ADM1002 TN1 SEMCO

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Toujours selon le mouvement des relations humaines, on croit que l’administration contribue à centraliser l’autorité en mettant en place des règlements et des directives qui ne font que freiner les communications au sein d’une entreprise[6]. C’est un postulat que SEMCO appuie, puisque toutes les communications se font à l’aide d’un intranet servant à la diffusion des informations. «La communication interne est ouverte et toute information doit être disponible à tous.» (Pozzebon, 2008)

Enfin, on détermine aussi que l’organisation formelle d’une entreprise rend la collaboration efficace et harmonieuse plus difficile entre patrons et travailleurs[7]. Suite à la présentation de l’entreprise SEMCO, on peut constater que l’organisation sur un principe de hiérarchie aplatie est loin d’être formelle. C’est donc l’une des raisons qui fait en sorte que

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les travailleurs et les dirigeants de SEMCO sont solidaires et collaborent ensemble sur différents projets pour la prospérité de l’entreprise.

Il existe aussi certains postulats du modèle participatif qui correspondent à la vision de SEMCO. Tout d’abord, on constate que le groupe exerce une influence sur les discussions et les décisions. Cela s’avère efficace non seulement dans une optique de changement d’attitude, mais aussi pour favoriser l’assimilation de nouvelles dispositions prises dans l’entreprise[8]. Chez SEMCO, les travailleurs ont la chance d’être invités à toutes les réunions et d’être intégrés dans les prises de décision de l’entreprise.

Le modèle participatif, qui vise une autoactualisation de chaque individu, s’avère aussi être «le mode d’organisation du travail qui concilie le mieux les besoins individuels et les besoins organisationnels.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 60). On peut également apprendre qu’il existe des facteurs intrinsèques et des facteurs extrinsèques qui influent sur la satisfaction des employés ainsi que sur leur motivation[9]. Chez SEMCO, on offre aux employés l’opportunité de pouvoir prendre des responsabilités ainsi que certaines possibilités d’avancement, ces deux facteurs contribuant à augmenter la motivation et la satisfaction des travailleurs. L’entreprise offre aussi de bonnes conditions de travail et un salaire généralement plus élevé que chez la concurrence, en plus de favoriser de bonnes relations de travail avec les collègues et les patrons. Ces facteurs sont extrinsèques au travail et contribuent à diminuer les insatisfactions possibles des employés de SEMCO.

Un autre fondement du modèle participatif est la relation entre l’individu et l’organisation. «Le modèle participatif réduirait les situations d’aliénation en permettant à l’employé de contrôler sa tâche.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 62). Chez SEMCO, les employés sont invités à changer d’activité régulièrement. C’est donc un élément qui favorise la satisfaction des travailleurs, tout en contribuant à la diminution de l’aliénation et du sentiment d’impuissance ressenti par ces derniers.

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QUESTION 3

SEMCO diffère aussi sur certains points par rapport au capitalisme industriel. À ce moment, on met de l’avant une division du travail très marquée. Désormais, chaque travailleur ne fabrique qu’une partie du produit final de façon répétitive[10]. Dans l’entreprise brésilienne, on favorise la polyvalence des employés. Tel qu’exposé précédemment, les employés sont invités à changer périodiquement leur activité au sein de l’entreprise, ce qui augmente la synergie entre les différents secteurs de SEMCO, brise la monotonie du travail et contribue développer des compétences multiples chez les ouvriers.

Un autre élément qui diffère est observable en temps de crise. Selon Keynes «un ralentissement économique fait que les consommateurs ne peuvent consommer autant […], ce qui entraine une diminution de la production des entreprises. Cette diminution engendre à son tour une réduction de la main-d’œuvre nécessaire pour produire, et donc du nombre de personnes aptes à consommer.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 14). Pour Keynes, l’état se doit d’intervenir afin d’augmenter la demande et de créer de nouvelles embauches afin de produire ce qui est demandé. Le capitalisme financier ajoute même qu’en temps de crise économique, les entreprises se voient obligées de mettre à pied une partie du personnel pour diminuer les coûts reliés aux salaires des travailleurs[11]. Chez SEMCO, alors que l’entreprise traversait une crise économique, on a proposé aux employés une solution bien différente leur permettant de conserver leurs emplois : ils doivent accepter une réduction de 30% de leur salaire et renoncer à l’augmentation prévue. De plus, ils s’engagent à s’occuper de tous les services fournis par des entreprises externes, comme le ménage. Ils évitent ainsi des dépenses supplémentaires à l’entreprise et réduisent les coûts variables liés aux salaires, ce qui contribue à sauver l’usine.

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Un autre aspect du capitalisme financier est aussi remis en question par le cas de SEMCO. Le court-termisme est un enjeu majeur dans l’ère du capitalisme financier. Effectivement, on cherche à maximiser le rendement financier de l’entreprise dans le délai le plus court possible; un maximum de profit en un minimum de temps[12]. «On évite des plans qui ont un coût dans l’immédiat, mais qui rapportent dans le temps, comme la formation des employés ou les investissements d’envergure en recherche et développement.» (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011 : 24). Dans l’entreprise brésilienne, la recherche, le développement et l’amélioration des produits se font par un groupe d’employés libérés occasionnellement de leurs responsabilités quotidiennes. SEMCO investit aussi dans des partenariats externes. Ces partenariats sont des investissements qui rapportent généralement dans le temps, à l’opposé de la conception court-termiste du capitalisme financier.

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BIBLIOGRAPHIE

BÉDARD, M.G., EBRAHIMI, M. et SAIVES, A.-L. (2011). Management à l’ère de la société