Présentation du lapin Alba et de la plante Starlight Avatar
Par Orhan • 12 Novembre 2018 • 979 Mots (4 Pages) • 536 Vues
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de l’inscription « Le Lieu Unique ». De ce fait, cette installation publique a été nommée « Le Lapin Unique ». En seulement deux mois d’affichage, cette exposition aurait attiré 1,5 millions de personnes.
Voici ensuite la plante bioluminescente Starlight Avatar, créée par le chercheur Alex Krichevsky et l’entrepreneur Tal Eidelberg, ainsi qu’avec l’aide du designer et architecte néerlandais Daan Roosegaarde. Le projet a mis 6 ans à voir le jour et 20 plantes ont été mises en vente aux enchères en 2014. Cette œuvre appartient aussi au courant artistique du bio-art. Nous sommes dans les années 2000, les recherches en biotechnologies continuent et s’accentuent.
Le projet de départ, nommé Bioglow (signifiant lueur biologique, on peut le traduire par bioluminescence), consistait à créer une plante bioluminescente, ce qui aurait mis six années de recherche. En décembre 2013, l’équipe de Bioglow a annoncé que la première plante ornementale luminescente s’appellerait Starlight Avatar. Ce nom a été choisi du fait que la lumière émise par la plante est similaire à celle d’une étoile (starlight signifie lumière des étoiles). Un mois plus tard, l’équipe annonçait que la plante était la première plante auto-luminescente au monde.
Les plantes Starlight Avatar sont des plantes génétiquement modifiées pour briller dans le noir. Elles sont fabriquées en introduisant aux cellules de la plante des fragments d’ADN de bactéries aux propriétés luminescentes.
Daan Roosegaarde, intégré dans ce projet, rêve de fabriquer un arbre bioluminescent qui remplacerait les lampadaires. Selon lui, ce serait incroyablement fantastique d’avoir ces paysages à la fois énergiquement neutres et incroyablement poétiques.
On peut mettre en relation ces œuvres avec plusieurs autres œuvres. On peut parler d’une autre œuvre d’Eduardo Kac : « Natural History of the Enigma » (en français, histoire naturelle de l’énigme). C’est une fleur que l’artiste a créée à l’aide de biologistes et qu’il a nommé « Edunia », contraction de Eduardo et de pétunia, fleur modifiée avec des fragments d’ADN de l’artiste, afin que l’on puisse voir ses veines sur des pétunias.
On trouve aussi l’œuvre « Extra Ear » de Sterlarc. Il s’agit d’une troisième oreille que l’artiste a fait se développer sur son bras, nécessitant auparavant une chirurgie, pendant laquelle il s’est fait insérer une structure spéciale dans la peau.
Dans son œuvre « May the horse live in me » (signifiant Que le cheval vive en moi), Marion Laval-Jeantet se fait transfuser du sérum de cheval, pour pouvoir obtenir du sang de centaure (hybridation du cheval et de l’humain).
Toutes ces œuvres se rapportent au bio-art.
Je dirais que la science a influencé les arts de ces derniers siècles involontairement. De plus en plus de découvertes ont été faites, jusqu’à ce que des artistes en fassent de l’art et le nomment « Bio-art ». Ce n’est pas vraiment une influence, mais une création d’art à l’aide de la science.
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