouvelle communication politique : analyse des médias d’information depuis la campagne présidentielle 2007.

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médiatique des politiques peut entrainer des conséquences néfastes. Le document étudié précise d’ailleurs cela : « Les médias ont cependant pris conscience de leur part de responsabilité dans la distance que les Français ont mis entre eux et la politique ». En d’autres termes, le fait que les médias puissent critiquer les politiques plus aisément engendre ce que l’on pourrait qualifier un désamour de la part de l’opinion publique.

II/ L’influence des stratégies de communication des politiques sur les médias et donc sur l’opinion publique.

Le fait de placer la communication comme élément majeur de la politique à modifier le traitement de cette information par les médias. Désormais, comme le montre un article sur le site de Public Sénat sur les raisons du désamour entre les Français et les partis politiques, les médias se concentrent principalement sur les petites phrases ou les batailles entre personnages politiques au détriment du fond. De ce fait, l’opinion publique perçoit la politique comme quelque chose de secondaire et de très éloigné des réels problèmes politiques. De plus, comme l’explique le texte étudié, les médias traversant une période économique difficile, ils sont dépendants d’informations afin d’alimenter un flux continu de nouvelles. Ainsi, ils se contentent parfois de relayer ce que les équipes de communication des partis politiques leurs disent sans réaliser un vrai travail journalistique de fond.

Le message le plus souvent très contrôlé de la part des politiques à travers les médias influence le public. Comme le démontre Ludovic Renard, lors de l’élection présidentielle de 2007, le message que les médias ont relayé était en partie choisi par les candidats eux-mêmes. Ces-derniers cherchent à « piloter le travail des médias » mais les médias se doivent d’échapper à la surveillance des conseillers de communication. Pour approfondir l’exemple des élections présidentielles de 2007, il est important d’ajouter, comme l’auteur à pu le faire, que les journalistes ont ignorés les sujets peu voir pas abordés par les candidats, susceptibles de les mettent en danger dans la course à l’élection. Malgré quelques tentatives de mise en difficulté des politiques de la part des médias, ces faits sont restés minoritaires et l’opinion publique a été très fortement influencée dans son vote. Il n’est pas impossible de dire que Nicolas Sarkozy a même battu Ségolène Royal grâce à une meilleure communication à travers les médias.